Hayden Dashwood
¤¤ Mutant Neutre ¤¤
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Date d'inscription : 18/11/2009
OTHER
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 |  Sujet: Hayden Schwarz (Col's Dashwood)  Mer 18 Nov - 20:43 | |
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{ Nom de code/surnom: Aucun.
{ Noms, prénoms:Col’s Dashwood, Hayden (Nom original : Hayden Schwarz)
{ Âge: 19 ans.
{ Origines: Allemandes; considéré américain. Il n’en parle pas.
{ Spécialité/Profession: Rocker! Principalement dans les cabarets et petits bars… Sinon, il est commis dans un dépanneur… (Pitoyable...) Sans oublié qu'il est étudiant =)
{ Groupe: Neutre
{ Dons: (C'est plutôt élémentaire, je suppose.)
Manipulation sur l’atmosphère. (Toutefois, prendre en note que sa santé ne lui permet pas toujours d’en faire un bon usage. La plus part du temps, ce sera de manière irréfléchi, et sous la colère.)
Rapide description : Il est ici dit atmosphère parce qu’il l’influence de part sa manière d’être. Très en colère, par exemple, le ciel s’assombri, le vent se lève, la tempête fuse le ciel gonde... Cela va jusqu’à la création de catastrophe naturelle (second pouvoir lié au premier.) Autre exemple, s’il est bien heureux ou jovial, on aura l’impression qu’il ne fait beau que près de lui.
Second : (comme précisé plus haut) création de catastrophes naturelles. Évidemment que cela ne se fait pas tout seul et sans conséquence. Cela s’étant déjà vu, toutefois, il ne cherche pas à retenter l’expérience. Tremblement de terre de niveau quelconque à plus élevé, raz-de-marée si près d’eau, tempête (en rapport avec la saison, hiver ou été ou,…. Enfin, vous comprenez…) etc. Toutefois, cela l’épuise, et ce, à un tel point, que s’en ai dangereux pour sa vie.
À prendre en note, Hayden à honte de sa personne. Il ne cherche pas à prouver ce qu’il est.
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{ Caractère: Hayden aura, habituellement, plutôt bon caractère. Bon vivant, il n’est pas facile à désemparé (il y arrive très bien tout seul, remarqué bien). Il ne laissera jamais paraitre sa peine. Il parait bien, comme ça, sans soucis d’aucune sorte, sans problème, sans bobos. Juste un jeune homme normal. Et pourtant… Cette tristesse qui inonde son regard, par moment, ne fait que le trahir en tous points. C’est un battant, incapable de laisser tomber. Aimant particulièrement les gens, malgré sa différence flagrante, il se donne tout à eux lorsque le moment le demande. Honteux de sa personne, il n’a jamais dévoilé ses capacités, les gardant pour lui et les taisant particulièrement.
Bon élève, Hayden désir étudié en médecine. Aussi se donne-t-il a fond dans ses études, bien qu’il travaille en même temps…
{ Physique: Hayden est de physique particulièrement fragile. Une santé qui laisse un peu à désiré, il a de graves problèmes cardiaques auxquels il n’a guère le choix de prendre gare, sa vie même en dépendant, sans compter cette étrange maladie, sans nom, qui ronge son âme un peu plus à chaque jour. La peau un peu pâle, il ne semble effectivement pas très en forme. Le visage encadré par une épaisse chevelure, vaguement bouclée, d’un bun foncé, dont il aime prendre soin. Son regard est tout particulièrement perçant et présent. À croire qu’il n’y a, chez lui, que ce détail qui compte. D’un vert émeraude, il pose sur les gens des yeux dune rare intensité, comme s’il s’accrochait désespérément à sa vie qui filait entre ses doigts à petit feu.
Sinon, Hayden est de physique non pas désagréable, ni plaisant à voir. Un peu trop maigre, voilà tout. Il possède toutefois ce look un peu plus agressif, plus sauvage. Plus musicien que simple gars qu’on croise partout. Pas chique, avec un style un peu délabré. Chanteur à ses heures, il possède aussi la voix pour, bien qu’il ne l’exploite pas correctement.
