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 Souvenirs, Souvenirs feat Esfir

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Zachary Blake

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Zachary Blake


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MessageSujet: Souvenirs, Souvenirs feat Esfir   Souvenirs, Souvenirs feat Esfir Icon_minitimeLun 5 Oct - 23:13

La défonce. Sombrer sous l'euphorie insatiable, toujours en quête de plaisirs les plus vicieux et pénétrants, afin de nous plonger toujours plus bas dans nos miséricordieuses pulsions. Qu'il aimait pouvoir se blottir au fond de son coeur, afin d'y puiser la force nécessaire pour ouvrir ses pauvres yeux abattus! Mais le temps de l'innocence l'avait abandonné le jour où sa propre nature l'avait révélé au grand jour, avec son frère , dont le visage lui échappait autant que sa propre identité. Il soulagea cette soudaine douleur en s'injectant une nouvelle dose de meths qu'il s'était plus à chargé du mieux qu'il pouvait. Oui, la défonce... C'était tout ce qui lui permettait d'atteindre ces hauts flots bleu, volubiles et volages, qui l'accueillaient sans cesse avec chaleur et affection que la vie lui avait ôté.

Ainsi venait il d'user ses heures depuis que la Lune , vaincue par le sommeil de sa soeur lumineuse, ornait le ciel avec une hébétude aussi affligeante que les étoiles qui se pavanaient sans raison au dessus de sa si frêle existence. Il haïssait le ciel. A vrai dire, il haïssait la nature. Pour ce qu'elle avait fait de lui, le monstre qu'elle avait généré dans le ventre de sa maudite mère, dont les larmes apparaissant à chaque sanglot que déversaient les nuages. Et ce qui lui déplaisait au plus haut point et provoquait en lui des tressaillements de révoltes incessantes était cet apaisement superficiel et hypocrite que semblait dégager le haut lieu bleu et noir qui les entoure perpétuellement. Ne pouvant accepter de vivre dans un monde guidé par la désillusion, il préférait en rejoindre un autre, élaboré par ses tristes soins.

Il avait erré toute la journée, sous un soleil horriblement frappant, ne se déplaçant que pour pouvoir se sentir Vivre. Une quête perpétuelle de son existence qu'il tentait de ressentir corporellement, sans cesse, malgré les dérives que lui apportait les substances qu'il ingérait. Mais l'euphorie le gagnait déjà, et même était il en train de sautiller à chaque dalle noir, lorsque la Lune se montra enfin, fainéante, afin de ne pas sombrer dans les chutes que se vantaient de contenir les dalles blanches. L'on pouvait entendre son rire aux kilomètres à la ronde, et sûrement les jeunes enfants qui, embrassés par le sommeil, frémirent de cette voix déchirante, peuplée de soubresauts euphoriques. Il riait, riait sans limites, sans maîtrise de sa propre voix , vivotant dans un monde de silence qu'il n'ose approcher, et tâter de sa méfiance si peu cordiale. Il continua sa route, dont l'environnement se plaisait à s'associer à l'imagination débordante qui dégoulinait de sa conscience pour se métamorphoser en un univers solide, qui se reflétait seulement à ses yeux, bien charmés par la drogue.

Deux trois heures venaient de s'écouler avant qu'il n'atterrisse et déclare pour domicile l'école de la ville qui l'accueillait ces temps ci. Une école des plus angoissantes lorsqu'il semblait y régner une obscurité envahissante et conquérante, ne se fixant que le but d'associer les ombres et d'y instaurer la peur. Mais que diable s'en contrefichait il! Il osa un pas, regardant ici ou là la moindre source de bruits, guettant à chacun de ses mouvements, à chacun de ses discrètes respirations, l'origine de tout Vietcong présents pour l'exterminer.

Car c'était la guerre, mon général. Au Nord, le front flanchait, et rejoignait l'ultime défaite, mais jamais, lui, Zachari Blake, se rendrait vaincu. Non, il serait le dernier soldat australien à se battre contre l'indépendance et abolir tout espoir de liberté à ces Vietcong qui avaient souillé sa famille en leur vendant des chaussures mal cousues! Oui , ils les auraient un jour... Il les aurait. Mais pas le temps pour l'optimisme! Déjà devait il survivre!

En effet, un bruit s'était fait entendre au loin, par des ultrasons qui se répandaient peu à peu jusqu'à son ouïe affinée par les dures années de guerre. Et, grâce à la mission commando qu'il subit lors de son entrée à la caserne militaire, il n'eut nul autre réflexe que de rouler souplement jusqu'à un muret afin d'y prendre une mitraillette, qui avait comme camouflage, l'apparence d'un bâton, afin de tirer sur l'ennemi maudit qui semblait prendre plaisir à imiter un chat en chaleur.


Taratatatatatatatatatatatatatatatatatata!


Des balles discrètes et fuyantes, qu'il accompagnait en imitant leurs sorties afin de faire peur à l'ennemi et lui prouver que les Australiens ne dépendaient pas que de kangourous boxeurs pour assurer leurs frontières. Bientôt, le silence se reprit et se fut avec une extrême attention et fluidité, qu'il se dirigea vers les poubelles, où peut être trouverait il un indice, capable de lui donner le chemin à suivre. Il s'y rendit alors, en roulant toujours à terre, s'arrêtant parfois pour guetter au loin, de ses yeux plissés et concentrés, accroupis , le moindre soupçon de présence ennemi. Il ne mit pas longtemps à rejoindre les ordures, lorsque soudain des bruits de pas se firent entendre. Et des rires. Une course. Il s'affaissa alors dans l'obscurité, et dans l'entrebaillement de lumière offert par la Lune, il s'aventura à épier ce que manigançait les Vietcongs. Il souria.

