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 Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama

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Belisama Wolftime

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Belisama Wolftime


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MessageSujet: Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama   Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama Icon_minitimeJeu 12 Nov - 0:21

La neige, éparpillement d' âmes meurtries, glacée et solitaire, se réconciliant de part et d'autre afin de mieux tomber ensemble. Et pourtant, ces infimes particules sont elles aussi des être, miraculée de la vie, malgré leurs différences, des centaines de milliers d'atomes s'accrochent, amour pompant et flânant, seul la nature pouvait leur attribuer un tel mérite, même sans se reconnaître, elles finissaient toujours par se réconcilier...

Bella venait de finir sa journée à l'hôpital Psychiatrique de... …. …, il était cinq heures du soir et son dernier patient partait. Après l'avoir accompagné du regard par la fenêtre, le laissant monter dans un de ses taxis jaunes épouvantables, jonchés de neiges et de glace, Elle, du haut de son gratte-ciel, contemplait ses nuages grisâtre, tournoyant comme un manège ou les chevaux blancs s'animaient grâce à la magie du moi de Novembre.

Bella prit son sac en cuire de vache, son manteau noir également en cuir, prit l'ascenseur pour une des premières fois de sa vie.
Entre le gris ocre et le jaune vomit, elle hésitait dans tous les cas à brûler le papier peint franchement dégueulasse. Heureusement que son bureau était mille fois plus profitable et beau!
Elle s'y imaginait immédiatement pour taire son impatience caché au fond elle...
moquette noir, lit, chaises cuir bordeau, miroirs solides aux plafonds, et fenêtres ouvertes sur la grande artère de Central Park...quel magnifique endroit vaste et apaisant!

Elle sortit de ses songes, la sonnerie de l'alarme sonna, indiquant un feu à l'étage... rez-de chaussé... rien de pire que de se moquer de vous alors que vous être enfermé dans le pire des endroits possible... l'étage sentait la pisse enfermé et la sueur moisie, Bella se boucha les narines, et força sur la porte coincée devant l'avant dernier étage, la porte ne cédait pas, elle continuait à forcer la porte, et s'engouffra dans le couloir sombre ou résidait les escaliers, ce fut avec joie qu'elle les prit!

Maudite journée! Elle ne pensait qu'à une chose, se préoccuper l'esprit ailleurs... à vrai dire, il y a tellement de chose à New-York que l'on est vite fait de gaspiller vite le temps qu'il nous est impartit.
Elle avait besoin principalement de calme, d'un autre univers, baigné dans la sureté et le monde esthétique... Elle sortit du bâtiment, respira l'air froid, délicieux et pure de la neige amoureuse.
Enfin libre! La nuit se présentait de façon à se que les voitures et les bâtiments furent recouverts d'une brume d'argent, donnant un flou particulièrement agréable pour des yeux sensible à la beauté de la nature. Elle entreprit la direction du musée, croisant quelques part des prostituée malfamées dans de sombres ruelles, quelques unes mutantes, dont elle était leurs psy, d'autres femme qu'elle méprisait de tout son corps et de toute son âme.

La neige était de plus en plus abondante, elle devait écarter maintenant chaques pieds afin de ne pas tomber dans l'enivrante sublimité que représentait les flacons de neiges, se reconnaissant à eux, chutant sans sécurité dans un monde instable, basé sur les violences et les contraintes d'une société trop perfide pour des mutants trop neutres, elle changea de trottoir en manquant de se faire écraser, elle s'arrêta au milieu de la route, répondant à la provocation du chauffeur au taxi, se retourna vers le conducteur, et tel une brise légère et meurtrie, séduit par son reflet, fit un vite tour de main sous son manteau qu'elle tenait, et envoya la voiture dans le feu ROUGE.
Satisfaite et silencieuse comme une panthère blanche, elle entra dans le musée, l'homme de l'entrée lui faisant un geste de la tête afin de lui passer le bonjour, comme à son habitude.

Madame n'allait pas au caisse, le musée était gratuit pour elle, amie du conservateur de l'établissement, les personnes de cet endroit la connaissait, lui faisait rarement la bise, par risques et périls. Elle marchait et perdait son regard sur chaques tableaux, véritable source de beauté et d'expression romantique, mélangeant la Nature et l'Homme au point ou les deux ne fassent qu'un.

