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 Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake]

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Alexie O'neill

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Alexie O'neill


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MessageSujet: Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake]   Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake] Icon_minitimeJeu 19 Nov - 4:01

Alexie avait fait du shopping toute l’après-midi. Elle avait fait les boutiques sur Times Square et ce, pendant près de deux heures, n’ayant rien mieux d’autres à faire que cela. La jeune femme avait acheté des vêtements en tout genre. Autant des sous-vêtements que des robes chics. Elle avait payé tout ça avec la carte de crédit d’urgence que ses parents lui avaient donné. Elle avait pris soin de le dépenser peu importe l’avis de ses parents et ceux-ci, continuaient de la remplir pour qu’elle soit toujours aussi pleine de crédit. Mais ce fut à l’heure du dîner que tout changea. Le soleil avait atteint son zénith à l’extérieur et le ciel était légèrement ennuagé. La jeune femme s’était retrouvée dans une boutique et avait payé ses choses puis était repartie tout aussi rapidement. Mais lorsqu’elle arriva dans un restaurant chic, elle s’était sentie épiée. Elle était rentrée dans le restaurant et un serveur d’une grande beauté séductrice était arrivé devant elle avec un sourire séducteur. Mais la jeune fille ne fit que le regarder, ne lui rendant pas ce sourire qui pourtant, aurait pu être une bonne chose. Il avait semblé la détailler de haut en bas, surtout du haut. Elle portait une robe noire qui s’attachait dans le cou. Le décolleté en triangle laissait voir généreusement sa poitrine tout en cachant le reste. Celle-ci descendait au quart de sa cuisse étant très courte et dans le dos, c’était presque totalement à découvert. Son tatouage où il était inscrit ‘’Myself’’ souligné de deux courbes était totalement visible sur son côté gauche près de sa poitrine. Elle portait des talons hauts noirs, simples, mais classes.

Elle finit par lui demander s’il pouvait lui donner une table. Il avait acquiescé d’un coup de tête et s’était empressé de lui donner ce qu’elle désirait. Alexie avait aussitôt suivit le serveur et s’était assise croisant sa jambe droite par-dessus la gauche. Elle prit le menu entre ses douces mains et le lu. Quelque minutes plus tard, le serveur revint lui demandant ce qu’elle allait manger. La jeune brunette lui dit qu’elle allait prendre la salade césar avec poulet grillé et un verre d’eau. Il lui refit son sourire toujours aussi bête et reparti rapidement. Encore une fois, cela ne prit que quelques minutes pour voir apparaître son repas devant elle. La jeune Ethera prit sa fourchette et piqua dans un morceau de poulet et le déposa dans sa bouche de manière très sensuelle. Le serveur regarda attentivement. Son regard marron vint se poser sur l’espèce de latino et était très insistant. Il sourit bêtement et gêné et quitta. Environ vingt minutes plus tard, il revint à la demande d’Alexie, elle vint pour payer l’addition, mais celui-ci lui dit que c’était la maison qui lui offrait. Elle lui sourit cette fois, d’un sourire séducteur et très beau, le remerciant de cette gentillesse. Mais un regard se posa sur elle. Un regard qu’elle pouvait ressentir dans son dos. La jeune femme se retourna rapidement, puis marcha jusqu’à la porte de sortie pour finalement s’engager sur Broadway et tourna à la 63e rue. Elle marcha de façon féline et provocante quelques minutes sentant toujours ce regard insistant et détaillant sur elle. Alexie n’avait pas peur, mais qui était-il ? Il semblait mystérieux. Peu importe, son chemin se continua jusqu’à l’Empire Hôtel. Elle avait pris une chambre à Edison Hôtel, mais avait changé pour un plus…..luxueux et un cinq étoiles en plus.