En effet, ces maudits personnages s'étaient déguisés en affreux américains, sûrement soutenus par la technologie esthétique de leurs confrères japonais. En effet, quoi de mieux pour ces derniers, de se venger de l'occupation américaine de l'après guerre, en accompagnant vicieusement les Vietnamiens vers la victoire? Il saurait les punir pour cette trahison de leur Constitution. Oui, il saurait, pensa t'il en regardant les ennemis déguisés en parfaite famille américaine, dont les enfants se plaisaient à faire la course, tandis que les parents parlaient ouvertement de ce qu'ils complotaient pour le lendemain.

Une belle mère... Du poulet à la mayonnaise... Dora … ces Vietcongs ont inventé un dialogue codé extrêmement précis.. Ce ne peut qu'être le fruit d'une coopération soviétique! Pensa alors Zachary, en épiant ce petit monde.

Ce fut donc, avec un empressement agrémenter par l'envie féroce de réduire en poussière ces combattants du côté obscur, qu'il fouilla les poubelles, qui n'étaient en fait, qu'une cachette australienne dissimulée par le tas d'ordure. Il ne tarda pas à y retrouver nombre de boules à l'apparence verdâtres, qui semblaient n'être autre chose que des grenades. Il s'équipa du mieux qu'il put , face à l'immense réserve qui ne fut usée par aucun soldat. Tous sûrement abattus bien avant la prise de poste en ces lieux.

Ainsi, pouvait on voir, sous la clarté d'une Lune, de plus en plus ravie d'illuminer un tel personnage, le jeune homme s'approcher dangeuresement de la cour d'école où il découvrit un amas d'ennemis tous déguisés en américains. Des pétillements émergèrent de ses yeux dilatés, tandis qu'il se précipité derrière le premier muret qui dissimulerait sa présence. Il était devant leur repère, et ses multiples grenades l'aideraient à anéantir cette populace des plus honteuses. Il malaxa ses armes dans un silence absolu, afin de se concentrer et tenter d'atténuer l'excitation débordante qui le malmenait.

En effet, déjà s'imaginait t'il recevoir la médaille d'honneur par le Président qui les gouverne depuis de nombreuses années. Il se voyait, debout et fier, devant des millions de citoyens admiratifs de son immense courage, hâtifs de pouvoir gouter de leurs lèvres chastes sa peau béni par le Courage lui même. Il les saluerait alors de sa main vigoureuse , pour leur faire partager la fierté patriotique nageant dans son esprit. Et sans doute pourrait il rencontrer la femme de sa vie, qui tous les jours, pour le remercier de sa bravoure, lui préparerait des soufflets au thon digne de ce nom!

Mais il se dégagea vite de sa dérive, afin de hisser de quelques centimètres sa tête hors du muret. Il put apercevoir le chat mécanique espion qui l'avait presque repéré quelques secondes plus tôt. Il plissa les yeux et se prépara à charger, tandis que la dizaine de familles parlementaient de codes inconnus qu'il se préparait à déchiffrer. Une minutes s'écoula, chamarrée par les voix sifflantes et criardes qui émergeaient des Vietcongs.

Puis, soudainement, ce fut la surprise. Zachary surgit d'entre les tréfonds des ombres, et , du haut du muret, lanca , soutenu par ses propres cris d'encouragement, sur chacun des ennemis, une boule verdâtre qui se révelait être une grenade à compte à rebours, dégageant une affreuse odeur qui lui contraignit de se boucher le nez. Ainsi, plus que pourvu d'une seule main, il s'avança vers la foule en folie, afin de continuer son attaque qui semblait réussi.

L'odeur arrivait cependant à se manifester, et il se sentit envahi par un malaise. Il s'était toucher lui même, et par patriotisme, il décida de continuer son combat quitte à mourir de sa propre attaque. Le sourire lui revint aussitôt qu'il put entendre des pleurs et des larmes attérrir sur le sol, tandis que des cris s'élevaient jusqu'au ciel. Il abattit ensuite quelques Vietcongs mâles et violents, en leur donnant des droites méritées dans leurs torax. Il continuait à s'avancer rapidement à travers la foule qui, dotée de stupeur, essayait de s'enfuir de cette atmosphère nauséabonde qui en fit vomir plus d'un. Ce n'était pas des grenades! Il s'agissait d'un poison puissant capable de faire exploser son estomac! Il tint à cette pensée, son propre ventre, et se décida encore une fois, à se plonger dans un sacrifice des plus nécessaire pour sauver sa patrie.

Car il avait un but. Celui d'abattre la personne singulière qui errait au fond de la cour, adossée au mur de l'établissement. Il s'agissait sûrement du porte parole des ennemis, et il devait lui extirper de ses entrailles, la moindre information capable de le mener à une certain victoire. Ainsi sortit il son poison digestif, et tout en courant vers lui, il l'embrassa, brandissant en l'air deux boules suivies de quatres, le nez libre de souffrir de l'odeur se rapportant plus de celle d'un corps en décomposition que d'une choucroute oubliée par un célibataire dans un frigo.

CREVE SALE ENNEMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

Oui, il l'aurait... Il sauverait son pays.. Quitte à laisser son pauvre estomac à terre... privé à jamais de corned beef.
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Emma Frost

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Emma Frost


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MessageSujet: Re: Souvenirs, Souvenirs feat Esfir   Souvenirs, Souvenirs feat Esfir Icon_minitimeSam 31 Oct - 14:46

Esfir quitte le forum --> Garbage ^^
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