Un doux moment de lecture [PV Belisama]

Un beau Matin ensoleillée, ou les nuages n'avait pas encore moiré l'azur , Belisama sans se presser, se leva de ses étoffes de soies et tout en s'étirant, pensa à sa journée, ce qu'il y avait d'utile à faire en cette matinée crépusculaire. Elle se leva donc, ses pieds nus effleurait le parquet et se dirigea vers la salle de bain.
Une fois sa toilette faites, elle s'installa sur son divan alezan et regarda dans la direction de sa petite bibliothèque, contenant plus d'une centaine de millier de livres, elle les parcourait tous du regard les œuvres qu'elle possédaient, en allant de Alice aux Pays Des Merveilles à Zadig Ou La Destinée, elle recherchait ce qui pouvait l'amener à sillonner les vert pâturages, à survoler en toute allégresse le firmament, à visiter l'inconnu et à connaître de nouvelles aires.

«  Mais oui! Suis-je bète! wuthering heights! Un Roman passionnant ou s'associaient les plus grandes critiques, celles de la raison, de la folie et un registre surprenant ou se joignaient fantastique et science-fiction. Parfait! Cela me donnera une raison de plus pour d'aller à l'institut, les cours sont vraiment endormant ces temps-ci! »

elle se présenta devant un des miroirs de son salon. Énorme miroir bordé de dorures et de pierres noires, un héritage que Bella a obtenue lors d'une vente aux enchères des biens de son paternel à ses quatorze ans, les miroirs sont les seules souvenir_bien qu'elle haïssait son père, elle n'en était pas moins attiré par les miroirs, curiosité qui, sera assouvit quelques années plus tard, par son don prodigue de Mère Nature.
Son Physique fut totalement transformé, elle portait une chevelure ambre, souple, arrivant à ses reins, elle gardait la même tête, mais ses expressions changèrent, elle avait l'air plus charmante et délicate, elle avait prit un peu plus de poid, deux ou trois kilos et un bon tour de poitrine.

Transformé de la tête aux pied, elle alla dans se salle de bain et se maquilla, ses traits étaient fins,noir et délicats, accommodés à son phare, tirant sur le feu, elle attachait ses cheveux avec une baguette chinoise, les mis en arrière, les tournait et enfonça la pique. Elle laissait deux trois mèches sortir de son brushing afin que cela paraisse plus naturel.

Bella Mit un jean taille basse Gris avec un haut violet sombre, avec un décolté en « V » et manche assez longue. Par-dessus, sa veste Verte, en synthétique, légère et longue, arrivant à peu près à ses genoux, satisfaite de son portrait, elle sortit de la salle de bain, mit ses bottes brunes à talon moyen et sortit, prenant un sac noir horrible, certes, mais contenant les cours de la veille, des feuilles blanches, copies doubles ET des stylos, sans quoi, elle ne pouvait pas écrire.
Elle sortit de chez elle, ferma la porte comme à chaque fois qu'elle sortait de chez elle et se dirigea vers la gare, elle continua de longer sa rue, puis, tourné à droite, s'arrêta et prit le bus.

Bus Sale, infesté d'humain et d'enfants, Bella avait une envie particulières de tuer un bébé qui hurlait plein poumon dans sa poussette qui plus est, aurait pus lui servir de cercueil... mais n'en fit rien, elle restait debout, patiente, attendant que le bus s'arrête à sa station: « Grand Central Station Adresse » elle observait chaque être de ce bus, ceux du fond, toujours les mêmes, de couleurs miel, bruns, cinq musulmans se parlaient sans avoir véritablement de sympathie les uns pour les autres, il ressemblaient à des singes plus qu'à autre chose, les sièges les plus proches étaient comblés par des vieillerie, des trucs qui ne servent à rien et qui marquent le temps et nous font payés plus d'impôts...

arrivé à la Gare, Bella acheta un ticket et pris le premier train qui se présenta a elle, n'ayant ni baguage ni animaux, elle se plaça en classe une, et tout au long de l'heure qui l'accompagnait à sa destination finale, elle dormait, sa fine tête reposant sur la vitre embuée, ses vêtements chiffonnés par ses mouvements et sa douce respiration caressant la vitre qu'elle voilait.