Elle se laissait griser par les formes, les couleurs et les expressions des femmes peintes sur les tableaux, entre séduction et sensualité des déesses Romaines, tels Venus ou Estia ..

elle restait debout, entourée par la foule, les gens s'oppressaient autours d'elle comme des vautours bavant, attendant l'éloignement de danger afin de se procurer leur festin du soir. Elle voulait rester encore un peu devant cette magnifique peinture, mais le malaise de la foule la prenait petit à petit, elle décida de retourner vers la peinture un peu plus tard....elle continua alors sa route, marchant dans les couloirs, atteignant ainsi le deuxième étage, ses bottes répercutant sa cadence, gracieuse et fragile à la fois, continuèrent à répéter l'écho de sa précipitation vers la statue du Bernin Apollon et Daphnée... elle resta bouche bée devant cette nouvelle acquisition de l'œuvre, ne serait-ce pour la prochaine exposition sur le Bernin...restant subjuguée par la beauté de la sculpture, elle ne sentait plus les paparazzis qui lui léchaient les bottes, ni même les autres personnes à coté d'elle.

Cependant la foule l'obstruait de plus en plus et elle du encore une fois changer d'œuvre et de lieu afin de ne pas succomber à ses faiblesses physiques, ainsi, elle se retira et changea une dernière fois, se dit elle de place, elle ne marchait plus droit, la fatigue et la maladie l'emportait, la laissant dans ses funestes pensés la dévorant de l'intérieur, enfin de compte, pour se venger, elle recula du troupeau et essaya de s'entre-apercevoir dans le cadre du tableau, peine perdu!
Horrifié par son erreur, ne voyant plus du tout la peinture, elle refusa d'en supporter d'avantage et alla s'assoir sur le banc, et attendait qu'une brèche se créée afin de pouvoir les faire fuir...
après quelques minutes d'attente, son moment de gloire approcha, la femme à la poussette se dirigeait autre part, lui laissant un insignifiant reflet de verre, elle sauta sur l'occasion, et tel une lionne au zèbre, elle fit apparaître en parfaite illusion, autours de ces ignominieux touristes une salle de dojo, ou se distinguait rouleaux à os en métaux, brèche de flamme et haches virevoltantes de droite à gauche sans arrêts.

Satisfaite, elle regarda la scène se passer sous ses yeux, et ne fit rien pour arrêter le massacre, seul une personne attisait son regard et la rendait chaleureuse malgré ses idées funestes et compliqués, elle l'observa et comprenait qu'il ne s'agissait pas d'un homme comme les autres...
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Jonothon E. Starsmore

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MessageSujet: Re: Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama   Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama Icon_minitimeJeu 12 Nov - 23:28

'Si j’avais su avant tout cela, qu’avoir franchis ces portes en cette nuit de Novembre était ma plus grosse erreur, je m’en serais vivement abstenu.'

Il fait tellement froid aujourd’hui, les oiseaux ne gazouillent plus dans les arbres de Central Park, le vent hivernal vient nous mordre la peau, implacable et sans scrupules. Il fait froid aujourd’hui, le soleil se fait timide, tamisant New-York de sa lumière blanche bloquée par la dense couverture de nuages qui s’accumulent de plus en plus. Décibel passe les grilles du jardinet de sa grande maison en jetant un petit coup d’œil au ciel, puis s’engage sur les pavés, armé de son fidèle Ipod et de son blouson de cuir favoris. L’ombre arrive, calme, menaçante. La nuit commençait à tomber, les réverbères s’allumèrent illuminant joyeusement les rues qui noircissaient à vue d’œil.

