Rencontre insolite II [Pv Sati]

Comme d'habitude, Denise devait arpenter le chemin qui menait à chez elle à pied, et comme d'habitude, elle prenait chaque jour un chemin nouveau, aujourd'hui, elle prendrait par la grande place de New York, Times Square, un des endroits les plus fréquentés au monde. Evidement, elle risquait d'autant plus les interactions sociales dans ce genre d'endroits, mais qui serait assez fou pour lui parler ?

En plus, encore une fois, sa journée à l'hopital lui avait sappé le moral, elle ne comptait désormais plus le nombre de patients qui la harcelaient la croyant une femme facile et allant jusqu'à placer une main ici où là sur son corps avant que leurs doigts ne se retrouvent broyés par une cause mystérieuse. Elle ne comptait plus non plus le nombre de patients qui ne faisaient pas confiance à une femme médecin, ou alors dans le cas contraire, la comparaient au Docteur Quinn. Déjà, elle n'était pas fan des bouclettes, et en plus, où avaient-ils vu de la féminité chez Denise ? On aurait pu croire que ces problèmes s'arrangeaient avec les patientes, mais c'était le contraire. Les patientes, voyant que c'était elle aussi une femme pensaient qu'elle pourraient lui raconter leur vie et que Denise écouterait bien que ce n'était pas le cas. Elle essayait souvent de fuir la situation, essayant de réfreiner son franc-parler avec ses patients, mais c'était impossible, alors quand la situation devenait vraiment désastreuse et qu'elle commençait à avoir la nausée, elle faisait sonner son bipper, afin de faire croire qu'elle était demandée à tel ou tel lieu de l'hopital. Mais à chaque fois qu'elle faisait cela, peut-être l'effet de sa mauvaise conscience, elle tombait forcément sur Sunny qui la harcelait d'autant plus que tous ses patients réunis et commençait à lui raconter sa vie et le nombre d'amis qu'elle s'était faite à l'hopital jusqu'à ce que Denise ne s'empresse d'aller aux toilettes se purger l'estomac.

Denise eut un frisson en y repensant, pourquoi Sunny s'attachait-elle tant que ça à Denise ? Elle ne lui avait rien fait pourtant, ni à elle, ni à personne d'autre, mais plus elle la repoussait, plus elle s'attachait. C'est en repensant à ça que Denise traversa le passage piéton pour atteindre l'autre côté. Une fois de l'autre côté, quelqu'un la bouscula, enfin, Denise, elle, ne bougea pas, mais le mec lui tomba en arrière, juste assez pour que Denise voit son propre porte-feuille dans sa main. Lorsqu'il tenta de s'enfuir, Denise ne lui laissa aucune chance.

"Alors comme ça on s'amuse à fouiller les gens ? On t'as jamais appris que ce n'était pas bien ?"

Dit-elle en lui arrachant le porte feuille de la main avec sa force incroyable et en lui portant un coup de poing fatal qui eut pour effet de l'assomer sans qu'il ne bronche. Sa seule punition serait de choir ici et de se faire piétiner par les gens.

Rencontre insolite II [Pv Sati] Mini_090716104119754434077991

Cher journal.
Je suis inquiète, cela vas faire prés de deux mi, ou un peu moins je ne sais plus, que je n’ai plus vus Victor, je me demande si il veut encore me voir, ou si il ne veut plus jamais que je l’approche, j’ai entendus qu’il avait participer a une escarmouche avec la police, et qu’il s’était prise un dose d’antidote… Et je dois dire que cela m’inquiète un peu… Est-ce qu’il vas bien. Et surtout pourquoi il ne veut plus me revoir. Parce qu’il m’a blesser, mais je ne garde aucune marque, enfin si une légère cicatrices, je ne suis pas encore douée pour me régénérer a partir des plantes, en tous cas que j’ai pas mal grâce a elle, mais je trouve le temps long, je pense que je vais bientôt partir a sa recherche.

Et oui la jeune femme était inquiète, et cela se ressentait sur son moral, toujours sur les nerfs, elle éprouvait quelque difficulté a se concentré mais surtout a garder le contrôle de ces don, plus d’un chieur s’étais prise des gifles… Bien quoi il faut bien qu’elle se défoule sur quelque chose. En fait il lui fallait faire quelque chose pour oublier, alors elle passait son temps a chercher a se contrôler, a augmenter la force de son don. Pour tout dire elle en faisait un peu trop, elle avait les nerfs a vif, comme s’il lui manquait quelque chose, même les professeurs de l’institut avait remarquer quelque chose.