Lorsque le train siffla, signe de l'arrivé à Salem, elle ouvrit ses yeux, même endormie, elle restait belle et fraîche, elle regardait dans la vitre, et modifia son visage, refaisait son maquillage mouillé et défait.
Bella se mit debout, marcha vers la sortie du wagon, sortit même de la gare, comme tout les matins et se mit en marche vers l'institut, les rues étaient un peu plus étroites qu'à Manhattan , mais toutes aussi bien modelés et intéressantes architecturalement. Les unes que les autres.

C'est en arrivant à l'institut qu'elle courut à vive allure vers la bibliothèque, elle ne pouvait pas s'y perdre, car l'endroit ou elle devait aller,était affiché partout dans le hall, de plus, ces derniers jours fussent enseignés dans cet endroit. elle en avait l'habitude, pour se détendre ou se cultiver, tout simplement, ou humer l'odeur des livres, une odeur âcre et puissante que Bella aimait plus que tout, sans penser aux vieilles pages, qu'elles tournait aux plaisirs au rythme de son imagination débordante. Ce fût une fois arrivée dans la bibliothèque que Bella reprit son souffle, après les escaliers du Parthenon pour sauver Athéna, notre Saint Seiya féminine arriva dans la bibliothèque afin de délivrer Emily Brontë

«Il faut sauver la princesse!! vite, trouvons le livre des Dieux! »

s'écria t-elle dans un mouvement allègre débordant de follie. Tous les visages se figèrent sur la jeune fille, celle ci rougissait, et ce, grâce à son incroyable discrétion … elle s'en retourna et se sentait mal à l'aise.

un silence mortel s'installa dans la bibliothèque...

«Il faut sauver la princesse!! vite, trouvons le livre des Dieux! »

Ces soudaines paroles vinrent rompre le silence qui régnait dans la bibliothèque. Sarah, sous le coup de la surprise, en lâcha son livre qui retomba lourdement sur son ventre. Aouch ! Il pesait vraiment bien son poids... La jeune femme le reprit fébrilement, elle avait perdu sa page. Tiens, ça lui apprendra. La prochaine elle prendra un marque page avec elle. Relevant la tête, elle cherchait du regard quelle était la personne qui venait de faire cette entrée fracassante dans la pièce. Vu que Sarah était au fond de la bibliothèque, il n'était pas facile pour elle de voir les personnes qui entraient, donc à l'autre bout de la pièce.
Prenant le malheureux livre qui s'était lamentablement écrasé sur son pauvre petit ventre, dans ses bras, Sarah se leva de son fauteuil. Hum premier essai pas très concluant. Vu le poids de l'ouvrage qu'elle tenait dans ses bras, celui-ci la fit basculer quand elle voulu se relever. Et boum ! De nouveau dans le fauteuil. Par chance, elle avait été la seule spectatrice de son exploit, morte de honte elle regarda autour d'elle voir s'il n'y avait personne. Par réflexe. Allez c'était parti pour un second essai. Sarah laissa l'important livre sur ses genoux et décida tout bonnement de passer à travers. Se relevant ainsi avec un peu plus de classe, que lors de son premier essai. Toute contente, elle se retourna, puis reprit le bouquin dans ses bras.
Bon, maintenant que ça c'était bon ; partons à la recherche de la voix mystère !
Marchant entre les différentes bibliothèques, Sarah cherchait à savoir qui venait de rentrer. Avec une telle phrase d'accroche, cette personne devait valoir le coup d'être rencontrée. Le bruit de ses pas résonnait dans la pièce. Si elle ne faisait pas attention, la jeune femme aurait pu croire qu'elle était suivie par une maligne personne. Serrant le livre contre elle, pour ne pas le faire tomber, elle continuait de marcher.
Cette bibliothèque était vide... Complètement vide. Pas âme qui vive à l'intérieur. Ce détail lui rappelait en effet, que depuis son arrivée ici rares étaient les Confréristes qu'elle avait pu apercevoir. Ils se faisaient rares, et devenaient ainsi un grand mystère pour Sarah. Si elle pouvait en voir un, en l'occurrence une, aujourd'hui elle en serait ravie. La découverte du jour.
Au fur et à mesure de ses pas, la géokinésiste se mettait en mémoire le chemin qu'elle empruntait, pour pouvoir revenir. Il ne fallait pas qu'elle trouve le moyen de se perdre, ce serait idiot tout de même !
Elle se rapprochait un peu plus du début de la pièce. Elle rendait compte, que là où elle était, plus au fond tu meurs. La luminosité changeait ; l'endroit était plus éclairée qu'au fond de la bibliothèque. Légèrement éblouie, par la lumière, Sarah ferma les yeux. Le changement, était trop rapide. Fermant donc les yeux, cette gourde continuait de marcher. Sans se douter, que l'endroit était jonché de biblitohèques... Elle se prit donc la première en pleine face... Surprise elle voulu passer au travers de l'obstacle qui lui faisait face. Ouvrant timidement les yeux, elle s'aperçut que ce n'était qu'une banale rangée de livres. Ouf ! Elle croyait qu'elle s'était prise une personne. Si c'était le cas, ce n'était pas le meilleur contexte d'une bonne rencontre.
Elle avait toujours l'ouvrage sur elle, Sarah le tint encore plus fort contre elle.
Reculant de quelques pas, elle pivota sur la droite, et continua son chemin. Bizarre... Plus aucun bruit. Cela ne l'aiderait pas à retrouver la femme qui venait de pénétrer dans la grande bibliothèque. Elle se dit alors, que de se faire entendre pourrait être une bonne idée. Toussotant légèrement, elle prit ensuite la parole :

