Russe et Rencontre [PV Piotr]

La soirée s'annonçait fraiche et douce, une soirée d'automne banale pour la Grosse Pomme, une soirée chaude pour quelqu'un comme Sorcha qui venait d'un pays où c'était l'hiver à l'année et qui avait été habituer dès son jeune âge au climat les plus aride et extrême.

Il faisait encore suffisamment doux pour que les fenêtres du petit salon où elle s'était installer soit ouverte sans incommoder personne. Et de toute façon, on se méfiait un peu de cette nouvelle. On l'observait, et on avait commencer certaine tentative de rapprochement, mais sans plus. Elle était froide et étrange, et les élèves préférait réserver leur jugement.

Ce qui convenait pour l'instant à la jeune Sibérienne. Elle en profitait pour observer à la dérobé tout le monde et réfléchir sans être déranger. Il lui fallait entrer convenablement dans un rôle qu'elle n'avait encore jamais joueur et sur une grande période de temps, avec des télépathes dans la place. Tous cela rendait la missions beaucoup plus difficile.

Mais Sorcha était un soldat, elle faisait ce qu'on lui demandait et ne contestait pas les ordres.

Se soir, elle avait sorti l'un de ses livres sur l'autodéfense, un livre en Russe, pour qu'il y ait moins de chance que l'on puisse lire ce qu'elle lisait. Elle savait que les X-Men avait un Russe avec eux, mais elle avait entendu dire qu'il était parti en visite dans sa famille, ce qui faisait qu'elle n'avait pas tant de crainte qu'on la voie lire un manuel avancer de défense. Quoi que Logan l'avait évaluer et savait qu'elle était excellente et la théorie n'était pas la pratique, mais se livre se voulait quand même dans son personnage de Jeune Russe Riche...

Piotr était rentré plus tôt que prévu et se sentait assez abattu. Il n'avait pas pu voir sa petite sœur, son petit "flocon de neige" qui était parti pour la semaine.
Il s'était fait une joie de revoir sa famille et la ferme de son enfance pendant cette semaine que Tornade lui avait accordé. Elle avait bien vue que le jeune Piotr avait le mal du pays et que pour qu'il se re concentre sur les cours, il fallait qu'il se ressource auprès des siens.
Là-bas, il retrouva, père et mère mais pas sa petite Illyana. Sa mère lui avait dit qu'elle était parti la semaine chez une amie d'école, mais pour quelle raison étrange, Piotr ne la croyait qu'à moitié. Il la savait de santé précaire et s'étonnait que ses parents ne la laisse partir ainsi.
Toutefois Piotr passa une semaine agréable et ne laissa paraître son inquiétude aux yeux de personne.

Errant dans les couloirs de l'institut, le jeune athlète allait se défouler à la salle de gym, pousser un peu de fonte pour se calmer, quand en passant devant le salon, il vit à travers la porte entre baillée une nouvelle recrue assise dans le grand fauteuil de cuir. Piotr s'arrêta et l'observa quelques instants. Un bon livre calmait également un esprit en ébullition, aussi bien que des altères. De plus, étrangement, Piotr avait envi de parler de son mal être. Et une oreille extérieur au problème était l'idéal. Il fallait juste savoir si la demoiselle avait l'intention de l'écouter.

Sorcha tournait légèrement le dos à la porte, signe de confiance, ou en elle même, ou en l'institut.
Le géant entra sans un mot et vint se placer derrière la lectrice.
Ses yeux s'arrondirent en voyant le livre. Une fois la surprise passée, il sourit et s'approcha de la nuque de Sorcha.

- L'auto défense! Je peux t'enseigner le Judo si tu veux? Mais dis moi! Tu parle, écrit et lit le Russe couramment?

[édité]

Sorcha n'avait confiance en rien ni personne, sauf elle-même, dans le cadre de ses capacités, mais jamais plus. Une vie sans identité réel, avec du danger même quand elle dormait, ne cultivait pas la confiance. Elle n'avait jamais eu de liens avec qui que se soit, sachant très bien qu'elle était une arme, unique, mais une arme malgré tout, au main de ses tuteurs. Surtout maintenant que son père avait trahi.

Elle avait de bon oreille et entendit Piotr approcher avant même qu'il en soit en vu de la porte, mais elle fit comme si elle n'en avait rien à faire ou comme si elle n'avait rien remarquer. Elle voulait qu'on la crois détacher et froide, qui ne s'intéresse pas à grande-chose, même si elle était doué en tout. Le genre de fille qui ne menace personne et n'a rien à faire des mauvais coup des autres.

Elle tendit l'oreille sans en avoir l'air et tourna une page. Elle sentait le mutant qui approchait dans son dos, elle sentait son regard sur elle, un regard qui semblait neutre, au bruit de ses pas normaux, mais lourd. Quelques chose pesait sur la personne qui approchait, autant qu'elle marchait sur son territoire et donc, c'était une personne de l'Institut.

Pourtant, la voix avec un accent Russe la surpris. Justement la personne qu'elle aurait préféré éviter de croisée avant d'être préparer. Cela ne pouvait être que Piotr. Elle ne daigna pas lever le nez de son livre. Pas tout de suite, il fallait attendre un peu avant de créé un liens. Il lui fallait garder son image.

Pourtant, elle répondit un Russe, sans aucune trace d'accent.

"//C'est simplement pour passer le temps. Tant qu'à lire quelques chose autant lire un livre qui soit utile.\\"

Une voie froide, sans intérêt, basse et dure. Comme seul le Grand Nord Russe pouvait en faire d'une jeune fille. Comme seule la plus dur des vie et des éducations pouvait en former.

Elle n'avait pas lever la tête de son livre et tourné nonchalamment une page. C'était un livre sur les comparaison entre les divers style d'art martiaux, les forces et les faiblesse, les moyens de les contrer, les forces et faiblesse des uns envers les autres. Un livres étrange pour une jeune fille de 16 ans, mais pas si étrange vu le pays d'où elle venait et sa nature de mutante.