Il fait froid aujourd’hui, le soleil se couche et les portes s’ouvrent. Tous les humains, misérables, stressés et toujours pressés s’affèrent à avoir un taxi et de sortir de leurs grandes tours de verre où ils restent, parqués dans de petites boites toute la journée. Elevés en batterie ils produisent du mal-être. Mais ledit mal-être Jonothon ne semble pas le connaitre. Jo revêt toujours une peinture chatoyante pour cacher toutes les failles de son armure, se laissant voir solide et implacable. Et cette image restera tel elle l’eut fait, depuis toujours. Jusqu’à ce jour…Rien n’a changé, tout est identique, à la même place et dans le même ordre. « Métro, boulot, dodo. »

Un bâillement silencieux au milieu de la foule qui s’agite, Jonothon prends le temps de vivre. De vivre ? Non, de s’éveiller serait plus juste. Il avait passé la journée au lit, à ne pouvoir se réveiller. Il avait passé une veille si agréable pourtant, il avait pris une dose, puis deux… Pour enfin essayer d’oublier tout ce qui s’était passé et qui revenait sans cesse au galop. N’importe où, n’importe quand. Une odeur, un son, une image. Tout pour lui rappeler l’enfer dans lequel son premier amour l’avait envoyé. Il lui avait littéralement explosé au visage. Manquant presque de la blesser. Elle celle qu’il aimait plus que tout. Qui l’a repoussée à cause d’un simple trou dans le torse et un manque de mâchoire qui n’avait même pas empêché Jo de communiquer. Quelle chienne. Il la garde en tête, encore et toujours. Les cheveux blonds des femmes qu’il croise sont des pieux qui terrassent le mutant tel le vampire. Il n’y arrive pas à s’en détacher. Il lutte toujours sans pouvoir y arriver. Il est même devenu fou, fut un temps. Mais après tout, qui pourrait l’en blâmer. Mais il l’a trouvée la solution. Onéreuse solution, mais qui fonctionne si l’on l’utilise avec précaution bien que cela ne soit absolument pas légal…

Les mains dans les poches et son bonnet Ripcurl sur la tête, Jono avançait sans vraiment savoir où aller. Sa main ripa sur un morceau de papier, plus froid que le reste de la poche, il s’arrêta net sans crier gare se prenant par la même occasion un type qui semblait être un homme d’affaire à la vitesse à laquelle il marchait ainsi de son super costume et sa mallette de cuir. L’homme n’avait pas même pris le temps de se retourner, il était pendu à son téléphone.
Jo sortit donc le bout de papier qui s’avérait être un prospectus pour une exposition. Comment avait il pu arriver là ? Jonothon ne le savait pas. Néanmoins, l’adresse attira fortement l’œil du mutant, qui n’était enfaite qu’a deux rues du Musée en question. Quelque chose de froid lui tomba sur le nez et levant la tête au ciel, il s’aperçut que la neige avait recommencé à tomber. Jonothon emboitât le pas en direction de l’exposition voisine.


Il arriva enfin aux portes de verre qu’il passa sans jeter un regard à personne. Il s’arrêta aux caisses, passage obligatoire en réalité. Il sortit un billet de 20, attrapa le coupon et s’en alla sans demander son reste. Jonothon retira son bonnet humide, laissant à découvert son crâne rasé l’avant-veille. Les mains toujours dans les poches et le Mp3 allumé, il pénétra dans ce qui semblait être le coin des peintures, qui ne l’intéressèrent pas vraiment. Cependant il prit le temps de lire toutes les petites pancartes qui se trouvaient ça et là. Il s’était retourné, à sa plus grande crainte, le musée grouillait de monde. Chose qu’il ne supporte absolument pas. Agacé et irrité il se dépêcha de monter à l’étage dont des clients descendaient en furie, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. A l’étage il ne se trouvait quasiment personne. L’espace des sculptures, forme d’art qui l’intéressait déjà un peu plus. Il avait passé des heures au British Museum de Londres en Angleterre, à la partie Egyptologie notamment, peuple dont il admirait toute l’histoire. Mais peu importe, ici il n’y avait pas tout ça. Mais il y avait bien autre chose.

