une vie fantômatique rendu luxurieuse... avec Lilith A. et B.W.

Les cours finissait, Bella sortit de la confrérie, agacée par ces anarchistes non raisonnés et inconscient de leurs faits et gestes, bien heureux et l'enfant ou le fou, qui ne savait comment concrétiser son savoir et son univers fantastique...

encore une journée fatigante et abrutissante; pour se plaire et décompresser de ces ennuis qui venait juste de commencer, Belisama prit la route de la gare de Phoenix, en effet, sa modeste demeure reposait sur les bordures fragiles de Centrale Park, vivant dans une large maison, rectangulaire et ovale à la fois, véritable œuvre contemporaine, les fenêtres se dessinaient en œufs, dont la lumière fade et grisâtre de l'automne venait se poser dans chacune des pièces, mirant les éléments enchanteurs de l'environnement mystérieux de l'endroit.

Large et éclairés par des murs blancs, recouverts de part et d'autres de miroirs, morcelés ou entiers, toujours propres et éclatants, comme neufs, Bella aimait se contempler, afin de changer son corps prodigue lorsque celle-ci ne se trouvait guère séduisante, par principe, elle prenait toujours son temps de faire les choses, elle ne se maquillait jamais, s'il le fallait, elle regardait son miroir et arrangeait ses yeux, les assombrissaient grâces aux cellules oculaires poreuses de sa peau, et ainsi, se créait un maquillage naturel, qui bluffait tous le monde, elle se sentait fière d'elle, malgré ces moments de « blues » elle arrivait à être subjuguée par son don....

de satisfaire par persuasion même les plus frigides Femmes de la planète, un dont de séduction qui pouvait bien s'avérer utile lors de combats sanglant qui l'opposait par moment à des X Men rouillés par leur dépendance de leurs dons.

En ce jour de grâce, ou le soleil n'était pas à son zénith, ou la pluie n'avait pas encore éclaboussée la Nature rupestre, Bella s'animait joyeusement dans son appartement, à ouvrir quelques paquets de farines ici et là, d'œufs, de laits, elle ne faisait jamais la cuisine, trop salissant et énergique pour sa paresse monstre, mais après tout, elle allait fêter son déménagement quotidien, la semaine, elle allait s'installer à la confrérie, partager sa chambre avec ses deux amies, Sarah Spellman et Charity, membres de ce qu'elles appelaient le « clan des amazones » ce qui est vraiment ironique est inhabituel, car en effet, nos jeunes femmes n'offraient pas à des dieux inexistants un de leurs seins, et elles ne tuaient pas non plus les hommes une fois fécondés.

non, car Sarah, bien qu'aussi redoutable qu'une veuve noire, laissait choir ses amants sur les bords se son passé douteux afin de mieux se préoccuper de ses petites amourettes...
Charity n'était pas une « coureuse de jupon » comme pourrait le faire douter son physique jeune et appréciable, elle n'avait en réalité pas plus de dix ans et, s'était intéressée à ce clan pas intérêt et influence, elle suivait les règles établis par nos deux confréristes et, aimait cela, pas de complications, juste de la bonne bagarre.

Bella, elle, s'en est toute une autre histoire, abrégeons, honneur, pouvoir et gloire, trois mots pouvant la qualifier raisonnablement pour donner une raison à son enrôlement dans la confrérie et dans l'aménagement de ce clan... mais l'heure n'était pas à ces explications farfelus, elle mélangeait les ingrédients avec soin, dextérité et précision, son caractère maniacodépressive la fatiguait, toujours à se rabaisser, pourtant, une tâche de gras, ou de farine s'enlève facilement avec une éponge ou un torchon... pour elle, une corvée, un supplice que dis-je, un caractère inapproprié pour les femmes maniaque.

