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 Darkness Around The Sun [Séléné]

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Dimitri Blake

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Dimitri Blake


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MessageSujet: Darkness Around The Sun [Séléné]   Darkness Around The Sun [Séléné] Icon_minitimeMar 1 Déc - 1:30



    Darkness
    Around
    The Sun
      « Je suis en train de mourir... Pour la deuxième fois.

      Chaque jour qui passe m'est plus difficile que le précédent ; chaque jour qui passe, je sombre plus encore dans les ténèbres de la violence, meurtri, blessé, ravagé par toute cette folie qui me ronge depuis toutes ces années. Je n'arrive plus à avancer sans me heurter à ce doute, cette incertitude que je ressens sans cesse. Cela me fait mal, cela me brûle, mais je continue malgré tout. Je détruis tout ce que je touche sur mon passage, emporté par cet élan de colère divine et destructrice, seule échappatoire qu'il me reste désormais si je veux survivre. C'est à la fois ce qui me fait tenir, ce qui me fait peur ; ce qui me pousse à aller de l'avant et ce qui me détruit. Oui, cette même colère me tue. Chaque fois que je la ressens, elle consume un peu plus le fil tordu et noirci de ma misérable existence. Mais je continue, et je continuerai, encore et toujours, dans cette folle quête désespérée. Jusqu'à ce que je réussisse, ou jusqu'à ce que je meurs. Alors peut-être trouverai-je le repos, lorsque mon corps, enfin, retournera à la terre, et que les cendres de mes souvenirs se perdront dans l'oubli du temps.»


    « La lune, astre mystérieux et froid, observait d'un œil impassible la terre des hommes. Drapée d'un soyeux manteau de nuages, tel un joyau dans le ciel, elle éclairait faiblement les rues de cette douce lumière blanche, froide et sans âme, dans le calme le plus total de la nuit... Ou pas. Cette nuit là, les gyrophares des voitures de polices éclairaient tour à tour d'une lumière rouge puis bleue les façades des bâtiments qui encadraient le Metropolitan Hospital Center à New York City, près de Central Park. Ce soir-là, un sanglant spectacle était offert aux yeux des infortunés personnes qui passaient devant la cour des urgences. Pour sûr, si les autorités parvenaient à mettre la main sur le criminel qui avait commis toutes ces atrocités, sa vie ne vaudrait guère plus que l'encre qui aurait servi à la signature sur son acte de condamnation à mort.

    A quelques rues de là, malgré la distance qui le séparait désormais de la scène de crime, les sirènes stridentes des voitures de la NYPD hurlaient avec force leur avertissement sonore dans l'air frais de la nuit, troublant la quiétude du sommeil des braves gens : la chasse à l'homme était ouverte. Cette fois-ci, Dimitri était allé beaucoup trop loin ; cette fois-ci, il risquait de le payer cher, très cher. Il s'était aventuré au delà de la limite du non retour sur le sentier de la violence et du sang. L'écho de la terreur résonnait encore dans ses entrailles, nouées, et l'angoisse soudaine venait de ravager son être avec une intensité égale à la morsure du sel sur une plaie ouverte, fissurant son être intérieur en mille morceaux. De lointains et doux souvenirs lui étaient revenus en mémoire, des images oubliées, réminiscences de temps perdus, avaient refait surface tandis que des choses innommables pour lesquelles il se serait presque damné pour les effacer de son esprit s'étaient imposées à lui d'une force divine et incontestable. Pendant un bref moment, un terrible et cardiaque moment, il s'était cru redevenu le jouet de ces blouses blanches aseptisées, une proie à la merci de ces hommes, sans foi ni loi, qui n'hésitaient pas à commettre certaines des pires atrocités que l'on puisse imaginer, dans le seul but d'assouvir une curiosité et une avidité malsaine et sans bornes. Pendant ces quelques minutes, de l'arrivée aux urgences jusqu'à sa fuite ici, il avait eut l'impression de mourir, asphyxié dans la noirceur de l'âme humaine, comme si du plomb liquide et glacé avait coulé le long de ses sinus à chaque inspiration, s'insinuant dans son œsophage et dans chacune de ses bronches, le condamnant. Plus jamais il ne se soumettrai, plus jamais il ne laisserai quelqu'un d'autre décider pour lui et entraver sa liberté. Non, plutôt mourir.

