RP Flood Baby X-Men

Role Play Flood Razmockets

Je relance cette idée encore une fois, avec un principe plus simple.
En tant que Maitre du Jeu, je propose une idée que j'ai vue sur un forum Harry Potter, je tiens à le préciser. Pour ceux d'entre vous qui ne connaissent pas le principe, ici, les règles sont différentes qu'en RP classique. Je vous donnerai un thème défini et vous devrez en tenir compte pour continuer le sujet. Officiellement, lorsque vous entrez ici, vous changez de réalité.

Les règles sont simples :

Vous incarnerez ici votre personnage, rajeuni de plusieurs dizaines d'années, il aura ainsi entre 6 et 10 ans.
Ne postez ici que si vous êtes un minimum à jour dans tous vos autres RPs afin de ne pas bloquer les vrais RP.
Ne respectez ni les tours de jeu, ni le minimum de lignes imposés, afin de ne pas bloquer les autres joueurs, car comme tout le monde y est invité, les gens seront démotivés à devoir lire une dizaine de réponses de 50 lignes.
Et j'oubliais, c'est très important, ne vous prenez pas au sérieux !!!

Vous voilà maintenant plongé dans la petite ville de Salem là où, depuis quelques temps, des phénomènes sont apparus de manière inexpliquée. Des enfants entre 6 et 10 ans, dans l'école primaire St John se mettent à développer des pouvoirs surnaturels, résultats d'une mutation. Ces chères têtes blondes possèdent à eux seuls la puissance de l'arme nucléaire, mais sont-ils à même de se maitriser ?

Leur directrice, Mme Xsara, en est persuadée, et pourtant, à l'âge ou l'on fait la découverte de la vie, des premiers amours, et des premiers ennuis. Ces mioches désirent plus que tout être grand avant l'heure. Mais alors que ces sales gosses de futurs confréristes ont réussi à construire une machine permettant de vieillir les personnes et comptent s'en servir sur eux-mêmes afin d'écraser l'autre camp, les X-men, qui eux, tenteront de déjouer leurs plans. Entre temps, certains enfants, n'ayant pas choisi de camp, eux, se mettent à choisir, ou bien préfèrent continuer à jouer à la marelle.

Couette, jupe plissée et petit chemisier, rien de bien extraordinaire pour une tenue d'écolière. La petite Stella Galactica s'en allait de la maison son sac en bandoulière faisant "bouing bouing" à chacun de ses pas, courant jusqu'à l'arrêt de bus. Elle s'installa dans le bus, et sortie une partition vierge un crayon de papier, et se mit à écrire un nouveau morceau de piano. Elle ne pouvait travailler sa passion que dans le bus, son père étant contre. Depuis quelques temps, la jeune fille avait en elle un certain pouvoir dont elle connaissait son existance depuis toujours. D'une nature très calme elle n'avait jamais eu à s'en servir. On pourrait dire que c'était juste une jeune fille propice au fièvre. Bref revenons à nos moutons. Elle entendit alors une voix qui perssa tout le tintouin d'élèves qui parlaient:

"Je peux m'asseoir à côté de toi?"

Stella émis un sourire discret, enleva son sac du siège à côté d'elle. L'ours en porte clé qui était accroché à son sac tomba. Elle se baissa pour le ramassé et s'adressa à son camarade de classe:

"Moi c'est Stella, et toi?"

Enfin Chuck, 8 ans, retournait à l'école ! Bien qu'il n'ait pas été pressé de revoir sa maitresse, mais il avait très envie de revoir ses copains et surtout ses copines. Chaque semaine, Chuck s'imposait une sorte de défi ! La semaine dernière, il s'était enfilé toute un kit de raclette. Aujourd'hui, il allait descendre le toit de l'école en surf ! Décidément, Chuck était vraiment le plus cool des mecs de l'école !
Du haut du toit, il plaça ses lunettes de soleil stylées, n'ayant pas trouvé de jolies sportives noires, il avait pris par défaut de jolies roses qu'il plaça devant ses yeux avant de remonter ses manches et se lança en s'écriant :

"Baaaanzaaaaïiii !"

Il descendit la toiture et lorsqu'il arriva en bas, il retira ses lunettes d'un geste élégant et prononça :

"Pari gagné ! C'est qui le meilleur ?"