Quatorze heures sonnait, il ne lui restait qu'une vingtaines de minutes avant de faire la rencontre avec sa nouvelle locataire, elle ne savait rien d'elle si ce n'était qu'elle aussi était mutante, sinon Bella n'aurait pas céder son habitat à un humain, elle préférait les décimer de suite!
La femme en question, Bella l'avait déjà vue deux fois, une femme, ou plutôt un bout de femme alerte et sur d'elle, belle malgré les apparences, angoissante par sa froideur de son regard, un bleu glacier en était le composant le plus distinct, et ses cheveux! Une ample fantaisie d'odeurs fraiches du vent du matin et de couleurs soyeuse en transe et impatients sur sa tête fine et angeleur.
Et même si sa taille était si petite et si fine, vingts et quelques centimètres précisément, elle avait toutes les cartes en main pour satisfaire la curiosité des hommes... et même des femmes.

Bella ne lui a pas encore adressé la parole, ou seulement pour parler du loyer, et du travail que devait fournir Lilith pour gagner celui-ci.
En sortant de ses pensés, Belisama se lava les mains, se figea un instant sur son miroir afin d'enlever toutes traces de fatigue et de mal être sur son visage, elle enfila son manteau en vitesse et sortit dans un boucan du diable, prenant soin de tourner la clef dans la serrure.
Elle allait assez vite, il ne fallait pas faire attendre la future femme de sa maison, elle n'était pas en retard ni en avance, juste en bon temps, et elle stressait déjà, allongeant chacun de ses pas jusqu'à les rendre douloureux, elle se pressait vers sa destination, Central Park.

Elle arriva devant les barrières.... fermés évidement! Le dimanche, le parc était toujours fermé de quatorze heures jusqu'à dix-sept... elle prit son élan, se fit un point d'appui sur le grillage noir ébène, et sauta par dessus la barrière pour arriver de l'autre coté, dans un creux de bouillasse, éclaboussant au passage son pantalon et son sac. Elle n'en fit rien, juste relâcha un grognement sec, et se contenta de suivre le lac des cygnes... ou quelques moi avant avant d'arriver à la confrérie, Bella y a pu rencontrer le jeune Zachary Blake...
Elle s'aventura dans les buissons, derrière la sculpture d'un lion énorme étranglant un cervidé... et trouva la sublime personne. Elle y alla franchement, se présenta à elle comme à une amie, sourire aux lèvres, yeux pétillant, véritable source d'hypocrisie et d'amitié en même temps, un énorme cafarnaum se confondait dans les brumes spirituelles de Bella, comment devait elle s'adresser à Cette jeune adolescente? Comme à une simple locataire ou une patiente de son boulot?

«Bonjour! Je suis Belisama, votre nouvelle propriétaire, comment allez vous? Et comment s'est passé votre journée? »

elle la regardait, l'écoutait attentivement,observait son regard en se noyant dedans...

Ouvrant les yeux ce matin là, la jeune fille s’étira longuement avec une seule envie, les refermer et se rendormir encore quelque heures. La nuit avait été courte et les « proies » peu nombreuses, sûrement du au temps incertain de la soirée et de la nuit où un orage avait menacé sans toutefois éclater. Les quelques heures à passer dans les avenues qui bordaient central Park ne lui avaient permis de récolter que trois maigres portefeuilles, élevant son crédit à six cent soixante trois dollars et deux montres sans grandes valeurs. Plongeant sa main dans son sac à dos qui lui servait d’oreiller, elle en sortit une des toquantes. Clignant des yeux à plusieurs reprises afin de chasser la fatigue encore présente et d’adapter sa vision à la chiche lumière du tunnel, elle rejeta sa couverture en arrière et bondit de son lit en découvrant l’heure.

-Putain ! 13h45 ! Chuis à la bourre, fait chier !

Aujourd’hui était une journée spéciale et différente, aussi se devait elle de ne pas être en retard à son rendez vous. Point de galant, point de travaille en perspective, mais belle et bien ce qu’elle cherchait depuis des mois, un logement.