Elle arriva devant la porte d’entrée, un homme lui ouvrit la porte en la saluant d’un coup de tête et lui disant ‘’ Bonjour, Mlle O’neill.’’ Elle lui avait répondu par un hochement de la tête léger et un sourire habituel et si charmeur. La jeune femme arrivait souvent à faire craquer n’importe quel homme. Alexie alla à la réception et s’accota sur le comptoir son sac à main et ses multiples sacs dû à son magasinage, sur le comptoir également. Elle leur demanda de faire monter à sa chambre une bouteille de champagne et deux coupes. La réceptionniste acquiesça et la mademoiselle reprit sa route en direction des ascenseurs. Elle posa son doigt sur le bouton pour faire ouvrir les portes. Toujours ce regard si mystérieux sur le bas de son dos et son cou qui la détaillait toujours du regard. La jeune femme fini par rentrer dans la cage et pesa sur le bouton de la suite présidentielle. Toujours ce qui avait de plus cher et de plus, luxueux. Ses parents avaient beaucoup d’argent et elle vivait avec ça. Les portes se refermèrent et l’ascenseur s’éleva. Au bout d’à peine cinq minutes, elle était arrivée au long couloir. Elle s’engagea dans celui-ci jusqu’au bout et ouvrit son sac à main. Elle y sortit la carte magnétique et la passa dans la porte pour que celle-ci s’ouvre. Dans un déclic, ce fut ce qu’elle fit. La jeune femme ne referma même pas la porte, la laissant grande ouverte. Alexie posa ses paquets sur le divan de soie et s’engagea dans le minibar. Le serveur était venu, déjà, livré le champagne. Malgré ses 19 ans, elle se permettait de beaucoup. Ethera alla à la Salle de Bain et retira ses souliers les laissant traîner sur le sol et défit sa robe la laissant également choir sur le sol. La jeune femme ouvrit la douche et s’engagea sous l’eau. Dix minutes plus tard, elle sortit de la douche et enroula une serviette blanche autour de son magnifique corps. La jeune demoiselle sortit de la Salle de Bain et remarqua une présence. Il était là. Le mystérieux jeune homme qui n’avait cessé de la suivre depuis le restaurant, même peut-être avant.

Elle s’avança dans la pièce principale. Un homme était assis face au minibar, la bouteille de champagne à la main et avait versé dans les deux coupes à champagne. Elle retourna à sa Salle de Bain, reprit sa robe et la renfila rapidement. Ses cheveux n’étaient point mouillés, une douche seulement pour se rafraîchir. Elle revint dans le Salon et regarda le jeune homme en avançant félinement. Arrivé à sa hauteur, elle prit la flûte entre ses mains et marcha jusqu’à la porte pour la refermer. Elle vint prendre place sur le canapé zébré. Elle croisa sa jambe droite sur la gauche, sa robe remontant légèrement. Ses yeux bruns fixèrent l’homme, l’étranger, c’était ce qu’il était en fait. Mais, étrangement, elle ne le voyait pas ainsi. Alexie esquissa un long sourire moqueur. Que faisait-il ici ?

- Vous n’êtes pas très gêné d’entrer ainsi chez les gens. Ce n’est pas très,….courtois. Vous ne semblez pas savoir les bonnes manières. On entre pas chez les gens sans y être d'abord invité, n'est-ce pas ? Alors, qu'est-ce qui vous amène dans ma chambre d'hôtel ?

Ses yeux bruns ne flanchèrent pas. Ils allèrent seulement trouver refuge dans les prunelles de l’inconnu. C’était maintenant à son tour de le détailler. Il l’avait fait toute l’après-midi. Ethera porta la flûte à ses lèvres et en bu une longue gorgée avant de l’avaler et la laisser doucement couler le long de sa gorge. Elle attendait une réponse, mais sans trop le presser.
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Zachary Blake

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Zachary Blake


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MessageSujet: Re: Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake]   Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake] Icon_minitimeVen 4 Déc - 16:24