"Aboule ta choco ou je déchire ton classeur des 2BE3!!!!"

La gamine tremblotante lui tendit son petit pain au chocolat et John sourit avec malveillance, avant de lui rendre son classeur bariolé rempli de photos de boys band, entourées de petits cœurs et de mots de ses copines. Puis il se détourna de la gamine en pleurs et s'éloigna aussitôt, en l'ignorant superbement. Mmmmh...La chocolatine était vraiment très bonne...Est-ce qu'il y avait vraiment quelque chose de meilleur que le chocolat? En quelques bouchées, il avala la pâtisserie et s'essuya rapidement avec sa manche.

Ah...Zut, la maitresse risquait de ne pas être contente...N'empêche, il était content...La terreur de la cour de récrée, le tyran des marelles et des bancs d'école, c'était lui. Il aimait bien faire régner la peur autour de lui, et ma foi, il le faisait pas mal. Il n'était pas bien haut, à peine plus que trois pommes, mais déjà il avait tout d'un grand.

Soudain derrière lui, il entendit un grand cri...Pas bien dur de deviner qui c'était...Encore un qui se croyait le roi du préau...Il se dirigea vers le gamin aux lunettes roses et éclata de rire.

"Le meilleur...des nuls, t'veux dire? Ah...Pas mal tes lunettes, tu les as piquées à ta soeur??"

Sarah dans son âge le plus tendre : huit ans. Enfin tendre c'est vite dit ! Une tresse nouant ses cheveux bruns, la fillette arriva dans l'école. Tiens là bas une fille qu'elle n'aimait pas. Sarah se dirigea en sa direction, et alla lui tirer les couettes. Hihiiii que cela était amusant. Mais malheureusement l'autre fillette couru pour aller se plaindre à la maitresse. Alors Sarah fila en douce, pour retourner un peu plus loin dans la cours de l'école.

Tiens, un élève se donnait en spectacle... Sarah le trouvait profondément ridicule. Elle se retenait de rire en le voyant. En plus le garçon qui venait de faire cela, portait des lunettes que même la jeune Sarah ne porterait pas !

Quelques élèves approchaient, en se bousculant un peu pour contempler le spectacle. Au passage Sarah fit un croche pied à un petit garçon qui se rétama par terre. Sarah rit de nouveau de son exploit. Elle était en forme pour être une chipie !!

"Eyh, où tu crois aller comme ça ?"

Du haut de ses 9 ans, Denise venait d'attraper un petit gros qui tentait de se faire la malle en douce. Elle l'avait soulevé par le col et s'adressait à cet ancien petit caïd de la récré, elle ne pouvait s'empêcher de l'embêter, non seulement pour lui montrer sa supériorité, mais pour lui montrer de l'affection. A 9 ans, Denise trouvait déjà les gros assez jolis, eux qui ne s'attendaient pas à tant d'attention.

"T'as fait mes devoirs ?"

Evidement, elle ne les avait pas fait faire par la lumière de l'école, mais au moins, ils étaient faits, et elle savait à qui s'en prendre si jamais ils étaient mal faits ! Lorsque du bruit attira son attention, elle reposa le petit gros au sol et remarqua que du monde était amassé à un même endroit, curieuse, Denise dit à sa victime :

"Retrouves moi dans les toilettes dans 5 minutes, tu me montrera ton zizi, mais interdiction de parler ! Et si tu me touches, cours vite !"

Arrivée sur place, elle vit que tout le monde était encerclé autour d'un mec, qui apparement se disputait avec un autre, qui jouait les petit caïds.

"C'est bon, c'est bon, assez de testostérone, rangez vos égos ! De toutes façons, vous n'êtes tous les deux que deux gros losers !"

Stella regarda la scène depuis l'ombre d'un arbre. Levant les yeux au ciel, elle s'approcha de Denise, qui était dans la même classe qu'elle. Bah uii elle avait redoublé et alors! BREF! Stella s'adressa à sa petite copine de classe, ses yeux dorés toujours fixé sur le sale gosse qui se croyait intéressant:

"Hey! c'est moi ou y sert à rien!"