Il traversa un couloir –vide- Avant d’entrevoir de longues.. Haches pendantes qui se balançaient de gauche à droite. Il fronça les sourcils, déviant le regard pour une seconde après voir que des flammes s’échappaient par endroits. La tentation de tourner les talons et de s’en allée était bien présente, la fainéantise dont il fait preuve également. Mais, X-men oblige, il se devait d’aller voir. Quelle plaie. Il n’en avait pas du tout envie. Marchant presque à reculons il s’approcha de la pièce piégée, regardant les quelques visiteurs coincés entre les obstacles. Défiant toute logique, le regard de Jo n’avait pas été
Attiré par les objets mobiles de la salle, mais par quelque chose d’immobile, une femme. Une belle femme même. A son gout en tout cas. Il s’adressa à elle, sans ouvrir la bouche. Restant là, statique lui aussi, les mains dans les poches.


« Il n’est pas prudent de rester là. Mais je suppose que tu en es la cause.. »
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Belisama Wolftime

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MessageSujet: Re: Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama   Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama Icon_minitimeDim 15 Nov - 23:45

La concentration, statue indéfinissable lorsque l'on sait que notre corps répond à cet angoissante matière, ne plus pouvoir penser à quoi que ce soit, rester dans une bulle de sagesse ou l'on est prise avec ses pensés.
Et malgré toutes ces connections établis afin de créer une illusion parfaite, BElla ne put tenir plus longtemps ce dojo intrinsèque à ses pensés, droite comme un poteau électrique, cheveux ébouriffés et secoués par la force de son illusion, elle tourna doucement la tête vers l'inconnu, comme pour mieux observer l'intrus et le dévisager...
entre muscles assaillis de toutes parts et peur se lisant dans ses mouvements brefs et sa respiration saccadés, Bella pouvait être amplement satisfaite de son mauvais tour.

Rejetant un regard vers le miroir, elle fit disparaître temporairement l'illusion, jouant à une épilepsie de couleurs et de formes , laissant ces quelques touristes dans leurs folie respective les faisant s'assembler dans le coin là-bas, le plus reculé de toute la salle, dans l'obscurité prenante de la salle.


*maudit X men, je saurait te faire évacuer de cet enfers ou se réunissent poison et inconscience!*


Elle pensait tout bas, afin de ne pas affoler le jeune homme, plus qu'attirant,son air militaire s'opposait à un corps féminin, jeune et fragile, pensa t-elle, mais elle se méfiant, car X men tel qu'il était, car, elle l'avait deviné, un humain n'aurait pas su apprécier son aura, ni son don, il serait vite partit en courant comme un dératé en hurlant, et Bella aurait vite fait de lâcher sur lui toutes illusions de serpents, tigres et autres dangers déchaînés.

Mais il n'en fut rien, absorbé par son ego, et la valeur que représentait cet inconnu à ses yeux, Bella attendait, parfaitement immobile, puis, lança un large sourire au bord de ses lèvres, bouche entre-ouverte, répondant à l'excitation que mesurait l'X men, elle lui adressa un regard fantasmatique, remplit de feu et d'excitations. Elle retourna sa tête, cheveux dans le vent, et toujours avec la même expression, s'adressa aux touristes, recroquevillés sur eux, apeurés et à la limite, empilés les uns sur les autres...

«  Fuyez pauvre mortel! Vous ne valez pas la pierre asthèque ni même le fleuve sacrée, ni la beauté horrifiante de la nature ni l'illustre statue d'Apollon, vous n'êtes que poussière et vous le resterez! »


elle, dans son habit en deuil, tourna sur elle même, se fixa sur le miroir et fit disparaître le dojo, d'où l'absence des dangers, les humains, tapis et pétrifié par la peur qui les rongeaient, criaient de surprise, ou d'excitation, enivrant l'envie d'en finir au plus vite chez notre confrériste, mais elle s'abstient et au lieux de faire un mouvement dans sa gracieuse paresse, elle renvoya ses yeux et sa tête vers eux, cheveux flottants retombant, pleins de grâces et de douceur sur son épaule couvert de son pull noir et dans une parole qui allait créer l'ambiance mortuaire provoqué par celle ci, elle leur adressa un dernier regard avant de leur dire un mot, afin qu'ils puissent, dans un affolement générale, partir du musée...