    Quelle douce symphonie s'échappait du café non loin du trottoir sur lequel il s'était un instant assis. La mélodie humait l'air , la rendait agréable et presque même vivable. C'était une bénédiction que de pouvoir respirer au rythme de son tempo, et ainsi d'enchaîner des pas incertains le long d'un sentier aussi sombre que son propre coeur. Malgré la journée ensoleillée et le tumulte de ces vies pressées et à l'aube de leurs propres morts, Zachary prenait le temps , ce matin, d'apprécier chaque mouvement pure et frais, même issu de l'homme. Tout en se roulant une cigarette à partir d'un tabac frais et parfumé, il ne cessait de regarder, de fixer même une jeune blonde courant ici et là ; à la recherche de la tunique de ses rêves. Il ne pouvait s'empêcher d'hausser un sourcil face à de tels divertissements. Ce matérialisme était quelque chose qui lui échappait: passer sa vie à acheter, à toujours se fatiguer pour acquérir l'objet qui sans cesse se renouvelle et demande de l'argent ne pouvait que lasser. Mais face à lui s'activait une jeune femme, séduisante certes, mais victime d'une société , lui prouvant que l'achat répétitif n'était pas un but lassant, mais au contraire, l'unique divertissement permettant à foule de personne de tenir, de survivre et de sourire encore. Un sourire s'esquissa sur ses lèvres. Il était encore tôt, et déjà la fatigue l'envahissait. Victime d'une dure soirée la veille, il devra se battre contre lui même tandis que son corps se faufilera dans la masse humaine pour suivre la jeune inconnue, qui l'intéressait particulièrement. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle ne le remarque pas. A vrai dire, sans doute cela apporterait il de l'excitation dans ce jeu qu'il venait d'inaugurer dès cette minute. Au moins cette journée passerait elle avec plus de plaisir que ces semaines dernières à réfléchir, et errer dans l'euphorie la plus agréable.

    Il ne tarda pas à se lever, non sans épousseter le costume noir qu'il s'était vêti ce matin. Non pas une marque de coquetterie de sa part, mais l'envie simple et intelligente de passer invisible parmi une foule bourgeoise: car il commençait à connaître les goûts de la jeune femme. Le luxe, l'or, l'argent, le prestige, le pouvoir, l'apparence, l'esthétique... Encore heureux qu'elle possédait bien plus que des apparats! D'ailleurs, c'était bien la raison pour laquelle il la suivrait tout au long de la journée. Elle voudrait déjeuner, ce qui expliquait sa venue à un restaurant. Bien sûr, Zachary ne s'assoirait nullement à table, l'addition était trop coûteuse pour ce que cela valait dans la bouche. Mais de dos, il put admirait la silhouette non sans avantage de la jeune blonde. Ses yeux pétillèrent un instant: il comprit bien vite pourquoi le repas lui fut gratuit. Il n'était pas amoureux du luxe, seulement il comprenait pourquoi cela lui allait si bien. Ca la rendait inaccessible. Enfin, pour quelques heures. Il sentait que déjà elle l'avait remarqué. Sa présence n'était pas des plus discrète, et il se savait encore très maladroit. Surtout qu'il n'avait pas décuvé de la veille. Ce qui l'arrangeait en quelque sorte: cela lui permettait de sortir de son mutisme perpétuel, et pourrait l'amener à assumer son comportement si jamais elle avait le cran de l'acculer face à ses actes. La jeune fille ne tarda pas à sortir du restaurant. Il ne savait nullement où elle allait, mais il espérait réellement qu'elle se poserait chez elle d'ici peu. Il avait besoin de discuter avec elle. De savoir clairement certaines choses, loin derrière ces franfreluches qu'elle se plaisait à acheter. Il n'était pas du genre à tomber sous le charme d'une telle lionne, non, il était si loin , si loin de tout cela.