Le pire, c'était que le beau John faisait partie de la bande d'abrutie (une bande de deux mais une bande quand même!) et le petit John était quand même incroyablement beau. BREF on s'en fou! La petite Stella s'avanca d'un pas et s'adressa au deux sale mômes, qui était près à se balancer toutes les vacheries qu'ils avaient sous la main:

"Nan mais vous avez finit de vous comportez comme des abrutis?! Nous aussi on peut se la péter c'est pas pour ça qu'on le fait! Nan mais j'vous jure!"

La cours de récré, bazar et bordel regroupé en un deux mondes: entre le style archaïque dont Bella faisait partit, avec les intellos qui adoraient faire de grand discours de rhétorique, tels des orateurs regroupant les élèves des dernières années , et l'autre, les malfamés, ces jeunes canailles aiment régler leurs problèmes à coups durs de poings ou de pieds, ne savant pratiquement pas les véritables raisons de l'école, ils favorisaient les jeux vidéos et les bagarres qu'à leurs devoirs, ce groupe là, étaient constitué majoritairement des premières années.

Assise au tréfond de la court de l'école, Bella, la tête dans le ciel observait les bâtiements,
Les toits de l'institut étaient saturés de tâches blanches piqués, toit tiqueté par éjaculations d'excréments de volatiles et de rouillures immaculé, reflétant un pauvre monde insatiable et périssant, la court ou plutôt, les enclos cloitrant des bêtes, car les comportements étaient plus animal qu'humain à l'age de l'inconscience.

«Donnes moi ta montre et ton argent de poche! Et que ça saute! »

Bella leva les yeux aux ciels... et lâcha dans un profond soupir, agacé par cet univers agaçant:

« Tu veux jouer à l'homme! Pffuuu! Regardes toi, petit, minable, vraie calculatrice sur patte, et en plus de ça,même pas encore muer... retournes chez maman avant de te prendre une fessé déculotté bambin! tes parents n'ont pas assez de tune pour t'offrir à manger? Eh bien manges ça! »

Bella dans une colère excessive donna un coups de poing dans le ventre du gamin.

« faut pas m'embêter moi non mais OH! »

Elle marcha vers les toilettes.
toujours à faire les intéressants, les autres, toujours à se bagarrer, les moins fins, d'autres, à jouer à la marelle, et deux trois personnes contre les arbres. Une fois dans les toilettes des filles pour se refaire une beauté et se trouva nez à nez avec un garçon... ...

Barf il y avait trop de monde au goût de Sarah qui était entouré de celui qui s'était donné en spectacle. La petite mutante décida donc, d'aller ailleurs. Elle s'extirpa au prix de bons coups de genoux et coudes, contre tous ceux qui la gênaient sur son passage. Elle se sortit de la petite foule, et gambada dans la cour, à la rechercher d'une activité quelconque à faire.

Un peu plus loin, il y avait un groupe de filles qui jouaient à la corde à sauter. Sarah alla les rejoindre

>> Hey filez moi votre corde à sauter ! Je veux jouer !

Les petites filles prenant peur ne demandèrent pas leur reste, et s'enfuirent en courant. Sarah rigola, puis choppa la corde à sauter, et s'amusa à sauter le plus vite possible.Elle s'amusait drôlement bien ! C'était tellement plus drôle de jouer avec un truc qu'on venait de chipper aux autres. Sa tresse se balançant au fur et à mesure de ses sauts, la fillette s'amusait comme une folle.

Liam était sûrement le seul enfant de l'école à ne pas s'intéresser aux batailles et autres mauvais coups. Il se balançait sur une petite balançoire en bois, battant des pieds avec un peu trop d'enthousiasme. Il n'allait pas bien haut mais, la tête perdue dans les nuages, il ne le remarqua pas. Il identifia un ourson dans le ciel bleu, ainsi qu'un lapin, un dragon et une vilaine sorcière. Les yeux écarquillés, la bouche entrouverte, il avait l'air d'un parfait niais stupide.

Le claquement sec d'une corde à danser le fit sortir de sa rêverie. Il descendit les yeux alors que sa balançoire s'immobilisait peu à peu. Son regard naïf de marmot de 8 ans se posa sur une petite fille à la tresse. Une jolie petite fille à la tresse. Elle dansait avec sa corde et Liam se demanda pertinemment comment elle se débrouillait pour ne pas s'emmêler les pieds avant de tomber sur le sol sans dignité. Gamin avide de savoir universel, il l'interrogea:

« Comment tu fais? »

Minois penché sur le côté, l'air interrogatif, il attendit la réponse de sa camarade.