¤ Bin je repassaerais pour la discrétion! Elle n'a même pas sursautée! Elle a confiance en elle, c'est sûr.¤

Piotr, fit le tour du fauteuil et se présenta face à l'élève. Après un légé salue de la tête, il s'assit sur le fauteuil voisin.

- Je m'appelle Piotr Raspoutine, mais tu dois le savoir! Toi tu es Sorcha, je crois?

Continuant de regarder la jeune fille, Piotr essayait d'analyser son comportement, comme on lui avait apprit à l'institut.
Fermée dans son livre, la belle semblait éviter le géant, comme si elle ne voulait pas lui parler et l'éviter. Le peu qu'il connaissait d'elle était les bruits de couloirs qui circulaient de bouche à oreille par d'autre élèves. Sorcha était concidérée comme une fille froide et distante et aux yeux du Russe, cela s'avérait vrais.
Peut être ne voulait t'elle simplement ne pas être dérangée et encore moins écouter les histoires de Colossus. Ne voulant pas la braquer à la première rencontre, Piotr allait se lever et s'en aller, quand il décida de forcer tout de même les choses. Sorcha était jeune mais avait déjà la beauté Slave des femmes Sybérienne et Piotr était comme envouté par ce visage de porcelaine.
Il n'avait plus vraiment envie de se confier, mais il aurait simplement aimé la connaître un peu plus pour mettre un terme aux bruits de couloirs et rumeurs qui courraient sur la jeune Russe.
Peut être que tous ceci n'était qu'une façade derrière laquelle la belle cachait quelque chose de plus profond?

- Je suis du sud de la sybérie, près du lac Baïkal. Tu connais cet endroit?

Piotr avait répondu comme Sorcha, dans leur langue natal pour essayer de briser la froideur de la belle.

Tout était une question de rapport humain, d'action réaction. Rien d'autre, elle le savait depuis toujours, tout comme elle savait avoir gagner la première manche dans leur rapport et tout comme elle savait devoir gagner avec plus de subtilité par la suite pour l'amener où elle avait besoin que leur relation aille. Elle savait laisser glisser ses oreilles dans les conversation et il n'avait pas été dur d'amener les autres à parler du jeune Russe devant elle, ils étaient du même pays et elle se forçait parfois à retrouver un peu plus son "accent" quand elle voulait des information sur lui.

Elle attendit donc de voir quelle serait la réaction de son compatriote à son manque de réaction flagrant. Quand il passa devant elle, elle nota son corps bien sculpter, un corps du Nord, un corps de dur. Elle nota sa façon de se déplacer, son regard sur elle et sut qu'elle avait une possibilité d'aller encore plus loin. Elle le regarda s'assoir, elle l'analysait par devers ses long cil noir, tout en donnant l'impression de lire le livre qu'elle avait lut des centaines de fois, mais relisait souvent, après ses séances de combat, pour comparer ses propres expériences au remarque du livre.

Elle fini par doucement refermer le livre et lever ses magnifiques yeux gris, presque cristallin, sur le X-Men.

"//Je suis effectivement Sorcha de Staël.\\"

Sa voix s'était faites moins distante, mais pas de beaucoup. Elle parlait d'une façon cultivé et aristocratique, les De Staël était l'une des dernière grande famille Aristocrate de Russie, les seuls à avoir collaboré avec les Communiste et à avoir conserver quelques acquis. Du moins, jusqu'à la mort du patriarche, un mercenaire très en demande. La présence de l'enfant au état-unis, seul héritière de cette fortune, donnait lieu à beaucoup de question.

Les yeux posé sur lui, son attention toutes sur lui, on pouvait voir la beauté sauvage et féline qu'il y avait en elle, le danger aussi qui couvait en dessous, comme chez beaucoup d'enfant de leur pays, vieilli trop vite par la dureté du climat et des hommes de chez eux. Celle qu'il avait prit pour une enfant, les yeux baisser sur son livre, était presque une femme, seul quelques petit détaille la maintenait encore dans l'adolescence.

"//Je connait.\\"

Elle semblait attendre de savoir ce qu'il lui voulait avant de décider si elle allait partir ou rester. Tout en parlant, une mèche de ses long cheveux noir lui avait doucement tombé dans le visage et elle la remit délicatement en place, son regard toujours posé sur Piotr.

"//Je suis de l'île de Severny.\\"

Severny était le territoire le plus au nord de la Russie, dans le cercle article, cette île était dans entre la mer de Barents et celle de kara, séparer par le détroit de Matotchkine de l'île de Loujny. Cet île appartenait à un groupe de riche entrepreneur Russe, dont le père de Sorcha avait parti avant de mourir.

Jouait elle avec lui? Sorcha seule le savait. Mais le géant semblait tout petit face à son regard hypnotique. Piotr n'était pas une science, mais il ne croyait pas au coup de foudre. De plus, elle était vraiment très jeune.
Délicate, féline, dangereuse. Ces trois adjectifs résonnaient dans la tête de Piotr. L'air de rien, il s'adossa dans le fauteuil en passant ses larges mains dans ses cheveux comme pour s'extirper de l'attache que la Russe avait sur lui. Elle semblait le sonder comme il avait voulu le faire lui même.

- L'ile de Severny! Je connais de noms mais je n'y suis jamais allé. J'ai grandi dans une ferme et n'ai jamais vraiment eu le temps de voyager. Le travail était omniprésent et... Enfin cela ne t'intéresse sûrement pas.

Piotr évitait le regard de la belle pour ne pas retomber sous son charme et semblait s'intéresser aux livres rangés sur les étagères autour de lui.