    « We want information, Information , Information ».. Cette phrase se répercutait dans sa tête. Comme une douce litanie plus exigente encore que n'importe quel ordre divin. Il se sentait si loin de ce tumulte humain seulement ambitieux à l'idée d'avoir toujours plus. Comme si avoir plus permettait d'être plus. Il secoua sa tête à cette idée. C'était réellement un raisonnement absurde et sans aucun sens. Il attendit discrètement dans l'obscurité de la ruelle voisine, et effleura durant quelques instants le calme de l'ombre. Cela le revigora assez pour ouvrir les yeux avec force et ténacité. La jeune femme, elle, venait de sortir et continuait son chemin. Elle l'avait aperçu , c'était certain. Mais lui était derrière, et la poursuivait toujours, cela ne semblait donc pas la gêner. A vrai dire, il ne lui laissait aucun choix. Il n'était plus le jeune enfant souriant, et propice aux accords amicaux et aux discussions sans fins ni finalités. Non, ce qu'il désirait, il l'acquérissait sans attendre, sans pourparler. C'était des nouveaux principes qu'il s'était imposé à lui seul, pour ne plus défaillir dans cette société qu'il connaissait sombrement, et à laquelle il ne laissait aucune chance de se sauver. Elle n pouvait que se détruire ou être détruite. Et cette évidence le fit soupirer.

    Il pénétra l'immeuble dans lequel l'avait précédé la jeune inconnue. Le portier lui porta un sourire proportionnel à la valeur de son costume, ce qui le fit sourire encore un peu. Il n'attendit guère de temps, car tous deux savaient qu'ils entretiendraient une longue discussion ce soir. Pourtant, il semblait bien que la confiance n'avait disparut en la jeune femme, et qu'au contraire, cette dernière n'était nullement intimidé par cette présence furtive et farouche . Cela ne le dérangeait absolument pas, il n'était pas là pour le spectacle, pour l'apparat. Non juste pour des informations, qu'il lui extirperait, ou simplement prendrait en cadeau. Il ne savait du tout comment tout ceci se déroulerait . En fait, peut être même la charmerait il pour avoir ce qu'il souhaite, car il savait la violence très bien punie contre le sexe féminin. Sans doute même devrait il être condamné à mort pour ce qu'il a commis des années plus tôt. Il pénétra l'appartement de l'inconnue tandis que celle était partie se rafraîchir.

    Il s'agissait d'un appartement ample, vaste, très moderne dont la décoration, lumineuse et recherchée, témoignait de la présence d'une locataire intégrée dans cette société. Il n'arrivait encore à comprendre comment les mutants pouvaient associer leurs vies de mutants et d'hommes. Pour lui, il s'agissait de deux vies non conciliables. Mais il n'était pas là pour parler de ca. Non, pour affaire s'amusait il à dire. Il se dirigea directement vers le bar lumineux, qui n'appelait en fin de compte que lui. Autant d'efforts et d'attente en une si longue et endurante journée ne pouvait qu'être gratifiée par un si bon champagne. Il sortit tout de même un deuxième verre. Pour la forme.

    Ce fut le moment choisi par la jeune fille pour réapparaître, nullement surprise par sa présence. Le liquide dégoulinait toujours dans les verres, qu'il présenta avec charme sur le bar mis à cet effet. Les paroles à la fois douces et pertinentes de la jeune fille ne le déstabilisèrent pas. Au contraire, c'était un plaisir que de converse avec un être capable de pouvoir se remettre en question , et surtout de poser les bonnes. Il déposa la bouteille et s'approcha de la jeune femme, avec un sourire des plus séducteurs.

    Il lui tendit une coupe avec respect.

    Enchanté! Commenca til , en tirant une révérence des plus gracieuses. Et maintenant , ais je les bonnes manières adaptés à une société si égoiste et toujours avide d'avoir jusqu'à voler ceux qui n'ont rien ? Demanda t'il ensuite, ironiquement, en lui baisant la main de ses lèvres douces. Je suis ici pour affaire, se permit il alors de continuer , tout en prenant une gorgée de la liqueur qu'il jugeait divine. Très bon champagne en passant, vous me donnerez l'origine, il est exquis. Je suis sûr que les clochards gisant au pîed de votre appartement seront ravis d'en goûter ne serait ce qu'une goutte!