«  Bouh! »

les gens hurlaient, tapaient des pieds, se poussaient pour finir par terre, et se relever par instinct afin de ne pas succomber à leur destin funeste...
Dans un amusement infini, qui durerait pas plus de une minute, Bella imagina aux travers des miroirs, un univers emplis de cratère, de fusions de lave, toujours en illusion, seuls les tableaux trahissaient son illusion, dont seul les mutants conscient de leurs pouvoirs pouvaient apprécier et reconnaître,
trop occupée à faire évacuer son microcosme, Bella ne s'occupait plus même de l'être qu'était l'humain, même la femme à la poussette était à sa merci, et d'un revers de main, la fit disparaître au fond d'un cratère, avec d'autres personnes, deux jeunes en l'occurrence, ceux dont l'art n'intéressent pas et dont le genre défaitiste agace chaque êtres vivants de ce monde.
Une fois toutes les personnes évacués, plongés dans une folie perpétuelle, ou rêvant de leur chute dans le volcan bouillant, alors qu'ils étaient par terre à pousser des cris de folies et de d'effrois, créant une entière satisfaction à notre psychiatre en herbe.

Ce fut à un moment précis et seulement à ce moment qu'elle sortit de sa folie dévastatrice, en croisant le regard flamboyant de l'X men, radieux et éternel regard restant gravé dans sa mémoire qu'elle arrêta tous ce raffut.
Était il énervé? Mélancolique? Sur le point d'intervenir? Allait il lui faire la leçon ou repartir comme un lâche vers les escaliers en bois....couloirs dangereux en bois dont le plafond était recouvert de peintures rupestres et de miroirs...

affichant un sourire dévastateur et provocant, elle gagnait le peu de distance qui la séparait de l'inconnu, elle tourna vers elle même, ne rompant pas le regard, afin de lui faire comprendre sa fureur et sa détermination, elle posa élégamment son manteau en cuir sur le banc, recula de quelques pas, et lui fit comprendre qu'un duel en ce lieux ne pouvait pas s'exclure des moyens de sortir de cet endroit calme, dont l'ambiance devenait pesante, mais agréable à sentir;
la motivation qui la poussait à agir ainsi était son sens du savoir, elle ressentait tous le pouvoir du mutant au travers de son jeune corps, une énergie différente, électrique plus qu'autres chose, ce qui l'attirait et lui imposait à ne pas sciller la flamme transparente qui joignait les deux mutants.

Mais toujours dans cette même position, véritable statue vivante, dont aucuns détailles ne pouvaient s'échapper de ses yeux enflammés, elle soupira fortement, car elle savait dorénavant qu'elle avait l'obligation et le devoir de combattre, pour ses amis confréristes, pour sa propre sécurité,sa fièreté et surtout son honneur.
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Jonothon E. Starsmore

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Jonothon E. Starsmore


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MessageSujet: Re: Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama   Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama Icon_minitimeMer 25 Nov - 4:48

Usé. Usé par les Hommes et le bruit qui rend fou. Usé par cette femme et par les hurlements incessants. Fatigué par la peur qui ronge l’âme des visiteurs qui criaient à s’en décrocher les poumons. Jonothon n’avais qu’une envie. –Se retourner. – Mais il ne pouvait pas, lui aussi piégé par quelque chose, piégé entre son statut d’X-men protecteur de la race humaine et mutante et la vie des humains qui ballotait entre la vie et fatalement, la mort. Incapable de se retourner, il devait faire quelque chose, tendis que les innocents, ceux qui nous fuient, nous craignent et nous renient pour certains, sont là à ses pieds. Mais à qui la faute ? A en juger par l’attitude de la femme, la sienne visiblement. Une folle de plus dans un monde que l’on ne comprend plus, que personne ne comprendra jamais. Jo soupira à l’écoute du discourt de l’autre folle qui déraillait complètement. Mais il aurait pu en rire, elle balance ça a l’assemblée après un sourire comme si de rien n’était. L’X-men aurait pu hurler de rire, se fendre la poire mais rien ne vint, même pas un coin de bouche le levé en signe d’amusement. Rien. Cette fille l’ennuyait autant que les présentateurs télés sont barbants. Cependant il la fixait, sans savoir pourquoi, elle dégageait quelque chose d’autre sous cet excès de rage et de folie. Il n’en pouvait plus d’entendre les gens hurler. Ces cris le ramenèrent à la frappante réalité. Celle qui le désigne comme monstruosité, et cette fille qui l’est bien plus. Pour la race des hommes les mutants sont pareils, mais pour les mutants, leurs congénères sont bien plus que différents. Tendis que Jo faisait ses premiers pas vers celle qui sera probablement sa plus grosse erreur, la pièce redevint normale.