>> Euuuh ... Il y a quelqu'un ?

Complètement idiote comme phrase, elle aurait pu trouver mieux tout de même. Bon, bah trop tard. Ce qui est dit, est dit. Sarah passa sa tête à travers une rangée de livres. Un spectacle assez étrange, pour une tierce personne qui observerait la scène. D'un côté on pouvait voir, la silhouette d'une femme, légèrement penchée en avant, cambrant le dos ; mais pas de tête... D'un autre côté on pouvait remarquer le visage de Sarah regardant à droite et à gauche, un air interrogatif ornant son visage.
Sur la droite, Sarah remarqua une silhouette d'une femme de dos. Celle-ci portait un jean gris perle, et une veste verte. Très joli vert, en passant. Ca y est, elle avait trouvé celle qui était entrée dans la bibliothèque. Enfin !
Sarah interpela alors, l'inconnue :

>> Hey ! Bonjour !!

Sarah avait totalement oublié, qu'elle avait la moitié de son corps d'un côté de la rangée de livres, et sa tête de ce côté-ci. Etant habituée, à traverser différents obstacles ; c'était devenu une habitude pour elle. Mais comment aller régir la jeune femme qu'elle venait d'interpeler ?

La solitude, un doux moment mélancolique ou règne silence et mal être, dans une coquille fermée cependant, l'on arrive à vite devenir fou par le son du silence...
Après avoir crié comme une folle-dingue, Bella se tu, laissant place à ce gênant silence qui lui procurait mal être et maladie.


«  euh il y a quelqu'un? »

Comme un fantôme ressurgissant des entrailles funeste de l'oublie , comme une suée froide dégoulinant le long de son dos, sa folie comme,ça à lui monter à la tête, liée de toute part par une pétrification inconnue d'où une peur sans nom, Bella inquiète, surveilla le couloir, rien, pas âme qui vive...