    Il s'arrêta un instant et s'asseya sur le canapé, confortable et entourant une cheminée dont le feu , non encore allumé, pouvait être des plus apaisants et agréable. Un lieu dans lequel vivre aurait été un plaisir et la vie peut être même n'eut elle été un fardeau pour lui, si ses premiers cris eurent été ainsi conditionnés. Il se reprit alors et lui adressa un regard profond, de ses yeux céruléens.

    Vous êtes une mutante, je présume?
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Alexie O'neill

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Alexie O'neill


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MessageSujet: Re: Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake]   Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake] Icon_minitimeVen 4 Déc - 20:12

Le jeune homme finit par déposer la bouteille et venir la rejoindre sur le canapé. Il se laissa choir tout au bout du même divan ancrant son regard ensorceleur dans celui de la jeune demoiselle. Elle prit la coupe et la porta à ses lèvres, levant légèrement celle-ci afin de laisser le liquide glisser contre sa langue et son palais pour finalement descendre le long de sa gorge. Après sa gorgée, elle lécha ses lèvres, n’en laissant pas une goutte s’échapper. Jouant un peu les hommes hautains, il lui dit qu’il désirait savoir la marque du Champagne et que le clochard qui vivait devant le porche de l’Hôtel sera sûrement ravi d’y goûter. Alors tout ça menait là ? Parlant d’un simple itinérant qui vivait devant l’Hôtel. Si elle avait tout ça, c’était parce qu’elle l’avait eu en faisant quelque chose de sa vie. Ses yeux marron le regardèrent ayant une étincelle de provocation. Non, elle savait qu’elle aurait beaucoup à lui dire. Puis la conversation en vint à un sujet un peu plus…. Précis. Il en était devenu à ses origines mutantes. À cette question, elle esquissa un sourire moqueur, en acquiesçant d’un coup de tête affirmatif. C’était le premier mutant qu’elle rencontrait dans New York. Elle était arrivée de Los Angeles, plutôt, elle l’avait quitté avec rapidité voulant à tout pris fuir sa famille et maintenant, elle avait été démasquée. Peut-être entre eux pouvaient-ils se reconnaître ? Alexie finit par répondre au jeune étranger.

- Quelle perspicacité ! Vous êtes très surprenant. Alors, si vous savez pour mes…. Pouvoirs. C’est que vous en êtes un également…!?!

Elle esquissa un sourire. La jeune femme le trouvait bien amusant. Il était exactement comme elle. Un côté ironique et de répondant. C’était tout à fait, elle. S’étirant légèrement, elle déposa sa flûte sur la table basse en bois brun chocolat. Puis elle revint se blottir dans le fond du canapé. Elle plia ses jambes et vint les étendre sur les coussins eux aussi, s’étendant presque de tout son long. Elle jouait presque les aguicheuses. Se souvenant de la matinée et ce, depuis le restaurant, elle se rappela que le jeune homme l’avait suivit. Pourquoi ? Quelle en était les véritables raisons ? Cela l’intriguait.

- Alors, pourquoi m’avoir suivit ? Vous aviez envie de saluer mon ami le clochard ?

Son sourire s’étira à en devenir beaucoup plus grand. Alexie le dévisagea, il la regardait avec un regard très charmeur, ce petit sourire en coin séducteur et il dégageait une aura tout aussi chaleureuse. La demoiselle étira son bras et pris la coupe pour revenir en prendre une gorgée. Elle prit une grande respiration, et papillonna des cils. Sa main droite vint se glisser le long de sa joue pour finalement venir se mélanger à ses doux cheveux châtains, puis elle descendit jusqu’à les laisser épouser son épaule. Le silence régnait sur la pièce. C’était relativement déstabilisant. Seul le bruit de leurs respirations combinées raisonnait dans la pièce.
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MessageSujet: Re: Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake]   Laisser la porte ouverte, à un inconnu....[Zachary Blake] Icon_minitime

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