Hum tiens, on lui parlait. Sarah se stoppa dans ses petits sauts. Remettant sa tresse en place, elle observa son interlocuteur. Un garçon, de son âge, qui venait de la balançoire. La fillette était contente et fière qu'il ait remarqué qu'elle se débrouillait bien.

>> Bah ... Je ne saurai pas expliquer j'le fais c'est tout. Tu veux essayer ?

Elle lui tendit sa corde. Bizarrement ce garçon lui inspirait une certaine confiance. Il n'avait pas un visage qui énervait Sarah, et qui lui donnait donc ainsi envie de frapper ou embêter ceux qui l'agaçaient.

Il écarquilla les yeux en entendant sa réponse. Quoi? Il n'y avait pas de trucs magiques? C'était assez surprenant parce que, lui, il n'arrivait jamais à sauter sans écoper de blessures. Il s'éraflait les genoux, s'abimait les coudes, s'ouvrait les paumes et fendait son menton. Le sang giclait de partout et il pleurait à gros torrents. Vraiment, la corde à danser c'était pas la joie pour le petit Liam.

Il aurait certainement refusé l'invitation de la jolie fillette si elle n'avait pas semblé aussi sûre d'elle. Étrangement, il avait l'impression qu'il pouvait y arriver cette fois-ci. Il quitta sa balançoire d'un bond et rejoignit sa nouvelle amie, les yeux rivés au sol. Gêné, il n'osait pas croiser le regarde de la jeune fille. Il s'empara timidement de la corde.

« Ris pas, d'accord? »

Sarah regarda le jeune garçon sauter de sa balançoire pour accepter son invitation. C'était une des premières fois, que quelqu'un voulait bien venir passer du temps avec elle. Elle ne s'était pas trompée, ce jeune garçon n'était pas tous les autres, qui étaient pour la plupart des idiots profonds. Elle passa la corde à sauter, qui n'était pas la sienne au garçon. Il lui demandait de ne pas se moquer. Sarah acquiesca. Sûr qu'elle ne se moquerait pas. Il était sympa avec elle.
Le temps qu'il se mette en place, et se prépare, Sarah alla s'assoir sur un banc juste en face. Ses pieds ne touchaient pas le sol, elle était parmi les plus petits élèves de l'école. Elle balançait ses pieds dans le vide en les contemplant, attendant qu'il commence.

Il regarda la fillette aller s'asseoir et déglutit avec difficulté. Maintenant qu'elle s'était éloignée, il n'était plus aussi sûr de lui, de ses chances à réussir. Les genoux tremblant, il plaça une extrémité du jouet dans chacune de ses mains. Il inspira, fixa l'horizon pour se donner du courage et sauta...

Miracle! Il n'avait pas trébuché! Un sourire fendu jusqu'aux oreilles, il répéta l'expérience. Waouuuu! Il sauta une nouvelle fois et puis une autre et encore une autre. Il avait l'impression de voler, de flotter dans les airs. Euphorique, il sourit de pleine dents à son amie. Un autre saut, puis un second et.... BADABOUM. Le rêve s'écroula. Il s'emmêla les pieds, sautilla quelque peu avant de s'aplatir contre l'asphalte.

Un moment de silence ébahis puis vinrent les pleures...

« MAMAAAAAN »

Sarah l'avait regardé faire. Au début il ne débrouillait pas si mal, il faisait ses petits sauts, tout comme il fallait. Il prit ensuite confiance, et accéléra. La fillette se doutait, que ça allait mal se finir ... Il n'était plus dans son rythme... Et vint le moment fatidique... Sarah le voyait, dans sa chute. Elle se leva aussitôt de son banc, pour se précipiter dans le direction du petit garçon. Elle se pencha au-dessus de lui.

>> Oo ... Ca va aller ? Attends, dis moi où t'es-tu fait mal ? C'est peut être presque rien...

D'un geste amical, elle posa sa main sur l'épaule du garçon.