    Au loin, dans la nuit, froide et sans pitié, l'on put entendre un cri. Un cri composé de cette rage et de cette colère qui le détruisaient un peu plus chaque fois lorsqu'il y cédait ; un cri d'où se mêlaient une envie irrépressible de carnage et de destruction, mais aussi l'ivresse de la douleur et du désespoir. S'il avait été plus fort, il aurait pu tous les tuer. S'il avait été plus fort, jamais cela ne se serait produit. S'il n'avait été mutant, il serait encore avec lui. Maintenant, il était là. Étalé pathétiquement contre le rebord du toit de l'immeuble sur lequel il se trouvait, l'esprit trouble, le corps brisé. Une expression d'une rare intensité se peignait sur son visage, aux traits enfantins. Ses yeux céruléens n'exprimaient plus que ce qu'il avait reçu toutes ces années durant, avec une force décuplée. Le poison de la haine corrompait son âme tandis que la vengeance le transperçait, telle une lame d'acier, impitoyable, aux échardes acérées et tranchantes. La douleur sur son flanc droit était terrible, tison ardent attisé par chacun de ses gestes, mais au milieu de cette tempête d'émotions, elle n'était finalement pas grand chose.

    Dimitri serrait les dents. On aurait presque pu croire qu'il allait s'en faire péter la mâchoire. La lueur dans ses yeux, habituellement dotée d'une résolution sans pareil, était en proie au doute et au désemparement, malgré cette fureur qui pouvait toujours se lire dans l'éclat azuré de ses pupilles. Non, il n'allait pas mourir ici, pas ce soir. Il se le refusait. Peu importe son état de fatigue avancé, peu importe ses blessures, il s'était juré une chose et il ne mourrait pas avant de l'avoir accomplie. Alors il se leva, furieux. Vertiges d'inconscience ou délire psychédélique, ce simple mouvement fit monter en lui la sensation d'un fer chauffé à blanc et apposé sur son crâne. Son cœur palpitait, il était trop énervé pour réellement contrôler son don et déjà la tôle de la citerne d'eau qui l'aidait à rester debout ployait lentement mais sûrement sous les assauts de sa colère. Un doux halo bleu, presque imperceptible, l'enveloppait par intermittence, laissant des traces dans les airs à une fréquence irrégulière. Il ramassa l'arme à feu qu'il avait prise au ganger, l'examinant quelques secondes comme pour juger de sa valeur, et la glissa sous sa veste sans un mot. Puis, posant un pied sur le parapet il observa la rue, déserte à cette heure et absente de toute voiture de police pour le moment, et le sol en contre-bas. Quatre mètres l'en séparait, mais il pouvait encore au moins faire ça. Avec lourdeur, il se jeta alors dans le vide. Il atterrit avec difficulté, entre deux voitures stationnées, avec moins de légèreté qu'il n'avait prévu. De la buée se formait avec frénésie dans l'air du soir, au rythme de sa respiration saccadée. L'adrénaline qui courait dans ses veines lui donnerait au moins la force de continuer. Il s'enfonça alors dans la nuit, fastidieusement, nourri du fol espoir de ne trouver personne sur son chemin. Quand il marchait sur le trottoir, on aurait presque dit que les voitures s'inclinaient devant lui, leurs suspensions écrasées le temps de son passage. Là comme ça, on aurait presque pu le prendre pour un démon, recouvert de sang. Sa silouhette, fondue dans l'obscurité, disparut alors au coin de la ruelle sale et mal fréquentée, suivant le chemin que lui imposait le destin. Si quelqu'un aurait pu lire dans son coeur à ce moment là, il n'y aurait vu, caché derrière son masque de violence et de haine, qu'amertume et chagrin... »
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