Que faire ? Là est la question. Elle n’avait pas été Hostile envers lui, mais envers des innocents. Sans plus attendre, il se laissa envelopper par son voile jaunâtre peu opaque qui émanait de ses mains. Puisqu’il n’avait jamais été confronté à cette situation, aucun risque ne devait être prit. Il s’arrêta a quelques mètres d’elle, essayant de comprendre ses aptitudes. Ce n’était pas une illusion, Jonothon s’en était rendu compte immédiatement étant lui-même capable d’en produire. Tout n’était que mystère autour de cette femme. Puis son regard croisa le sien, de ses yeux lassés et vitreux qui se plissèrent une misérable seconde. Puis la sale redevint comme elle devait être auparavant. Au détail près qu’un groupe d’humains apeurés se trouvaient tous dans un coin, se marchant dessus, piétinant les autres pour être le plus Loin de la belle.


Parce que oui, cette –passez-moi l’expression– Salope est belle, ravissante même. Se rendant compte qu’il trouvait cette folle jolie, il se disait à lui-même qu’il fallait vraiment qu’il arrête les doses. Il baissa la tête, porta sa main sur son front et la fit glisser dans ses cheveux rasée avant de s’adresser seulement aux Visiteurs qui, figés et effrayés par le stupide « bouh » final qu’elle avait eu le courage de dire, bien qu’il soit absolument ridicule voir même, pathétique. Il releva la tête soupirant ensuite. Les cris, couinements et gémissements du groupe étaient devenus bien plus qu’agaçants.


« Ne restez pas là, sortez d’ici..»



Il ne remua pas les lèvres. Les visages des visiteurs se tournèrent vers lui. Jonothon les sentis, leurs regards poignants sur son corps se demandant certainement comment il avait bien pu s’adresser à eux d’une façon si désintéressée de cette distance. Le premier homme sensé qui sortit pris ses jambes à son cou et se rua en direction des pièces voisines suivit de près par quelques autres qui ne ressemblaient plus qu’a des moutons.

Il y a des jours comme ça, où j’ai le pressentiment que quelque chose va arriver. Du coup, j’ai juste une envie, celle de rester chez moi. Mais je n’y arrive pas. C’est trop demandé pour moi. Rester statique au même endroit c’est trop dur, bien trop dur. Rapidement j’étouffe. En général je ne sais pas quoi faire, je sors et je marche. Me fondant dans la foule, sans que personne ne puisse me différencier des Hommes. Mais s’ils sont trop nombreux, là encore j’étouffe. C’est dingue, oui j’ai horreur de la foule, j’ai horreur des espaces clos. Voilà pourquoi en ce soir de semaine je me suis retrouvé ici dans ce musée, avec une folle qui martyrise de pauvres humains qui n’ont rien demandés à personne. La semaine, le musée est vide. Enfin ceci dit, le Week-end aussi. Je le savais pourtant, je le savais. J'aurais du rester à la maison ce soir.