Elle sauta dans ses rangers sans les lacer, retira son tee-shirt dévoilant un corps fin et sculpté et de jolis seins fermes, qu’elle cacha sous un sweet large et sa grande parka. Bourrant ses affaires dans son sac avec énervement, elle le chargea sur son dos et quitta le tunnel en courant, pour la dernière fois, espérait-elle. Elle devait rejoindre central Park et le traverser en parti pour rejoindre la statue du lion, lieu du rendez vous. Hors de question, donc de passer par la salle de sport pour prendre une douche chaude, il fallait se dépêcher, quitte à être moyennement présentable. De toute façon, Lilith avait déjà rencontré sa futur locataire et celle-ci savait que vu où elle vivait, elle n’allait pas arriver en tailleur, apprêtée comme une véritable New-Yorkaise.
Courant sur les trottoirs de la 5° avenue, bondés comme à leurs habitudes, la jeune mutante se déplaçait avec agilité et grâce sans bousculer le flot de passants qui se croisait. Arrivant à toute vitesse devant un groupe plus compact, elle prit appui sur une borne d’incendie et le survola littéralement pour se réceptionner sur trois « pattes » devant un stand de fruit et légumes. Elle chipa deux pommes et poursuivit sa course folle en direction du Park.

Devant les grilles du « poumon » New-Yorkais, Lilith s’accorda une petite pose. Les yeux rieurs sur la montre qui affichait 14h05, la jeune fille sourit en reprenant son souffle et croqua dans l’une des pommes, satisfaite de sa performance.

¤ Pas mal ! Bonne moyenne pour un jogging matinal ! Mais faut pas que jm’endorme sur mes Lauriers, j’ai encore presque deux kilomètres et j’ai pas beaucoup de temps ! ¤

Joignant le geste à la parole, elle se remit en route, prenant soin de cacher son sac à dos dans le tronc d’un arbre creux.
La course reprit, d’abord légère et agile, elle accéléra progressivement, augmentant ses foulées qui se faisaient plus puissantes et animal. Tous les muscle de son corps étaient en action et se tendaient sous l’effort de la course mais semblaient le tenir assez bien. La preuve en était son visage souriant et ses yeux brillants d’excitations. A plusieurs reprises, Lilith trébucha et sans ralentir continua sa foulée sur quelques mètres à quatre pattes comme un félin avant de se redresser sans peine.
En vue de la statue, la sprinteuse ralentit pour finir les dizaines de mètres en marchant et retrouver ainsi son souffle. Elle regarda la montre et écarquilla les yeux.

¤ Wahou ! Quinze minutes, excellent ! Aller, j’ai un peu de temps, faut faire bonne impression ! ¤

La jeune mutante quitta sa parka et sortit d’une de ses grandes poches une tunique bleu, quelque peu froissée, qu’elle secoua pour lui redonner un peu de forme, ôta son sweet et passa la tunique. Démêlant ses longs cheveux de ses doigts graciles, elle les attacha en queue de cheval avec un morceau de ses lacets et lâcha une infime quantité de phéromones pour couvrir sa légère odeur de transpiration qui émanait de son corps encore chaud. Elle était prête, Grungy à souhait, captivante et enivrante.
Assise sur la stèle, elle s’apprêtait à mordre dans la pomme quand des bruits de pas sur les feuilles mortes se firent entendre. Debout, faisant face à l’inconnue, elle se détendit un peu en reconnaissant belisama Wolftime. Cette femme était belle et désirable, une classe chic se dégageait au premier abord, mais derrière cette beauté, Lilith sentait une dureté et une faim insatiable de pouvoir. Même si la présentation de la dame n’avait rien d’impressionnant, la jeune fille ne pu s’empêcher de frémir. Essayant de sourire naturellement devant une autre personne, Lilith lui tendit la pomme.

-Bonjour madame Wolftime ! Vous voulez une pomme ?

Réalisant le ridicule de la scène, elle la cacha dans son dos avant de reprendre.

-Je m’appelle Lilith Addam’s et je vais bien, je vous en remercie ! La journée ! Heu, ça été !

¤ Aller, Lilith, remet toi ! Si elle avait voulu te tuer, se serait déjà fait. ¤

-En tout cas, merci de m’avoir proposé votre appartement et si nous faisons affaire, ce que j’espère, je saurais en prendre soin, comme le mien !

Retrouvant un peu plus d’assurance, la mutante récupéra ses moyens et son air enjôleur.

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