Par contre c’est un de ces camarades de classe, Hellion pour tout dire qui lui avait dit de ce calmer. Et surtout de sortir, mais pour aller ou . La ville ne l’intéressait pas, simplement parce qu’elle s’y sentait de plus en plus mal, pour tout dire, beaucoup de chose la rendais malade ces temps ci, rien que l’idée de quitter le sol par exemple lui donnait envie de vomir, et plus d’un fois la nuit elle se retrouvait en robe de nuit couchée au milieu du jardin, avec des fleur assez étrange autour d’elle.
Depuis qu’elle avait accepter son statut de mutante, depuis qu’elle appréciait son don, il lui semblait que sa vie lui réserve bien plus de surprise, oui tous cela lui semblait tellement étrange. Elle se sentait bien a l’institut. Logan avait eu raison, elle avait trouver un endroit qu’elle pouvait considérer comme sa maison, mais quand même Victor lui manquait.

Bon bref elle s’était habillée rapide d’un corset blanc et d’un jean des plus simple, une paire de bottine aux pieds, et elle avait chiper une moto dans le garage, parce que la sienne était en panne, et qu’elle n’avait pas encore passer son permis de conduire.. Bien oui c’est trop cher, et elle mettait tous ce qu’elle gagnait en faisait de petit boulot. Oui oui des petits boulots, genre s’occuper de la pelouse d’un t’elle, de s’occuper des fleur d’appartement d’un autre, ça marchait pas mal, surtout qu’elle avait la main vert. Enfin bref tous ce qu’elle gagnait se retrouvait a la banque, parce qu’elle voulait ouvrire une école de danse, ou en tous cas un studio pour ceux qui ne pouvait pas payer.. Parce que les cours de danse était cher très cher, heureusement l’institut lui avait donner une bourse, se serais amusant d’enseigner au mutant la danse… Pour tout dire elle se disait que la danse servait a quelque chose au combat, simplement parce qu’elle permettait une grande souplesse, et pour elle, une aptitude assez forte d’imiter les gens, les mouvements, de les comprendre, bref de s’accorder au rythme de l’autre…

En fait les entraînement en salle de combat était juste une danse mortelles, bien qu’avec les autres, elle savait qu’elle ne risquait rien. Parce qu’elle leur faisait confiance, il était ces compagnons de combats, c’est tous simplement comme cela, et puis c’est rare pour elle de pouvoir se confier a quelqu’un.. En fait pour tout dire, les gens de l’institut n’on encore jamais vraiment vus qui elle était, les sourires qu’elle affichait le plus souvent, n’était que façade, blessée au plus profond d’elle même, la jeune femme n’osait pas voir l’avenir de peur de se voir seule, elle avait peur de trop donner, peur que les autres disparaissent, a chaque fois qu’elle s’accrochait un peu a quelqu’un il disparaissait, il suffisait de voir Victor.

Ces pensées défilaient dans son esprit, alors qu’elle roulait, qu’elle évitait les voiture. Oui elle roulait sans casque et puis alors. Garé sa moto, et soupirer doucement, les villes étaient si laides, si étouffante, elle sentait son corps, la démanger, presque bouillir, la nature était si absente dans cet endroit, elle avait l’impression que la terre souffrait. Marchant tranquillement, elle se laissait porter par l’envie du moment sans plus réfléchir…
Tiens il y a du grabuge la bas, elle ne paraissait pas assez riche pour qu’on lui vole son porte feuille, mais tiens elle connaît la fille qui viennent d’assommer l’homme.. Sur son visage s’afficha un sourire très simple, un sourie d’une personne heureuse de revoir quelqu’un qu’elle a connus.
D’un pas tranquille, la jeune femme s’approche, s’agenouillant devant l’homme, pour le regarder avec douceur, effleurant son visage, un sourire amuser sur ces lèvres, alors qu’elle lève son regard sur Denise.

« Vous chercher à avoir du travail supplémentaire ? »

La jeune femme se redressa doucement, elle était un peu étonnée de la force de la jeune femme, elle avais comme l’impression que la jeune doctoresse étais un peu comme elle. Un mutante, oui sûrement, sinon elle n’aurais pas démoli aussi facilement l’homme.

Alors que Denise venait de massacrer un Pik-Pocket sur place et le laissait sadiquement choir là où tout le monde le confondait désormais avec un paillasson, elle entendit la voix d'une femme, quelqu'un lui adressait la parole. Tout d'abord, Denise crut que c'était peut-être un flic qui devait se demander ce qui se passait, ou encore un passant admiratif de ses exploits, et dans les deux cas, elle n'avait pas vraiment le temps, enfin, pas vraiment envie de prendre le temps pour discuter avec. Mais lorsque la personne eut achevé sa phrase, Denise comprit que c'était certainement une de ses personnes qui recrutaient des gardes du corps ou des tueurs habiles, mais elle n'était pas non plus interessée. Mais sa réaction fut tout autre lorsqu'elle se retourna et vit Satinka Kishi, était-ce son vrai nom ? Un nom pareil, ça ne pouvait s'inventer, mais peu importe, elle n'y attachait pas d'importance, et ce n'était pas ça qui lui apporterait du soleil dans sa vie.