L’inconnue semblait ne plus s’intéresser à eux. Pauvres mortels qui ne valent pas la pierre aztèque ni même le fleuve sacrée ou la beauté horrifiante de la nature, l'illustre statue d'Apollon, et qui resterons poussière blah blah blah. Lui non plus ne s’attarda pas aux cotés de la destructrice d’une affligeante beauté. Il traversa lentement la pièce, ne la regardant pas, ne s’en préoccupant presque plus. Ne comptant certainement pas engager le combat s’il ne se faisait pas attaquer le premier. Il ne savait rien d’elle. Mutant vagabond, neutre ou dans le pire des cas membre de la confrérie. Mais cette dernière hypothèse il chassa bien vite de son esprit. Elle est bien trop charmante pour être de la confrérie. De ses pas lents et assurés Jonothon passa devant la mutante puis il replaça le deuxième écouteur Skullcandy dans son oreille et remit en marche son Ipod. Il avait tout de même pris soins de ne pas trop s’approcher d’elle au cas où cette dernière déciderait de lui sauter au cou. Jo avait tout de même pris le temps de jeter un œil aux différentes œuvres de la pièce, détaillant que vaguement ce qu’elles pouvaient représenter. Etrangement, il n’avait que cette fille en tête. Arrivé à l’autre bout de la salle, il s’apprêtait à passer le seuil des portes coupe feu. Cependant son pas se fit hésitant, il s’arrêta même quelques secondes. Il tourna la tête pour la regarder du coin de l’œil. C’était à elle qu’il s’adressait maintenant. Sans que ses lèvres ne bougent, d’une « voix » qui se voulait calme et détendue. Curieusement, Jonothon Evan Starsmore était tout sauf détendu.


« C’est à causes de mutants comme toi qu’ils nous haïssent. Ne recommence pas. Ce serait regrettable. »
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Belisama Wolftime

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MessageSujet: Re: Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama   Complainte pour une déchirure... Jolly Jumper Vs Belisama Icon_minitimeJeu 3 Déc - 23:33

la salle était vide, recouvrant l'odeur immonde de l'humain passager, elle s'arrêta, et de loin, elle savait qu'il allait faire une remarque désobligeante, cétait en son devoir de le faire...elle le laissa alors divaguer dans son rôle de petit « sauveur pathétique » mais toujours à l'écoute.... ne vit pas ses lèvres remuer et pourtant des sons en sortis... des sons perceptibles qu'elle comptait bien garder en mémoire...

« C’est à causes de mutants comme toi qu’ils nous haïssent. Ne recommence pas. Ce serait regrettable. »

En effet, sur ces derniers mots, Bella recula de la vitre,s'adossa contre le mur blanc tranquillement et s'en alluma une, malgré les alarme à incendie, bien décidée à se détendre après ce dur labeur.... les alarmes à incendies, elle ne les avait pas oubliés, bien au contraire, elle décidait de les laisser sonner quelques minutes pour affoler tous les gens de l'étages supérieurs, laissant l'X men de son coté pour le moment, elle voulait s'extraire de son ennui quotidien... quelque chose l'attirait malgré tout et prit le temps de le contempler de loin.... silencieusement et en dehors de toutes pensés raisonnées, l'imaginant sans doute torse nu, en train de lui brûler sa cigarette sur son omoplate, à lui griffer le buste et le mordre en laissant s'écouler quelques larmes de sang entre ses muscles assaillis de souffrance...

elle ne favorisait aucunes approches, rien, juste le piéger, le laisser s'empêtrer dans ses fils soyeux, brillants chatoyants....elle prit un air hautain, supérieur, aspira sa cigarette, se tourna vers la vitre d'un tableau... n'ayant jamais fait cela auparavant, elle était déjà satisfaite de l'excitation que cela lui produisait. Elle imaginait...un bal de diamant, avec des femmes uniquement, toutes animales, attirée par le sang frais de l'homme et du sexe, toutes ouïe fine développée ainsi que les canines, déchirant les chairs les plus glacées et durs.

les pourpres, sang, dorée et émeraude se mélangeaient gracieusement comme un noël enchanté, des guirlandes de rose flottaient ici, dans les cheveux, accrochés aux chevilles et autours des cous, ces bêtes étaient carnivores, et aimaient la présence du sang chaud, elle s'arrêtèrent toutes en même temps, posant le regard sur l'homme de la sale, toutes le cou gonflé à bloc, les pupilles dilatés, les naseaux frémissants, les griffes rétractées, excitées par le liquide gourmand qui les appelait... et le sexe...

Bella n'attiraient pas ces amazones, de loin, elle préférait se taire contre son mur, avec sa clope, car les personnes de l'étage d'au dessus arrivaient, elle le sentait, elle humait le fort parfum de cologne arriver depuis l'escalier, les humains allaient en prendre pour leurs grade et c'était bien fait pour eux!