Autrement dit, sa folie la reprenait au sein de la bibliothèque, univers glauque et peu accueillant par son nombre de visiteurs. Bella prit le temps de s'approcher d'une étagère d'où les lettres FANTASTIQUES apparaissaient tel une dorure sacrée du Capitol. A l'aide de ses doigts fins et élégants, elle faisait en sorte de ressentir chaque livres sous sa peau brûlante d'impatience, le contacte du cuir et de la paperasse ne laissait pas indifférente, dénuée de toutes réactions, notre jeune femme, bien au contraire, son agréable sourire s'affichait à la vue de tous ces livres, les yeux scintillaient de plaisir et de convoitise à la vue de tous ces énormes ouvrages.

Elle retrouva bientôt sa proie, tira l'ouvrage avec la force qu'elle n'avait pas, et passa son coude brièvement dessus, le livre sentait bon, espérances et années écoulés.
Il était très poussiéreux et arraché de toutes parts, elle le retourna délicatement et entra ses doigts en contacte avec les écrits imprimés afin de sentir toutes les crevasses spectaculaire qu'y s'y était formés ces cinquante dernières année.

«  Eh! Bonjour! »

dans un dernier soubresaut d'inquiétude mêlé à l'angoisse de l'assourdissement que la bibliothèque lui donnait, Bella se retourna, tous sens à son paroxysme, prête à frapper cet abrutit de fantôme qui lui avait détournée son image du livre durant toutes les minutes de sa présence...
elle fut néanmoins choqué par la moitié de la femme qui se présentait à elle, Grande brune plaisante d'où son sourire et son bien être, se situait dedans la bibliothèque elle même,

diantre! Ils sont tous fou ces mutants!

S'approcha et regarda de plus près ce bout de femme, inquiète, et rendue curieuse par son détachement corporel, la femme étagère dégageait cependant un aura plaisant et doux, ce qui touchait notre confrériste en herbe. Elle observa plus attentivement les traits de la femme, comme stupéfaite, si elle avait eue un scalpel, elle aurait disséquer la jeune femme sur le champs pour la faire sortir de son angoisse littéraire. Elle lui pinça les joues, non non, elle était bien réel, pas de fantôme...

bah mince! J'étais sur du contraire! Mais comment pouvez-vous... comment cela se fait...? n'avez vous donc pas mal?

Bella inquiète, resta sur ces gardes cependant, il ne lui restait plus qu'un moi à étudier la psychologie des mutants, la partie la plus longue et la plus difficile à cerner, afin de devenir psychiatre et psychologue, mais elle n'arrivait toujours pas à cerner ces faits classés X , le fait de ne pas sentir une douleur quelconque lors d'un passage d'un état à un autre, elle même classée parmi les mutants rétablis de leurs propres dons, ne réussissait pas à réfléchir ni a trouver des réponses à toutes ces questions qui trottaient dans sa tête.
Elle recula de deux pas et adressa un regard admirateur à l'inconnue, subjuguée par le comportement et même le tempérament de celle-ci
Bella n'avait jamais vue de femme pareil, mais que lui voulait elle au juste, pourquoi lui avait-elle adressé la parole. Tout en restant méfiante et sur ses gardes, prête à décamper au moindre mouvement brusque, ou paroles insolente, ses expériences passés avec d'anciens mutants immatures à passer leurs journées à se battre pour leurs dignités avait irrité le comportement sociable de Bella.

En étant abordée de ce fait par une femme, souriante, mais peut être sournoise et méprisante lui faisait redresser ses poils de dos et, rendu nerveuse par cette scène des plus banales, mais cachant sans doute une attaque propice et meurtrière, Bella resta postée, tel un chien de garde, poings serrés, mâchoire fermés à s'en faire mal aux muscles, attentive aux moindres mouvements ce cette personne inconnue, lui voulant sans doute du mal, car qui dans ce monde recouvert de cicatrices et de misère voudrait s'inquiéter d'une femme si faible et innocente que notre Bella?
Jeune femme de dix-neuf ans, effarouché par cet univers putride basés sur les plus violentes contradictions qu'il puisse exister, entre batailles, suicide et empoisonnement de la société, même l'être le plus intelligent ne saurait retrouver son chemin sans user de ces principes ou de sa force.