{ Plus grande peur: La peur de sa propre mort à laquelle il sait ne pouvoir échapper éventuellement.
{ Famille:D’origine Allemande, il fait mine de ne plus reconnaitre sa famille biologique. Famille dont il n’eut d’ailleurs que connu la mère. Mère qui l’eut abandonné et oublié. Aujourd’hui, il demeure avec deux merveilleuses personnes qu’il considère comme ses propres parents, demeurant avec eux depuis l’âge de trois ans.
{ Histoire:
«Promenons nous, dans les bois... »Et pourquoi ce silence toujours plus oppressant chez la femme, autour du gamin qu’elle tenait par la main. Elle sentait le corps de sa progéniture trembler, l’entendait renifler, mais ne l’écoutait ni geindre ni parler parce qu’il ne disait point mot. Il soupira, elle semblait fatiguée. L’enfant ne comprenait pas trop, il était trop jeune. Tout juste capable de se déplacer par lui-même. Effectivement, le jeune garçon n’était âgé que de trois ans et avait mis jusqu’à il y a peu avant de marcher. Les médecins disaient qu’il avait quelque chose. Il était fragile plus fragile que les autres petits garçons de son âge, bien que, d’un autre côté, beaucoup plus solide. Mais ça, au fond, il n’y avait que la mère qui savait. Elle tourna la tête, sa longue chevelure brune se déposant sur ses épaules. Elle sourit et répéta, cette fois dans la langue natale de l’enfant : «Gehen wir, in Wäldern spazieren...» Aussitôt, il leva la tête vers elle, dardant sur la femme ses grands yeux vert émeraude, avec cette vague d’angoisse pointant dans le fin fond de ses pupilles sombres de minuit. «Mutti? » lâcha enfin la petite voix de l’enfant. La femme sourit, et sans un mot, poursuivit sa route. Elle s’avança ainsi, en chantonnant toujours la même chanson, toujours les même sons, toujours les mêmes tons. Toujours les mêmes mots, surtout. À un tel point que cela demeurerait gravé dans l’esprit du gamin jusqu’à la fin de ses jours. «Gehen wir, in Wäldern spazieren, während Wolf aber da pas ist... So der Wolf, da war, äße er uns... Wolf bist du da?”» Ils marchèrent ainsi un moment, dans la nuit, jusqu’à l’aube. Jusqu’à ce que pointe devant eux cette ferme misérable. Et la maison familiale de la ferme leur apparu. La femme s’approcha avec le gamin. Il lui tendit un petit panier de fruit et lui indiqua de rester la, l’embrassant sur la joue, puis s’éloignant, malgré les murmure de l’enfant, à contre cœur pour ne plus se retourner. Et le gamin demeurait là, inconscient de ce qui se passait. Des lumières s’ouvrirent à l’intérieur de la demeure au toit rouge et volets blanc. La lourde porte de bois qui servait d’entrée principale s’ouvrit, diffusant sur le frêle corps de l’enfant sa lumière et sa chaleur. On pu voir les larmes cristallines rouler sur ses joues lorsqu’il tourna la tête dans cette direction. Une femme de la cinquantaine s’avança, s’approchant de l’enfant. Cherchant des yeux quelqu’un qui était peut-être avec lui. Personne. On l’avait laissé là? De bon coeur, la femme l’entraina à l’intérieur. Le couple était Américain de souche. Aussi changea-t-il le nom de l’enfant pour le leur, suite à l’adoption qu’ils firent. Il ne fut plus considéré Allemand, dès lors, mais bien Américain. Aussi ne demeurèrent-ils pas plus de deux ans là-bas. Ils retournèrent à Boston. Aux US. Le gamin y grandit donc là, pour ainsi dire. On ne comprit jamais pourquoi on l’eut abandonné ainsi. Lui savait. Sans un mot à ce sujet, il vivait près d’eux, apprenait à grandir et à apprécier ces gens qui furent bon envers lui. Pourquoi? C’était très simple… Il développa très jeune son don, sa mutation. Sa mère n’avait que chercher à le protéger de la