¤ Qu'est ce qui m'arrive! Pourquoi je me sens si faible devant elle? ¤

Piotr se leva et alla fouiller sur les étagères. Cet éloignement était nécessaire pour poursuivre la conversation. Trouvant l'ouvrage en question sur une étagère bien au dessus de lui, il le saisi et souffla pour retirer la fine pellicule de poussière qui s'y accrochait. Caressant la couverture, il ouvrit la première page et sourit.
Revenant vers la jeune fille, il lui tendit.

- Tiens! Je ne sais pas si tu connais, mais comme tu as l'air intéressé par les arts martiaux, je te propose d'y ajouter celui là qui viens de chez nous. C'est le Systema! Cela viens d'un art martial du X eme siècle qui a été reprit à l'ère Soviétique pour créer le Samoz.

Cette petite diversion avait fait du bien au colosse d'acier, il semblait reprendre confiance en lui.

Sorcha ne jouait avec personne, elle n'avait pas su se mots suffisamment longtemps pour cela. Rien n'était un jeu pour elle, tout était stratégie et travail. Sorcha ne savait rien de la joie ou de la véritable souffrance, son monde n'était que travail. Travail et obéissance. Elle était une arme, qui n'avait jamais eu le droit à ses états d'âme, ni as une véritable identité.

Elle le regarda bouger, elle ne le quittait pas des yeux, de ses yeux si profond et pourtant si léger. Elle voyait son trouble et si ce n'était pas la première fois qu'elle voyait ses troubles, c'était la première fois qu'une personne les refusait pour autre chose que de ne pas être son instrument. Il avait en lui quelques chose qu'elle n'avait pas eu dans sa vie, de la douceur.

"Je n'ai pas dit que sa ne m'intéressait pas."

Toujours cette voix froide et superficiel et pourtant si intelligente. Elle était repasser à l'anglais puisqu'il ne semblait pas vouloir parler en russe.

Elle le regarda se lever, son regard un peu moins dur, plus superficiel, tout comme sa voix. Comme si elle réservait son jugement, comme si elle se refusait à aller plus loin peut-être aussi. Quand il lui remit le livre, elle le regard quelques secondes dans les yeux, ses mains prenant le livre. Quand elle le prit, ses mains frôlèrent celle de Piotr, pendant qu'un tout léger sourir se dessinait sur son visage. Un sourire qui ne rejoignait pas ses yeux, mais un sourire malgré tout.

"Merci."

Rien de plus, pas même dans ses yeux, si sombre et à la fois clair. Des yeux trop profond et trop vieux pour une jeune femme de seize ans. Mais après tout, ils n'avait que trois ans de différence et Sorcha commençait à voir les avantage d'avoir cet adolescent, pas encore tout à fait un homme sur bien des points, plus près d'elle. Si elle planifiait bien, il pourrait devenir un allié et un rempart solide conte les autres qui pourrait vouloir la déloger.

S'asseyant dans le fauteuil, Piotr se frotta la main, là où le belle l'avait touché, comme si il la touchait lui même. Il se sentait mieux et avait un peu moins de mal à regarder Sorcha comme si le lien hypnotique se faisait moins fort. Il la trouvait toujours aussi fascinante et dangereuse surtout pour une fille de son âge. Dans la tête du géant, une chose était sûr, elle ne voulait pas se confier et son comportement avait de quoi alimenter les bruits de couloirs comme il se faisait.

- Tu n'as pas dit que ça t'intéressait pas, mais tu n'as pas dit que ça t'intéressait non plus. Moi personnellement j'aimerais en savoir un peu plus sur toi, mais quelques chose me dit que c'est pas gagner! Je me trompe? Je ne suis pas psy et je ne veux pas que tu me dise tout de toi maintenant, mais j'avoue que tu m'intéresse... enfin je veux dire pas physiquement... euh! J'veux pas dire que tu me plais pas, mais.... bon laisse tomber! Ce que je veux dire, c'est que j'aimerais que tu te sente plus à l'aise parmi nous et que tu côtoies les autres. Quand je te regarde, j'ai l'impression que tu travail, que tu cherche à analyser tout le monde.

Son œil brilla quand germa dans son esprit une idée. Les yeux rivés dans ceux de Sorcha, Piotr se pencha en avant d'un seul coup et lui saisie les deux mains, approchant son visage du sien.

- Que cherche tu, ici?

Sorcha avait déposer son livre sur la table basse proche et avait mit celui que Piotr lui avait amener sur ses genoux, sans l'ouvrir, délicatement. Elle ne l'avait pas quitter du regard, et rien ne semblait lui échapper, ni son trouble, ni sa main où elle l'avait déposé. Si Piotr avait rencontrer les jeune femme aristocrate d'avant la rébellion, il en aurait reconnu les manière de Sorcha, mais elle était la dernière de ses aristocrates, la dernière à avoir encore des terres.

"Ce que je cherche Piotr?"

Elle avait eu une façon de prononcer son nom, une façon douce et russe de le dire. Une façon que personne ici, de se côté de l'Atlantique ne le prononçait. On lui donnait du Métalovitch, du Peter, du Piotre, mais personne ne le prononçait comme elle venait de le faire.

"Peut-être simplement le calme, un endroit où on ne s'attendra pas de moi que je me plante ou tout autre chose que l'on attend de ceux qui ont hérité une grande fortune à mon âge."

Et ce pouvait être vrai, il y avait suffisamment d'amertume dans cette phrase pour que se soit vrai.

"Peut-être que j'analyse les autres pour me protégé. Je n'ai nul envie d'ami américain vautour."

Elle avait du être habituer à avoir des amis pour son argent et son nom. Beaucoup l'avait en effet essayer depuis qu'elle était en Amérique. Aucun n'avait réussi.

"Je n'ai pas été vers les autres, mais je n'ai renvoyez personne qui soit venu vers moi."