Satinka avait été une de ses patientes, il y a deux mois, à l'hopital où elle travaillait. Denise en avait gardé un souvenir assez mémorable, mais comme pour tous ses patients, un souvenir plutôt désagréable. Elle était venue pour une crampe et une entorse à la cheville. L'entorse avait vite guérie, mais les crampes, c'était une autre paire de manches. En plus de cela, Satinka était tout ce qu'il y avait de plus repoussant. Dans le genre je suis collante, pleine d'amour, je veux être ton amie et je vis au pays des bisounours, il n'y avait pas pire...Enfin, si ! Malheureusement, il y avait toujours Sunny, et Denise n'avait pas besoin d'une seconde Sunny pour lui coller aux baskes toute la journée, et puis quoi encore ? Elles iraient ouvrir un fan club après ? L'une des premières choses que Denise constata était que Satinka marchait correctement, encore heureux d'ailleurs, sinon, elle se la colletinerait toujours à l'hosto.

"Ca va mieux la cheville à ce que je vois !"

Dit-elle d'un ton sec assez désagréable destiné à faire fuir son interlocutrice. Denise n'avait vraiment pas envie de prendre des nouvelles d'une ancienne patiente, et encore moins que celle-ci se mette à lui poser des questions et s'imagine qu'elle soit son amie. Elle se remit donc à marcher, ayant complètement oublié le pauvre type qui avait osé vouloir la voler, et de toutes façons, qu'elle l'ait oublié ou non ne changerait rien dans le fait qu'il continuerait à moisir sur place jusqu'à son réveil douloureux cette nuit ou à l'hopital. Et maintenant qu'elle y pensait et qu'elle faisait le lien entre Satinka et le mec par terre, elle espérait qu'elle n'avait rien vu de la scène du coup de poing, il ne manquerait plus qu'elle sache qu'elle est une mutante. Connaissant ce genre de filles, elle lui sortirait certainement qu'elle trouvait ça trop cool et qu'elle cherchait absolument quelqu'un pour la protéger des vilains méchants de dehors, ce qui avait été la première pensée de Denise en entendant sa voix. Elle voulait à tout prix éviter de révéler son identité de mutante et que quelqu'un ouvre un Fan-Club de Denise la Mutante, non qu'elle avait honte d'être une mutante, mais cela faisait tout de même d'elle quelqu'un d'à part. Il y avait aussi le fait que si elle savait pour ses pouvoirs, il y avait un risque qu'elle se dise que maintenant qu'elle sait ça, ça en fait une amie fidèle et dévouée, et que parce qu'elle connait le secret de Denise, cela obligerait cette dernière à accepter d'être son amie. Mais de toutes façons, il ne fallait pas s'inquièter, elle n'avait pas frappé si fort que ça, n'importe qui aurait pu envoyer cette tapette à mouches dans les cordes, même quelqu'un comme Satinka. Mais Denise continuait quand même à croiser les doigts, que quelqu'un connaisse son identité était rarement quelque chose de bon.

Il faut bien penser que des fois Sati est un peu étrange, un peu collante, surtout quand elle se sent un peu seul, elle a peur d’être seule vraiment seule… La solitude absolue lui faisait aussi peur que le reste… Mais elle ne le disait jamais, parce qu’elle ne devait pas le dire.
Un sourire lumineux naquit sur le visage de la jeune femme. Elle la reconnaissait c’est chouette il faut bien le dire cette femme l’intrigue un peu, même beaucoup elle semble si ouverte au autre, si douce… Si fragile… Quoi je me trompe, mais pas du tout… Et puis surtout elle a l’air si seule.

« Oui ca vas mieux, mais j’ai eu l’aide de la nature pour me remettre. »

Ou comment dire une vérité sans dire le mot qui fache, bien oui elle ne vas pas tomber en pâmoisons devant une mutante alors qu’elle en est une… Elle se demande un peu si elle a d’autre pouvoir, ou d’autre facette de son don.. Bon est-ce que l’on questionne ou pas, est-ce qu’on se laisse aller a sa curiosité maladive.. Bien oui c’est le mieux qu’on a affaire…

Doucement la jeune femme se redressa, ne faisant absolument pas attention au jeune homme toujours assommer au sol, depuis le temps elle ne se souciait plus de ces petites frappes.
Tranquillement elle avança vers la jeune femme sautillant presque sur place.