L'unique force naturellement humain de Bella était son intelligence, mélangée entre les savoirs scientifiques, psychologiques et littéraires, elle pouvait renvoyer n'importe quel crétin emplumé d'un revers de manche... un autre moyen moins légal et humain, son don de maîtriser ainsi, presque parfaitement, son inlassable don du miroir...la transformation...par voie naturel ou artificiel, la noyant dans une plénitude enivrante, tel une drogue, la forçant à en user de plus en plus...

cela explique le pourquoi de la situation, toujours sous les tensions et les violences pourrissantes d'un monde perfide, elle se tenait prête à décamper, à fuir au premier signe violent de l'inconnue.

La peur, cette chose grouillante qui vous pousse à rester en place, vous mutinant la respiration et vous paralyse,
oui c'est ce mot que l'on utilise à chaque malaise oppressant, la paralysie, une chose insoutenable qui vous retient la respiration jusqu'à étouffement.
Bella n'en pouvait simplement plus de cette pression donné en pâture, à un vide, nihilisme sournois et sombre ou s'accrochent les tourments fantastiques et bibliques. Dans ce lieu sacré des intellects les plus boutonneux, Bella ne se sentait pas à l'aise, elle étouffait comme un nouveau né étoufferait sous des couvertures solaires de la conformisation de son éducation, beaucoup trop jeune pour mourir ce disait elle, beaucoup trop jeune pour ne pas connaître les divers petits plaisirs de la vie, gourmandise, paresse, colère et Luxure...

Toute cette solitude omniprésente lui gâchait la journée, et bien que tenaillée de toute part envers ce sentiment sombre et universel, elle bougeait de ci, de là, balançait sa jambe, les mains liés derrière le dos, enfant timide et agacée à la fois toujours par cette même solitude.
Nouvelle depuis moins d'une semaine à la confrérie, elle devait se frayer un chemin pour survivre à ses propres besoins, encore étudiante émancipée, elle n'avait comme toit un modeste studio qu'elle avait prit soin de retaper à sa manière. Elle se nourrissait de Mac Do' et de pâtes, pas tellement d'argent pour s'occuper d'autre chose que son studio et ses vêtements qu'elle chérissait.

>> Non je n’ai pas mal.. C’est… C’est mon don. L’intangibilité… Je peux passer à travers les obstacles ainsi. Par exemple une bibliothèque ! >>

Elle ria! Elle était humaine! Dieux soit loué! Dans un empressement un peu trop vif pour une paresseuse de sa classe, Belisama lui sourit et poussa un petit rire également, rire timide, non craintif ni même moqueur, plus timide qu'autre chose...
Car Tout au fond d'elle, Bella était satisfaite de cette rencontre, les études, la confrérie, puis le repos, Bella détestait ce système de routine, toujours à faire la moindre chose au même moment, au même endroit... … seule la lecture lui permettait pour le moment de s'abriter autre part que dans cette réalité déchirante dans son ennuie imposante et grotesque. Elle aimait bien ce bout de femme en fin de compte, charmante, souriante et agaçante à la fois de son petit air de poupée, gentil et tellement affectueuse!
Bella acquiesça un sourire lors de la réaction de la jeune fille, elle était comme elle, craintive et humaine, elle sortie sans mot dire, un mouchoir rouge avec une rose noir brodée dessus, de moucha bruyamment, sniffa et le remit soigneusement dans son sac, ce fut alors que surprise, la femme recula... était elle sensible aux microbes? Elle y renonça, elle avait le dont d'intangibilité après tout, par conséquent, les microbes et elle, devaient se cotoiser de temps à autre... elle sursauta, aux prises dans ses pensés, et comme un rétamage parfait, elle fut brusquement remise face à la réalité...