Cette phrase pouvait s'adresser à lui seul, elle s'était pencher un peu en avant et son regard s'était fait juste une touche plus insistante. Juste une touche moins froide.

"Et toi, que cherche-tu de moi?"

La question avait été posé avec beaucoup de douceur, et elle s'était rapprocher. Elle ne semblait pas prendre plaisir au fait de le torturer, mais quelques chose en elle semblait la rapprocher de lui. Dans cette phrase, elle avait mélanger une touche de peur et de douleur de la trahison avec de l'espoir. Elle s'était rapprocher et sa main était maintenant toute proche, mais sans le toucher.

Les yeux dans les yeux, Piotr cherchait une once de vérité dans les paroles de la belle Russe. Les réponse données avaient permis de comprendre quelques facettes cachées de Sorcha et il croyait la comprendre un peu.
Une riche héritière, autour de laquelle gravitait toutes sortes de personnes intéressés par son argent et la notoriété qu'elle représentait.

- Tu pense que tous les Américains sont des vautours? Ne crois tu pas que certains aimeraient te connaitre pour ce que tu es et non ce que tu représente? Comme moi!

L'attitude de Sorcha prenait un nouveau tournant et le colosse s'en rendait bien compte. Cette fois ci. Elle n'était pas pour lui déplaire, mais était elle réelle ou calculée. Par contre elle avait réussi à le déstabiliser une seconde fois avec sa dernière question qui était très personnelle.
Il ne le savait pas vraiment lui même, si ce n'est qu'à l'instant, il aurait aimé l'attraper, la serrer contre elle, l'embrasser et se laisser abandonner à ses caresses douces et félines.
Que cherchait elle à faire passer? Son ton avait changé et son assurance c'était estompée. Elle paraissait troublée par sa propre question et avait certainement peur de la réponse de son compatriote.

- Je... Je ne sais pas encore ce que j'attends de toi? Peut être une amie sincère, qui ne me prenne pas pour un vautour ou quelqu'un d'intéressé. Ou peut être plus!

Piotr ce leva d'un coup et fit quelques pas dans le salon. Il avait besoin de recule par rapport à ce qui était en train de se passer. Très nerveux, il était loin de son caractère tranquille et posé.

Au fur et à mesure de son personnage, elle voyait le Russe changer. Si loin de son pays, si seul parmi ses gens de culture différente, il était vulnérable, surtout à elle, une compatriote qui semblait aussi exiler que lui. Elle continua de le regarder, sérieuse, envoutante. Son sourire avait disparu, mais pas complètement. Dans un pays où le froid et la dur vie vous façonnait, les sourires était rare, mais pas les regards. Et son regard était presque trop bavard ou pas assez.

"Je n'ai pas dit qu'il l'étaient tous, mais sa ne veux pas dire que je doivent aller vers eux sans les comprendre."

Elle le regarda, elle voyait sa faiblesse, son léger mouvement vers elle, ses doigts qui avait sembler vouloir l'attraper.

"J'ai besoin de temps, j'ai besoin de les comprendre."

Il se leva, marchant pour chasser son trouble, mais elle savait maintenant qu'il était dans ses filets. Un guide et un protecteur contre les autres. Les télépathe y penserait avant de la toucher, pour ne pas le blesser. Et étrangement, elle se dit qu'avec une bonne formation, il pourrait devenir plus qu'un bouclier temporaire. Si ses pouvoirs était aussi fort que les autres l'avait laisser entendre, il pouvait être très prometteur, avec la bonne dose de manipulation.

Sorcha n'était encore qu'une adolescente et cette amitié spontané, d'un jeune compatriote pas tellement plus vieux qu'elle la troublait. Bien qu'elle ne l'admettrait jamais et était trop bien dresser pour que cela ait un impact sur sa mission autre que de vouloir le recruter.

"Je ne t'ai pas prit pour un vautour Piotr."

Un peu de tristesse maintenant. Elle se leva doucement et s'approcha.

"Nous sommes deux compatriote perdu dans un pays étranger. Ne pouvons nous pas être plus que de simple ami?"

Une question si anodine, si douce. Elle était maintenant toute proche de lui. Elle lui avait posé presque timidement une main sur le bras du colosse, une main douce et fraiche, à peine un effleurement, mais elle l'y laissa.

Piotr regarda la main pale de la jeune Russe sur son bras et y posa la sienne, la recouvrant complètement. Il se retourna pour lui faire face et lui saisit les deux mains. Son cœur s'emballait et il avait terriblement chaud. Cette sensation était nouvelle pour lui, jamais il n'avait ressentit ça.

- Je crois que j'aimerais beaucoup être plus, mais tu es si mystérieuse que je ne sais pas si tu ressent quelques chose pour moi? Lorsque je te regarde, moins maintenant, mais tout à l'heure, j'avais l'impression que tu voyais plus en moi un allié pour t'aider plutôt qu'un amant. Tu es déroutante, mais c'est ce qui m'attire vers toi!

Ponctuant sa phrase par le geste, il se baissa et l'embrassa tendrement. Contrastant avec son physique de géant, Piotr faisant preuve de douceur déconcertante et entre ses bras la belle Sorcha ne ne ressemblait pas à un petit animal apeuré.
Relâchant la belle, il lui sourit.

- Je crois que nous avons passé le stade d'ami! Il est encore temps de faire machine arrière si tu le désire. Dis le moi et nous ferons passer ce moment pour une faiblesse du à notre éloignement de la Sibérie!

Afin de lui laisser le temps de réfléchir sans l'inciter, Piotr la lâcha à regret et s'essaya sur la table derrière lui. Même s'il s'éloignait il gardait les yeux posés sur la belle.