Il leva des yeux larmoyants vers la fillette. Il renifla bruyamment en parfait gentleman... Quelle virilité devait se dégager de lui. Il puisa du réconfort dans les prunelles et le touché de son amie. Il réussit donc à se redresser avant de s'asseoir sur le sol. Un peu plus silencieux mais la lèvre toujours tremblotante, il montra ses paumes. Des minuscules cailloux incrustés dans la peau et des éraflures sanguinolentes, c'était pas un bien joli tableau.

« Tu crois que ça va partir? »

Si Liam avait fait un peu fonctionner son cerveau, il se serait rappeler que les bobos finissaient toujours par disparaître. Malheureusement pour lui, la douleur et la dignité bafouée avaient le don de réduire ses capacités mentales de moitié.

« Ça fait mal... »

« Dimitri lança le caillou dans une estimation correcte de la distance et celui-ci atterrit approximativement dans la zone qu'il avait visé, pour sa plus grande joie. La case numéro 7.

- H

A !

»

Il partit donc de la terre à cloche pied d'un pas léger, sautant le un, le deux, le trois, faisant une pause sur le quatre et le cinq à la fois. Puis, repartant d'un pas agile il atteignit le six pour s'arrêter un instant devant le sept. Il se pencha, en équilibre précaire, dans le but de ramasser le petit caillou dans le coin de la case dessinée à la craie sur la tôle du préau. Mais, manque de chance, ses doigts effleurèrent le caillou tandis qu'il pencha trop en avant et se cassa la figure sur la surface dure et froide que sa tête rencontra. Le gravillon qu'il avait lancé passa devant ses yeux et retomba au sol, sur la tête de celui qui se trouvait en dessous.

- R

aah purée !

»

Il se frotta la tête en fronçant les sourcils et tirant la tronche. Il se rassit sur le dessin de la marelle qu'il avait dessiné à peu près correctement à la craie bleue, sur le plafond du préau et releva la tête en l'air, vers le sol. Il brandit son petit poing en l'air dans un signe évident de bagarreur et clama haut et fort .

- L

e premier qui se moque de moi je lui refais le portrait !

»

Alors qu'apparement, les garçons avaient fini de se battre, Denise, qui avait oublié son petit gros, qui devait d'ailleurs l'attendre impatiemment dans les toilettes, cherchait quelqu'un d'autre à embêter, et elle venait d'en trouver un, un mec qui préférait s'isoler sur le toit de l'école. Elle fléchit ses jambes et se mit à sauter du sol jusqu'à un rebord de fenêtre où elle répéta l'opération pour se retrouver sur le toit. Là haut, un garçon jouait à la marelle...Comme les filles ! Trop marrant !
Denise se dirigea vers lui, attendant l'inévitable, la chute. Lorsque celui-ci s'étala sur le sol et demanda de ne pas se moquer de lui, Denise, rit alors ouvertement à son nez, d'un rire forcé pour lui montrer qu'elle faisait exprès de se moquer de lui. Elle lui fit un "Ha ha !" à la Nelson des Simpsons et s'empressa de rajouter :

"Et maintenant, tu comptes me faire quoi ? Mauviette ? Me montrer que tu sais finir un rummixcub ?"

Sarah lui fit un petit sourire, comme pour lui dire que tout allait s'arranger. Dire qu'elle pouvait être une vraie petite peste ; là elle était toute gentille avec son camarade de classe. La petite fille, chercha fébrilement dans ses poches... Normalement elle avait toujours, toujours un ou deux paquets de mouchoirs. Ah ! Elle en trouva un. Sarah le tendit au garçon, pour qu'il puisse se moucher.

Puis elle sortit un autre mouchoir, et dit au jeune garçon :

>> En le mouillant un peu, ça pourra te faire du bien pour tes mains... Faut aller aux toilettes.

Elle aida le petit garçon à se relever ; puis il lui posa une question. Si ça allait partir. La fillette, se rappela de ses propres gamelles, et lui répondit :

>> Oui, oui ça partira. Pas tout de suite ; mais si ça fait comme pour moi : au bout de quelques jours ça s'en ira.

Le petit garçon lui dit juste après que ça lui faisait mal. Oui, Sarah se rappelait bien de cette douleur ; ça brûlait et pourtant il n'y avait pas de feu....

>> En mettant de l'eau ça calme... Viens on va mettre de l'eau sur un mouchoir, et ça calmera ton mal.