>> Et bien pourquoi vouloir partir ? Je ne suis pas télékinésiste, mais je sens votre envie de fuir en moins de deux secondes… Je ne vais pas vous agresser ou je ne sais quoi. Nous sommes du même camp. Ce serait complètement idiot… >>

elle ne dit mot, La femme avait vue juste, entre ces humains stupides, ces poules dévastatrices et les pyromanes, Bella avait peur d'une dernière chose: les télékinésistes, elle les détestait, tous aussi narquois et perfides les uns que les autres, cherchant la vérité de l'intérieur d'une personne sans dialoguer, sans rapports humains, Bella les redoutait et leur souhaitait une mort des plus doucereuses et souffrantes...
toujours sans expression, sans mots dire, trop de choses à pensés et à vouloir dire sans mots sortir, Bella attendait la suite de la jeune femme avec impatience! Elle la captivait tel une belle Buse alezane rôdant un lapinou des plus foufou...
… … … les sons ne vinrent pas, elle commençait à se sentir mal, mais elle ne trouvait pas les mots, trop timide, enfermée sur elle même et devenus trop solitaire, elle ne pouvait parler sans invitations, cela n'aurait pas été poli de sa part, et irrespectueux, elle attendait donc jusqu'à la fin de la journée ou même jusqu'à jamais se disait elle...

>> Ahem… Je m’appelle Sarah Spellman. Et vous êtes ?… >>

Enfin! Toute heureuse elle fut lorsqu'elle lui demanda son nom, enfin une personne voulant faire connaissance! Des larmes de joies pénétraient ses joues rouges d'excitation et de honte, elle lui adressa le plus beau sourire qu'elle pouvait lui montrer et lui dit clairement à voix haute à faire trembler les étagères!

BELISAVOLTIME! POUR VOUS SERVIR MADAM'!

Mit sa main devant sa bouche, étonnée par ses cordes vocales lui procurant une intonation tel qu'elle en tremblait.

Veuillez m'excuser, cela fait une semaine et demi que je suis au sein de cet endroit, la confrérie et que je n'ai croisé personne, ou alors des personnes vraiment hostiles, excusez moi, encore pour ma réaction, je ne connaissait pas encore ce don.... à vrai dire, je n'en connait que très peu et me suis attaché au monde des mutants depuis peu... mais que faites vous dans un endroit aussi antique que celui ci? Êtes vous à la recherche de réponse à vos neurones qui désirent ardemment être comblés?

Elle avait tellement de chose à lui dire! Et si elle devenait son amie? Naaaan! Il ne faut pas déconner non plus Bella!
Tout en continuant à se bouger de droite à gauche, comme une enfant du à sa timidité, notre moulin à parole lui déversa diverse confidence, comme son arrivé à la confrérie, ses débats aux seins des autres confréristes comme quoi les mutants n'étaient pas une race supérieure mais un problème génétique de l'homme rendu meilleur ou pire selon les individus, ou encore lors d'un cour pour améliorer son don, sur l'aide à l'imagination...

je n'ai jamais entendu parlé de l'intangibilité comme don, le mien semble si grand et vaste à conquérir, je le réalise très mal pour le moment, mais j'espère pouvoir faire de grande chose avec

elle continuait à parler, enfin guérie de sa froide stupeur coulant tel une neige dans son dos, elle aimait se sentir libre sans contrainte, parler l'aider à aller mieux, et cette fille lui inspirait de plus en plus de confiance à chaque mot qu'elle lui versait.
Vite, très vite elle s'aperçut qu'elle avait encore trop peu de temps comme à con habitude, boulot, dodo, manger, boulot, dodo, manger... et pourtant, pour rien au monde elle ne voulait quitter cette personne, pas même pour ce dur labeur sur les gènes inférieur des êtres que lui avait donné MR Pompon à faire... devoir supplémentaire qu'elle aurait bien aimé se passer de commenter...

Dites moi Sarah, êtes vous occupés toute la journée ou êtes vous libre?

Toujours avec son manuel encré de poussière divine de l'âge d'or, Bella attendait la réponse, prête à tout moment à rengainer ce pauvre livre don l'usure faisait les frais de son malheur.