Sorcha sut qu'il était à elle quand il mit sa main sur la sienne et à quel point quand elle leva doucement les yeux vers lui. Un volcan faisait rage dans son regard bleu glacier. Elle ne fit rien et cela était un encouragement en sois. Elle ne retira pas sa main. Elle se laissa embrasser, espérant un brasier, comme ses compatriote était réputer pour l'être ou comme ses brutes qu'elle avait du séduire, mais il fut si doux qu'elle en fut quelques peu déçu.

Mais elle sentait ses muscles qui résistait à l'envie de la prendre et de la déposer sur la table. Elle le laissa se presser un peu contre elle, calant légèrement sa silhouette contre celle du colosse. Elle aurait pu sembler menu dans ses bras, mais aussi, pour un œil averti, à un serpent lové contre un ours.

"Dois-je vraiment répondre de cela?"

Sa voix était une invitation, froide et mystérieuse. Son regard gris était comme un aimant. Elle le savait, elle savait comment attirer les hommes à se perdre. Ce n'était pas première fois et pour elle, ce n'était qu'un outils comme un autre.

"Après ce qui viens de se passer?"

Quand il s'éloigna, à regret, elle laissa sa main glisser doucement contre son corps, la baissant doucement.

"Ne suis-je qu'un égarement?"

Une question posé trop doucement, et elle fut elle-même surprise de la pointe de douleur qu'elle dut refouler. Jamais elle ne se laisserait aller à la faiblesse d'aimer.

Elle ne l'avait pas non plus quitter des yeux, pas plus qu'elle n'avait bouger. Elle le regardait et se serait suffisant, elle le sentait. Elle ramena doucement la main qu'il avait tenu vers le haut, la serrant doucement, comme pour retenir le souvenir, dans son autre main.

Elle n'avait pas non plus prononcer son nom, comme pour lui laisser le choix. Comme pour ne pas l'obliger, mais juste au bon moment, elle le sorti.

"Piotr."

Juste ce qu'il fallait de tristesse et de retenu. Dit de la façon si particulière qu'elle avait de le dire. On aurait dit deux amant de longue date et pourtant, il venait de se rencontrer.

Elle était très forte, experte pour enserrer dans ses filets sa proie et serrer si doucement que la dite proie ne puisse s'échapper, ou qu'elle s'en aperçoive trop tard. Piotr allait en faire les frais. Sera assez fort pour retourner la situation à son avantage et faire en sorte de mettre en confiance la tueuse Sibérienne et lui faire abandonner son objectif.

L'accent employé pour dire son noms le fit frissonner. Était ce de plaisir ou de peur, il n'en avait cure. Seul l'instant présent comptait, rien d'autre en dehors de cette pièce ne pouvait l'intéresser. Il retrouvait l'insouciance de sa prime jeunesse, lorsqu'il était avec Illyana dans sa ferme natal. Pourtant il voyait poindre à l'horizon une ombre à ce fabuleux tableau. Il en était conscient, mais il était encore noyé dans le regard profond de Sorcha et de sa voix envoutante.
Sa voix, ses réponses, c'était cela l'ombre qui venait gâcher le reste. La jeune élève avait le don pour répondre indirectement, sans vraiment donner de véritables explications aux demande du colosse. Que des réponses qui n'étaient autres que de nouvelles questions, de nouvelles interrogations destinées à embrouiller ou à contourner les premières.

Le visage de Piotr, jusqu'à lors doux et envouté, ce fit plus dur, plus menaçant, sans toutefois devenir inquiétant. S'approchant de la jeune fille, il l'attrapa par les épaules et s'approcha de son visage. Son ton avait changé également, il était sec et autoritaire.

- Moi je t'aime! Ca parait tôt pour le dire, mais je crois que je t'aime! Mais avant d'aller plus loin, OUI, je veux que tu réponde franchement à mes questions! Alors! Que ressent tu pour moi? Attention! Réfléchis bien à ce que tu va répondre!

Sorcha était habituer à la rudesse, le climat, la vie, l'amour, les proie, tout cela était rudesse dans sa vie. Elle avait vu l'affrontement dans le regard de Piotr, son frisson quand elle avait prononcer son nom. Il y avait quelques, même en elle, qu'elle tentait d'écarter. Quelques chose née de sa différence, de la différence d'ici et de l'éloignement. De la mort de son père peut-être aussi, et très certainement de sa vie sans aucun sentiment et de l'adolescence.

Elle ne bougea pas quand elle vit la violence dans ses yeux, quand le volcan se déchaina. Volcan si froid et quelques chose mourut dans son regard. La toute minuscule lueur d'espoir, qu'on ne pouvait apercevoir dans ses yeux qu'à se moment si fragile où elle s'éteignait. Elle était redevenu la professionnelle.

"Que veux-tu que je fasse? Que je me jette à tes pieds. Ce n'est pas ainsi qu'on m'a éduquer."

Une toute petite douleur, vite refouler. Il n'était qu'une cible, peut-être même qu'elle se lasserait de lui.

"Tu veux la vérité?"

Sa voix était devenu plus douce, le regard gris dans le bleu, elle semblait si fragile dans ses bras, prête à se casser. Elle venait d'arrivé, elle avait perdu son père, perdu ses repères. Elle s'était accrocher à lui, si fort, si protecteur, plus facile à comprendre. Plus facile à aimer. Mais aussi, quelque chose en plus, comme si elle n'avait jamais eu de vrai douceur.

Leur visage était si proche, la violence en lui si forte, elle eu un mouvement souple qui amena ses lèvres contre celle de Piotr...