« Vous êtes une mutante… C’est amusant.. Vous êtes fortes n’est pas ? Vous pouvez soulever combien ? Ca vous plait le métier de médecin, je voulais devenir médecin aussi, mais je ne pense pas que je puisse le devenir… Je crois que je n’ai pas ce qu’il faut.. Je ne pense pas pouvoir faire comme vous être aussi calme face au gens qui viennes.. Comment faite vous pour être aussi calme. »

Oui oui elle parle beaucoup.

[désolée pour le petit poste]

Alors que Denise marchait sur la grande place, tentant de fuir son ex-patiente collante, envahissante et plus si affinités. Celle-ci la suivait à la trace comme un vieux toutou suivant son maître qui n'avait plus besoin de laisse, ce qui n'était pas franchement étonnant pour Denise, elle l'avait tout de suite cataloguée dans la liste des personnes collantes qu'on arrive rarement à se débarasser. Elle se mit à lui raconter qu'elle avait eu l'aide de la nature pour guérir. Encore une baba-cool qui croyait que les plantes pouvaient remplacer n'importe quel médicament. La dernière fois, à cause de ce genre de personnes, elle avait eu à supporter les plaintes d'un chirurgien, traumatisé de son expérience d'appendisectomie par hypnose, lors de laquelle son patient s'était réveillé avec les boyaux sous le nez. Evidement, il ne s'était pas écrié de joie et n'avait pas dû trouver ça cool du tout, et encore moins marrant. Denise aurait été plutôt surprise s'il s'était juste contenté de dire "Oh, et ça sert à quoi ce truc là ?". Le pauvre chirurgien avait donc été viré à cause des choix personels de son patient, et au plus grand bonheur de Denise qui n'aurait plus à écouter ses plaintes plus longtemps, de toutes façons, il était pire que Calimero ! Il ne lui manquait plus qu'une coquille sur la tête à cette tête d'oeuf. Quoi qu'il en soit, Denise n'était pas contre ses idées, au contraire, elle avait aussi ses idées reçues sur les personnes désirant se soigner à l'homéopathie, et croyant qu'un site internet savait plus de choses que des médecins diplomés.

"Si l'homéopathie marche pour toi, tant mieux !"

En fait, ce n'était pas tant mieux du tout, elle avait envie de lui faire bouffer ces cochonneries qu'ils appelent médicaments, mais l'envie de rentrer chez elle était plus forte alors elle préféra s'écraser, elle avait l'habitude de montrer qu'elle accordait peu d'importance au sujet afin que les personnes lui lâchent un peu les baskets, en vain. Denise tourna à un coin de rue beaucoup moins fréquenté, peut-être avait-elle prévu ce qui allait se passer. Oui, elle avait vu arriver le coup, Satinka lui poserait peut-être des questions sur ce qu'elle avait vu, et elle n'avait pas tort, à peine dans la ruelle, celle-ci l'assaillit de question à en faire exploser la tête de Denise. Sur le coup, elle regretta de ne pas avoir le pouvoir de faire taire les gens, déjà, si elle avait eu ce pouvoir, elle ne serait pas obligée de l'écouter pour deux raisons, déjà, elle aurait pu la rendre muette, mais en plus de ça, elle aurait pu conduire une voiture. Mais elle n'avait pas choisi son don. Bizarrement, Denise avait retenu toutes les questions, et décida d'y répondre une par une, de son ton froid habituel, peut-être qu'une fois qu'elle aurait répondu, l'autre lui lâcherait la grappe. Elle s'arrêta alors brusquement et se retrouva face à elle afin de lui dire :

"Bon, d'accord, je suis mutante ? Ca te pose un problème ? Tu trouves ça cool, je m'en tape, mais je te préviens que si tu me balances, je me chargerais de nouveau de ton cas à l'hosto ! Et...ah, aussi ! Si tu veux devenir médecin, changes d'ambition. Si tu veux faire ça pour l'honneur, la gratitude, saches que tes patients ne te seront jamais reconnaissants ! Si tu fais ça parce que tu trouves ça cool, sois prête à faire des heures sup et à te lever d'un bond parce que ton bipper sonne !"

Denise reprit sa respiration, elle n'avait pas l'habitude de faire de tels monologues et reprit sur sa lancée :

"Et enfin, si tu veux savoir comment je fais pour rester aussi calme, saches que l'Aspirine, ça existe ! Et si ça suffit pas, y a toujours les anti-dépresseurs !"

Denise n'y croyait pas, elle venait vraiment de lui répondre ? Une vague de nausée la prit. Elle l'avait vraiment fait ? Beurk. Elle avait bien envie de vomir sur la chaussée ou dans le caniveau pas loin, mais elle préféra continuer sa route en espérant que cela passe, du moins, ça ne passerait certainement pas si elle continuait à la coller.

Je viens aux nouvelles =)
Où en est le topic ??

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