cruauté du monde. Rien de plus. Rien de moins. Il l’avait deviné et ne s’en était pas plaint. Aussi apprit-il à taire ce don qui n’appartenait qu’à lui et à lui seul. Et bien qu’il se sente fort désœuvré dans ce geste, il ne pouvait se permettre de faire autrement. Il se l’interdisait. Il vivrait ainsi, point. Même s’il s’y échappait. Les gens ne s’en rendaient pas vraiment compte. Parce que son don n’était pas exactement direct, que cela ne se faisait pas voir que c’était lui qui le provoquait. Heureusement pour sa personne, d’ailleurs. Surtout lorsque les nouvelles commencèrent à exploser que les mutants étaient des êtres dangereux. Il eut encore plus peur de se dévoilé lorsqu’il sentit les conflits. Pourquoi? Pourquoi…? Ne demeuraient-ils pas tous sur cette même terre? Sous ce même ciel? Éclairés par ce même soleil? Dormant sous cette même lune? Marchant dans cette même mer de pensées? Réagissant dans ce même monde? Alors… Non, il ne comprenait pas. Et tant qu’il ne comprendrait pas, il n’évoluerait pas comme les autres. Il garderait tout pour lui… Par peur de devenir un monstre, sans doute… Vers ses dix ans, on découvrit qu’il était malade. Jouant dans le parc avec des amis, le gamin s’effondra soudainement, sans qu’on ne comprenne réellement. Lorsqu’il fut examiné, on découvrit une malformation cardiaque qui obligerait à une opération. Évidemment, ce n’était pas si évident que cela. Pour commencer, il lui fallait un donneur. Et comme Hayden avait un peu trop bon cœur, dès qu’il en avait un et qu’il se rendait compte que quelqu’un d’autre en avait peut-être un peu plus besoin que lui, il le lui cédait. C’était comme ça… Peut-être finirait-il par se rendre compte, un jour, qu’il en aurait vraiment besoin et qu’il serait trop tard… En plus de la maladie cardiaque, on décela un autre problème chez lui. Toutefois, comme on n’avait jamais vu cela au paravent, ou si, mais que sur 1 cas sur 20 000, elle ne possédait, pour ainsi dire, pas de nom. Et dans les cas le patient ne tenait jamais bien longtemps. Lui faisait un peu exception. Il semblait réussir à tenir face à elle, et en survivait même très bien, aussi étonnant cela pouvait-il être. Les symptômes différents d’un cas à l’autre, tout ce qu’on pouvait dire était qu’en fait, les effets de la maladie en question étaient toujours les mêmes. La mort éventuelle du patient. Elle le gruge par l’intérieur, détruit son intérieur jusqu’à ce qu’il se mette à cracher le sang, jusqu’à ce qu’elle ne perce ses poumon, puis finalement, n’atteigne le cerveau qu’elle réduisait à néant. À ce moment, il devient un légume, incapable de réagir par lui-même, ne valant même plus la peine d’exister. Et il continua son chemin ainsi… Maladies et maladies sur le dos et le corps, il semblait l’éradiquer tant bien que mal, bien qu’elle ressorte parfois, créant chez lui d’atroce souffrance interne, qu’il contenait autant que possible pour qu’on ne s’inquiète pas pour sa personne. Il commença à développer un goût pour la musique vers ses onze ans. Un goût qu’on ne lui expliquait pas vraiment. Du jour au lendemain. Comme ça. Et il poursuivit sa route ainsi. Vers dix-sept ans, il commença à jouer un peu dans les petits cabarets coin, faisant tant bien que mal pour gagner son existence et venir en aide à la famille qui l’avait adopté. Parce que ses ‘’parents’’ commençaient à vieillir et a avoir du mal à s’occuper un peu de tout. Du coup, et bien… Il faisait ce qu’il pouvait pour leur venir en aide, en même temps. Il fit ainsi… Jusqu’à aujourd’hui… Jusqu’à ses dix-neuf ans et des poussières… Et après? L’avenir ne le disait pas, malheureusement.