Piotr ferma les yeux et laissa Sorcha répondre à sa façon. Ses lèvres délicates, douces et fermes à la fois aux gouts sucré comme une gourmandise étaient un pêché. Mais quel pêché!
Piotr la saisie sous les bras sans décrocher ses lèvres des siennes, la souleva à sa hauteur, se retourna et la coucha sur la table sur laquelle il était assit.
Était ça la réponse qu'il voulait entendre? Sûrement car il semblait convaincu par ce qu'il "entendait". Sa main droite se posa sur la joue de Sorcha, repoussant une mèche de cheveux rebelle et sépara à regret sa bouche de celle de la belle. Le regard de Piotr en disait long sur ses sentiments, mais il ne voyait pas que celui de la tueuse ne reflétait que ce qu'elle voulait faire voir à son amant. Avec une douceur qui contrastait avec la minute précédente, le colosse laissait ses mains aller et venir sur le visage et le cou de Sorcha dans un ballet de caresses qui auraient pu faire fondre bien des cœurs.

- Pour rien au monde je ne voudrais que tu t'agenouilles devant moi, ni devant personne, d'ailleurs. Ton éducation est l'opposé de la mienne, mais elles ont beaucoup de point commun. Nos parents ce seraient certainement bien entendu. Pauvre ou riche quelle différence?

Piotr se releva, laissant sa belle allonger sur la table. Elle semblait tellement vulnérable et pourtant!
Jetant un oeil vers la porte du salon entrouverte pour s'assurer que personne ne les regardaient, l'x-men posa ses deux mains sur la tables, de chaque coté du visage de Sorcha. Sa voix ne portait plus d'animosité mais elle sonnait la sincérité.

- Oui, je veux la vérité!

Cette homme, à peine un adolescent par bien des côté, était différent de tous ce qu'elle avait connu et elle en avait connu beaucoup, de différente façon, mais lui, il était tellement éloigner de ce à quoi on l'avait former. Il ne se laissait pas prendre à ses filet, il lui faudrait se mouillé.

Elle se laissa étendre et caresser, son corps épousant celui du Russe. Elle ne comprenait pas la douceur, les hommes qu'elle avait conquis, même à 14 ans, avait été dur, c'était des hommes qui convoitait, mais qui n'aimait pas. L'Amour n'avait jamais eu de place dans son univers.

Elle ne répondit pas à sa première question, elle n'en demandait pas. Elle resta, délicate et fragile, sur la table, ses vêtements moulant son corps trop parfaitement, sa jupe fendu laissant voir ses glabre jambe, tel une statut de porcelaine. Tel une elfe noir des légendes slaves.

"La vérité c'est que l'Amour n'a jamais eu de place dans mon univers."

Tellement vulnérable.

"La vérité c'est que jamais quelqu'un n'a prit une tel place dans mon coeur si rapidement."

Une vérité, Sorcha savait jouer sur les mots, elle n'hésitait pas à mentir si elle n'avait pas le choix, mais savait combien les mensonges pouvaient être dangereux.

"Si tu dois m'abandonner pour qui je suis et qui je ne peux être, aime-moi au moins une fois, que j'ai un souvenir de douceurs à chérir dans ma solitude."

Le dernier piège, le plus subtile. Il ne pourrait la chasser de son esprit si il cédait et ne pourrait se regarder dans le miroir et se sentirait redevable si il la repoussait. En parlant, elle avait solidifier les ombres pour qu'elle ferme doucement la porte et la bloque. Personne ne les dérangerait, personne ne viendrait détourné Piotr d'elle dans se moment critique.

Comment pouvait il douter un seul instant de la véracité de ses propos. Peut être, était ce les mots qu'il voulait entendre depuis son enfance. Ces mots qu'il avait entendu dans ses rêves d'enfants, sortir de la bouche de la femme qui aurait partagé sa vie. Mais jamais dans ses rêves il n'avait imaginé un femme enfant si belle, abandonnée à lui, désirable et désireuse de le prendre dans ses filets. L'utopie de Piotr n'était pas la même que celle de Sorcha.
Pauvre colosse et son esprit simpliste qui croyait que toutes les personnes mal intentionnées et les mauvais mutants se trouvais à l'extérieur de l'institut, comment pouvait il savoir qu'il allait enfin se laisser aller à la passion d'un amour sincère avec une menthe religieuse, prête à le dévorer et le consumer vivant. face à sa belle, le jeune mutant buvait ses paroles.

Il serait temps d'y remédier! Personne n'a le droit de vivre sans amour. Quoiqu'il te soit arrivée dans ta jeunesse, je veux être celui qui va changer ta vie.

Enlevant son tee shirt, le colosse se coucha sur la jeune mutante et commença à laisser aller ses mains sur le ventre de la belle, caressant le galbe de ses seins fermes et en l'embrassant plus fougueusement que la première fois.

Sorcha savait maintenant qu'il était sien. Il ne pourrait la quitter sans se sentir coupable et elle ferait en sorte qu'il finisse par ne plus pouvoir envisager la chose... Elle n'était pas cruelle, mais on lui avait apprit à être calculatrice. Elle était une arme, rien de plus, mais rien de moins.

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Sorcha était coucher sur le Russe et comme toujours elle se sentait détacher d'elle-même, mais pour la première fois, un soupçon de regret s'était glisser en elle, une certaine mélancolie qu'elle n'aurait jamais du ressentir. Pourtant, si elle partait, elle perdrait de l'ascendance sur son bouclier. Elle ferma donc les yeux pour chasser ses sentiments qui n'avait pas leur place dans le cœur d'une arme. Elle n'aurait même jamais du avoir de cœur. Ce n'était pas sains pour elle, elle qui devrait faire ce qui est nécessaire si on le lui demandait. Elle regretterait le Russe si les choses devait en arrivé là et c'était ce qui la rendait si froide contre elle-même.

Elle avait toujours su qu'elle ne serait jamais autre chose que ce qu'on avait fait d'elle. Son père était mort pour que sa loyauté ne soit pas contester. On ne permettrait jamais à Piotr de vivre si on savait qu'elle avait un attachement, même léger à lui. Elle savait que dès qu'elle serait seule, il lui faudrait méditer pour extirper cette faiblesse de son cœur.