Chuck avait toujours été populaire, mais aujourd'hui, il avait fait fort, mais la vieille X n'allait certainement pas aimer si elle apprenait ça ! Et l'autre allumette là, il cherchait tout le temps à l'embêter, mais là, il allait voir !

"Eyh la torche, retournes torcher tes poupées dans les toilettes, je t'ai pas demandé du feu ! Alors pars avant que je t'allumes !"

Chuck aimait être entouré de monde, c'était son truc, se rendre interessant. Il se mit alors à faire la roue jusqu'à la fontaine de la cour de récrée, son siège, son trône, d'où il dominait l'ensemble de l'école, et même la maitresse.

« Dimitri, au plafond, eu les joues qui devinrent toutes rouges quand il entendit le mot "mauviette" sortir de la bouche d'une des terreurs de la cours de récré. Ca pour sûr, ça n'allait pas se passer comme ça ! Il serra ses petits poings de l'enfant de sept ans qu'il était. Il lui aurait bien lancé le couteau à bout rond dont il se servait pour tartiner du Nutella sur son pain le matin mais la méchante maîtresse X le lui avait confisqué la dernière fois qu'il avait fait ça. Depuis il n'avait plus droit qu'à des couverts en plastique. La tête en bas, il regardait terreur woman se prendre pour un génie en disant des mots savants comme rummik rubbix euuh.. Enfin voilà quoi. Il lui lança à tire la rigot :

- V

iens t'battre blondasse.

»

Il n'allait pas se laisser intimider par ce mastodonte en puissance tout de même ! Devenant tout rouge, sa petite bouille ressemblant temporairement à celle d'un poisson rouge sous l'effort, il inversa la gravité et envoya Denise au plafon dans un magnifique vol plané. Tant pis si elle trouait la tôle du préau ! »

Liam attrapa le premier mouchoir et essuya délicatement les rebords de son nez. Il renifla une dernière fois avant d’esquisser un petit sourire de remerciement à sa camarade. Il appréciait sa gentillesse et son tact. Elle ne se moquait pas de lui, au contraire! Elle l’aidait généreusement et le petit Liam en était très ému.

Il fut rassuré par les propos de la fillette et hocha la tête suite à toutes ses affirmations. Il se rappelait, maintenant, que sa maman lui passait toujours les mains sous de l’eau quand il se faisait mal. Il se leva donc, prêt à suivre son amie jusqu’au toilette. Son deuxième mouchoir en main, il épousseta son chandail avant de faire face à la jeune fille.

« C’est quoi ton nom?» lui demanda-t-il tout en commençant à se diriger vers la salle de bain de l’école.

Sarah était bien contente d'avoir trouvé ses mouchoirs aussi rapidement. Il avait l'air d'aller un peu mieux. Sarah pouvait lire sur son visage, comme un air de reconnaissance. La fillette se surprenait ! Son comportement changeait vraiment, en fonction de l'impression de la personne qu'elle avait, en face d'elle. Heureuse d'avoir pu l'aider, elle lui rendit son sourire.

Il se leva : chouette ! Un bon signe. Le petit garçon lui demanda alors comment, elle se prénommait. Sarah lui fit un grand sourire, le regarda et lui dit :

>> Toi d'abord ! J'te dirai ensuite.

Il fut d’abord surpris par la réponse de son amie. Pourquoi ne voulait-elle pas lui dire son nom? Elle ne voulait pas être son amie? Le sourire de sa camarade le rassura tout de même. Elle plaisantait! Il lui sourit encore une fois et, tout en se frappant le torse avec sa paume, lui confia qu’il s’appelait Dunter… Liam Dunter.

Le sourire fier aux lèvres et les yeux innocents, il avait complètement oublié que sa main lui faisait mal.

Sarah esquissa une drôle de grimace quand il lui dévoila son identité. Non pas, qu'elle n'aimait pas son prénom ; mais qu'elle se fit du soucis quand elle le vit se frapper le torse avec sa main blessée... Aouch ! Espérons qu'il n'y soit pas allé trop fort.

Elle aimait bien le prénom de Liam, c'était court et sonnait plutôt bien. La fillette, lui sourit, puis se décida enfin à dire son prénom. Elle respectait ses promesses !

>> Et bien, moi c'est Sarah , Sarah Spellman !

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