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« Comment avez-vous connu le Forum ?: Top site
« Tait-toi...» Il entendit le rire cinglant. Il l’avait découvert. Il l’avait mis à jour et cela agaçait particulièrement le jeune musicien. Pourquoi? Mais pourquoi avait-il seulement fallu qu’il soit là? Il détestait les journalistes. Ils étaient tous beaucoup trop curieux à son goût. Maintenant? Ho, mais maintenant qu’il était piégé comme un lapin dans un piège, dans son trou, traquer par le loup, que pouvait-il y faire?
Lui donner raison.
L’homme plus âgé que lui de quelques années s’avança évidemment. Mais il était trop tard. Il leva la main en même temps qu’un vent sortit dont ne savait trop où. Et lorsqu’il l’abattit sur la joue de l’allemand, le ciel gronda, sauvage, animal, sans respect pour tout être vivant. L’homme souriait et s’écriait :« C’est tout ce que tu fait, le monstre de foire? C’est plutôt foireux! »Non… Non… Ce n’était pas… Ce n’était pas ça. Mais… Mais il le sentait. Ce n’était pas la colère. C’était ce sentiment d’injustice qui grimpait en lui, qui lui hurlait de faire quelque chose. De le faire taire, surtout. De lui montrer qu’il avait raison de le craindre lui, autant que les autres. Pourtant… Il n’était pas un monstre, si? Hayden n’était pas méchant… Si…? C’était effrayant…
Il continuait à parler. Encore. Et encore. Et Encore. Mais quand se tairait-il? Mais quand cesserait-il de déblatérer ses vulgarités incompréhensibles? Ho, il se tairait. Il en ferait en sorte. Lorsqu’enfin le jeune adulte releva la tête, il avait tourné de l’œil. Il sentait son cœur exploser en lui, il se sentait mourir encore plus que d’habitude. Parce que c’était difficile pour lui d’en faire autant. De provoquer tant de chose, de libéré tant de force qu’il dissimulait au plus profond de son être.
Puis, tout explosa. Sans crier gare. Le sol se mis à trembler. On entendait la structure des immeubles qui les entouraient se fragiliser, se fissurer. Et s’il y avait des gens, à l’intérieur? Il ne le faisait pas exprès… Il n’en avait plus conscience. Tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il pensait n’était que chaos dans son esprit désœuvré désormais. Il lui montrerait… L’autre lui gueula d’arrêter. En vain, il n’entendait plus que le rugissement du vent à son oreille. La pluie s’abattit sur leur tête. Brutale. Glaciale. Comme pour leur rappeler qu’elle pouvait se montrer plus cruelle que tout le reste. Elle l’était et elle les détruirait. L’homme parti. Il déguerpit. Parce que cela l’effrayait, sans doute. Ou du moins chercha-t-il à fuir. La puissance des vents fit s’arracher une pancarte, aussi ironique cela fut-il, de pub, annonçant le nouveau poste de nouvelle, à la télé, pour lequel travaillait justement l’homme en question. Il se fit happer par cette dernière. Comme ça, sans pouvoir y échapper. Ho certes, le garçon ne l’avait pas vraiment remarqué. D’ailleurs, il ne saisissait plus rien.
Ce fut ainsi jusqu’à ce qu’il ne s’effondre dans son inconscience. Jusqu’à ce que, trop faible, son corps ne puisse plus rien faire. Ni bouger, ni même penser. Inertes… Peut-être en succomberait-il? Peut-être pas… Mais il regrettait, quelque part, en lui. Il regrettait et se détestait encore plus qu’avant…
Tout ce calme, certes, mais en lui, plus rien n’allait. | |
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