Elle donna alors une légère tape à son amant pour le ramener à la réalité.

"Allez, si on ne veux pas que tous sache comment tu utilise leur salon."

Sa voix était douce, mais si il était attentif, il pourrait presque la sentir au abois. Après tout, elle était nouvelle et pouvait avoir peur des répercussions...

L'amour avait été consommé, Peter avait enfin fini de rêver, et la réalité en était que plus belle. Là, sur la table, Sorcha à moitié nue dans ses bras, il aurait aimé que le temps s'arrête. Cherchant rapidement dans son esprit un mutant capable de faire perdurer ce moment, il se surprit à sourire.
Pour lui, ce moment fugace avait été formidable, mais il avait sentit chez sa partenaire une certaine retenue. Quelque chose qui ne lui permettait pas de profiter pleinement de cet interlude.
Cette impression fut confirmée lorsqu'elle lui demanda, avec une touche d'humour, de ne pas s'éterniser ici. La première pensée qui lui traversa l'esprit, fut qu'elle eut peur de se faire surprendre par un élève ou un professeur, mais à bien y réfléchir, le mal devait être plus ancrer au fond de son être. Il avait sentit un moment qu'elle était prête à se lâcher et puis quelques secondes après, une retenue s'emparait d'elle, elle redevenait distante, froide, calculatrice.

Le géant se dégagea du corps chaud de la belle. Toutes émotions l'avait quitté. Il se refroqua et alla récupérer son tee shirt sur la moquette. Son regard n'exprimait rien, il la regardait, sans haine, sans amour, neutre de tous sentiments.
Il lui restait une carte à jouer. Son as, son atout, son joker, pour essayer de savoir, de comprendre un peu plus ce qui ce passait dans la tête et dans le cœur de Sorcha.

- Le salon est pas mal. Tu veux qu'on squate une chambre libre pour continuer ou on en reste là?

Sa voix monocorde était en parfaite adéquation avec son attitude. Distant, froid, calculateur, comme la belle tueuse.

Sorcha attendait cette réaction, il lui fallait maintenant définir les limites de leur relation, tout en le gardant dans ses filets. Il s'avérait une proie beaucoup plus difficile que prévu, surtout du fait qu'elle n'avait pas pu se préparer comme elle l'aurait du.

Elle avait senti le colosse se crisper. Lui si détendu, il avait tiquer sur son caractère, elle le croyait quand même moins au fait des réalités du monde. On le lui avait décrit, de façon indirecte, dans des conversation volé, comme un utopiste et sa réponse précédente, physique et mentale, lui avait prouvé ses allégation.

Elle le regarda donc se lever, froide, avec juste ce qu'il fallait de tristesse dans le regard. Elle le regardait assise sur la table, encore un peu vulnérable, mais déjà si forte. Comme un masque qu'elle revêt, et s'en était un, qu'on lui avait imposé si longtemps qu'elle ne se définissait plus que par lui.

"Tu sais ce que je suis Piotr."

Encore cette façon de lui parler, si forte et vulnérable à la fois, avec ce soupçon de regret.

"Ne me demande pas plus que je ne peux donner."

Elle se leva doucement.

"Il n'y as en moi nul douceur, nul chaleur, c'est ainsi que je suis et ainsi que tu dois m'accepter."

Elle était maintenant parfaitement debout. Elle fit un pas doucement vers lui.

"Si tu ne veux que cela de moi, alors c'est tout ce que tu aura."

Une phrase dur, mais qui pouvait très bien répondre à la provocation presque déplacer du Russe.

"Mais si tu souhaite plus, il te faudra m'accepter tel que je suis."

Elle lui laissait pourtant une chance, en apparence. Il devrait se conformer à ses règles si il souhaitait plus. Elle savait comment jouer avec lui, cela lui devenait de plus en plus naturel. Les cours de psychologie faisait merveille. C'était la première fois qu'elle jouait d'un tel instrument, mais il lui semblait s'agencer à elle parfaitement. Un jour, elle pourrait le roder définitivement, mais avant, il lui fallait attendre un peu, attendre que POTA prenne contact...

Elle avait entrouvert les bras et s'était rapprocher de sa démarche féline, si proche qu'elle aurait pu le toucher si elle l'avait voulu, mais n'en fit rien, lui laissant toute la décision en apparence.

Les réponses qu'il entendait ne lui convenaient pas du tout. Il préfèrait se voiler la face, se murer derrière une colère non justifié, plutôt que d'entendre ça. Il lui en voulait tellement de ne pas être comme les autres femmes. Non! En fait, il s'en voulait à lui même d'espérer la faire rentrer dans un carquant bien défini où tout serait simple, beau et rose. Mais si elle était comme cela, elle ne serait plus Sorcha. Elle ne serait plus celle qui fait battre son coeur.
Sorcha ne serait jamais une femme facile, attendant au foyer à vacquer à des occupations ménagère. Impossible!

Cette dualité auquelle Piotr était confrontée le rendait fou. L'amour qu'il souhaitait ou l'amour qu'elle pourrait éventuellement lui donner. Tout résidait dans cette pensée.
Pourtant elle était là, devant lui, prête à s'offrir si lui le voulait. Elle toujours sur la reserve. Piotr, généreux, brulait de tout lui donner aveuglément.
Le colosse tendit son bras pour la toucher, pour sentir encore une fois sa peau sur la sienne mais arrêta son geste. Ses yeux brillaient de colère et de tristesse et sa voix plus forte.

- Il y a autant de douceur et de chaleur en toi que dans n'importe qui d'autre! Mais tu les contrôle! Tu contrôle tout! Tout ce qui t'entoure est savament controlé et analysé de peur de je ne sais quoi! Mais une chose est sûr ce n'est pas de moi!

Plus il parlait et plus sa voix se chargeait d'émotion. Plus il était en colère et plus il se mettait à nu.