Un massacre, une orgie allait se passer sous ses yeux, et elle préférait s'écarter de tout cela, manipulatrice à souhait, elle s'avança vers l'escalier d'où le bétail humain s'arrachait, puis tout en frôlant dans une grâce inégalable le jeune x men, s'arrête à coté de lui, toujours la même contenance sacré dans ses yeux, la même expression divine et soyeuse, sans crier gare, et aussi par confiance en elle et par instinc féminin qui ne la trompait pas, elle prit doucement le casque des oreilles de l'inconnu afin d'y susurrer pour quelques instant des mots qu'elle jugeait inutile mais satisfaisant au vue des circonstances actuelles...

< ils haïssent le pire, le meilleur, le voilà, une trentaine de femmes-anthropophages-amazones qui n'attendent que ça.... je ne les arrêterais qu'à la fin, ne vous y mêlez pas, ce serait fâcheux pour un jeune damoiseau qui semble aussi sublime que mystérieux...>

elle y laissa un souffle glacée mêlée d'extase et d'envie, toujours avec la même légèreté, elle reposa l'écouteur dans la main de son propriétaire, toujours le regard fixe, respirant la santé et le pouvoir, détourna la tête cependant et attendit que tous ce beau monde soit descendu pour monter dans les marches menant au troisième étage, l'endroit, ou elle le souhaitait, et abjurait l'idée que l'inconnu vienne se délivrer de ses angoisses et curiosités, elle se réfugiait dans le couloir allumé de toute par,

son ombre se mirant dans les reflet des cadres du plafond, elle courrait vite afin de préparer le terrain, ses talons ne touchant à peine le sol chaud du musée, ne laissant aucuns bruits sortir de son corps, ni de ses affaires... elle aurait apprécier voir le carnage des amazones à sa juste valeur, regarder tous ces misérables humains mourir sous ses yeux de lunes, en souffrant, goûter aux multiples plaisirs oculaires qui s'offrirait à l'étranger....

elle frissonna, qu'adviendra t-il s'il mourait? La terre serait débarrassé une fois de plus d'un x men, chose qu'elle appréciait ardemment, sauf pour sa propre curiosité et soif de conquête, hésitante, elle ralentit donc, arrivée sur le palier, non essoufflée, mais songeuse et raisonnant...

< mais qu'est-ce qui serait regrettable? >

qu'il s'en mêle sans doute, un x men d'une tel carrure, pensait elle ne pouvait peut être pas grand chose face aux incisives de ces femmes... après tout, X men oblige, il essaiera de tout améliorer, de la retrouver et peut être même, de LA tuer.... elle aimait cela, reprit la marche, comme si de rien n'était, et entendit des bruits provenant de l'étage inférieur... des cris et bruissements sourds se mêlaient à des «  AH! » des « OH » … … ces amazones! Géniales étaient elles! Joueuse un jour puis tueuse en retour... de véritables génies!

Bella avançait sur ce troisième étage, ne laissant paraître uniquement sculpture et papyrus... pas le moindre signe de miroir dans le coin

< mince... … … je vais m'amuser... je sens que ça va m'user...<

comprenant son erreur, inquiète mais pas énervée ou terrifiée comme aurait pu l'être n'importe quel confrériste démunie, elle favorisa l'attente, en fin de compte, détaille qui lui échappait, le plafond de cette sale était recouvert de miroir, et avec un peu de chance, les toilettes également... elle devra jouer serrer cette fois, le regard constant dans la lune, comme à son habitude... elle devra tenter d'être un peu plus subtile et user de ses talents naturels...
elle se retourna, au milieu de la sale, car du bruit émanait de l'escalier, en prenant appuis sur ses talons et aussi grâce aux miroirs, elle pouvait, tous sens à son paroxysme, observer une ombre noir, s'avancer vers cette sale, elle se rassurait, malgré tout, elle allait peut être dans un futur proche, mourir de la main d'un homme incroyablement charmant, dans tous les cas, physiquement et pas humain...

prenant une posture digne de la reine Élisabeth, droite, souriante, charmante, elle attendait que l'être vienne à sa rencontre... :db:
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