- Non, je ne veux pas que ça de toi! Je veux tout! Ou alors, je me contente de ce que tu me donne que si tu me le donne sans retenu!

Sorcha regarda la colère de Piotr sans bouger, elle la regarda monter et plus elle montait, plus elle devenait froide. Plus elle devenait forte et lointaine. Elle regardait la colère monter en lui sans jamais le quitter des yeux, sans jamais bouger et pourtant, on avait presque l'impression qu'elle s'éloignait de lui à chaque parole. Plus il montait la colère en lui, plus il pouvait voir la fierté briller dans les siens. Même quand il leva le bras, elle ne le quitta pas des yeux et ne bougea pas.

"Je ne suis pas les autres femmes que tu as connu. Je suis tel que tu me vois, sans artifice. C'est ainsi que ma vie m'a façonné."

Tant de fierté, de froideur et de distance dans ses paroles. Et quelques part, ce n'était pas tout à fait juste un acte. Un tout petit peu de vrai sentiment, et un grand acte pour le garder.

"Tu ne veux pas cela, alors cherche toi une femme qui sera faible et soumise. Mais se ne sera pas moi."

Aucune colère, juste cette fierté froide, cette distance qui semblait grandir. Si il ne pouvait accepter tel quelle était après ce qu'elle avait fait et comment elle l'avait fait, alors il demandait trop d'effort pour bien peu et elle n'avait pas de temps à perdre avec lui. Elle mura son cœur derrière l'efficacité, comme les quelques fois où elle avait eu un petit espoir.

"Sans retenu? Piotr, tu es un havre dans cet intermède, mais je ne pourrai jamais être sans retenu, pas si je veux survivre."

Elle avait remit sa jupe et s'était retourné, elle glissait maintenant souplement ses mains dans son chandail. Sans plus le regarder. C'était sa dernière flèche, et elle avait prononcer son nom comme il le devait, mais tellement moins qu'avant. Comme un nom ordinaire.

Déconcerté, anéantit, Piotr ne savait plus quoi faire. Il avait beau chercher une solution, elle lui retournait en pleine figure avec une désinvolture qui lui était propre. Il la regardait s'habiller, égale à elle même, fermée sans émotion, froide comme une arme dans les mains d'un tueur sans scrupule. le géant marcha dans le grand salon, les mains jointes sur sa tête et tentait une dernière fois d'analyser la situation. Malheureusement il n'en voyait pas. Ses mots étaient des énigmes.

¤ Je suis un havre dans cet intermède! Mais quelle intermède? Le calme avant la tempête! mais quelle tempête? Je n'en sais rien!¤

Il s'approcha de Sorcha et prit sa tête entre ses grosses mains, avec une délicatesse dont il était capable. Il approcha son visage du sien qui avait prit la froideur et la dureté du marbre. Une véritable statue Romaine, magnifique et sans âme.
Sa voix avait reprit un accent doux et chaud et il parla en russe.

- Sorcha! Tu mélange tout! Bien sûr que non, je ne veux pas que tu sois une femme soumise! Je ne saurais qu'en faire. Je veux juste te faire comprendre que tu es en permanence sur la défensive comme si ta vie en dépendait, presque comme si tu préparais un mauvais coup! Moi tout ce que j'aimerais c'est que tu sois moins sur cette défensive et que tu me fasse confiance! Alors je rends les armes avec toi! Tu as gagné! Je me contenterais de ce que tu m'offre, sans rien dire! je t'aime Sorcha!

Il ponctua sa phrase par un long baisé tendre et sincère.

¤ Je suis sûr que tu me cache quelque chose et je saurais trouver et je te libèrerais de son influence. ¤

Sorcha sentait la colère quitter le Russe, pourtant elle en se retourna pas. Elle devait rester forte, lui montrer qu'elle n'avait pas besoin de lui et lui faire sentir combien lui avait besoin d'elle. Elle ne se retourna pas quand il marcha vers elle, ne se retourna pas quand il fut dans son dos. Elle ne tourna la tête que lorsqu'il l'y obligea avec ses mains, restant aussi froide que la glace.

"Et je t'ai dit ce que j'étais et ce qu'était ma vie."

Terriblement froide. Plus encore que quand il était entrer dans la pièce au tout début.

"La confiance est un luxe que je ne peux me permettre, même avec toi. Surtout avec toi."

Elle avait adoucie sa voie. Elle savait avoir gagner la manche.

"On pourrait se servir de toi contre moi. Je ne peux me permettre de faiblesse, sinon je perdrai tout. La vie n'est pas un jeu pour moi et ne pourra jamais l'être."

Même si POTA n'avait pas été dans sa vie, la vie d'une jeune fortune, sans parent pour veillez à ses intérêt était dangereuse. Le moindre faux pas pouvait la perdre et tout lui faire perdre. Avec POTA, chaque geste pouvait la perdre si elle ne pouvait le justifier, si il n'était pas à leur service exclusif.

Elle ne se rebella pas contre le baiser. Mais il resta bien plus froid qu'il ne l'aurait pu si Piotr n'avait pas chercher à la comprendre.

"Je suis la dernière héritière d'une des plus grande fortune de Russie. Il n'y as personne, là dehors, pour veillez sur moi. Personne pour prendre ma défense. J'ai passer ma vie parmi les requins, si je me coupe, ils me dévorreront."

Elle se détacha doucement de lui.

"Si tu m'aime vraiment, alors aide moi à rester forte."

Elle mit encore cette lueur de vulnérabilité dans son visage déterminé. Elle planifiait déjà les drogues qu'elle devrait utiliser pour l'amener à ne plus réfléchir autant sur elle et leur relation. Quelques chose de subtile qui créerait un lien dans son cerveau entre sa présence et la félicité... Quelques chose qui ne devait pas être trop décelable.

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