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 la rencontre avec zachary... songe ou réalité?

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Belisama Wolftime

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Belisama Wolftime


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MessageSujet: la rencontre avec zachary... songe ou réalité?   la rencontre avec zachary... songe ou réalité? Icon_minitimeLun 19 Oct - 22:07

Belisama était plongé dans une de ces rêveries profondes qui saisissent tout le monde, même un homme frivole, au sein des fêtes les plus tumultueuses.
Neuf heures venait de sonner à l'horloge de Central Park Assise dans l'embrasure d'une fenêtre et caché sous les plis poussiéreux d'un lourd rideau vermillon, elle pouvait contempler à son aise le parc ou elle passait ses soirées.
Les arbres, imparfaitement couverts de neige, se détachait faiblement du fond grisâtre que formait le ciel nuageux à peine blanchit par la lune.
Vus au sein de cet atmosphère fantastique, ils ressemblaient vaguement à des spectres mal enveloppés de leurs linceuls, image gigantesque d'une danse de la mort.
Puis, en se retournant de l'autre côté, elle pouvait admirer cette danse, d'où s'agitaient et tourbillonnaient des couleurs et des formes plus riches les unes que les autres, éclatante, somptueuse et éblouissantes, s'entre-mêlaient les joies des Femmes et Hommes de New York.
New York! La ville la plus amusante du monde et la plus vivante, je me faisais une idée concrétisée, morale de cette soirée, moitié plaisante, moitié funeste.

Belisama, enivré par cet atmosphère lugubre et lunaire, décidé finalement de prendre son vieux pull gris et moche,aller droit devant, sans imperméable, juste avec sa robe noir, collant à sa peau, ses bottines en peau de lapin et un mini sac Rouge, ou demeurait soigneusement son porte-feuille, ses papiers, deux trois vieux croûtons de pains et bientôt, ses clefs.
Elle traversait le salon aussi rapide et silencieuse qu'un chat , mis mes bottes noires de lapin et ouvrit la porte en espérant pouvoir respirer à son aise et se défouler.

Une fois dehors, Elle referma la porte, et mis la clef dans son petit sac.

La neige était profonde, épaisse et d'un blanc éclatant, les lumières et la musique la plongeait dans un univers à la fois mystérieux et glauque, elle avançait tant bien que mal vers le lac au cyghes afin de repérer les quelques tristes beautés flânant dans cet endroit lugubre. Elle se confondait avec la foule, bien que habillé de noir satin et de pull horrible, elle réussissait à se confondre parmi les scintillements des fleurs sur les têtes, dans les cheveux, semées sur les robes, treillis ou en guirlande autours des chevilles, elle s'introduisait discrètement parmi la foule d'humanoïde et en ressortis immédiatement, inutile de perdre du temps, Le début de la fonte des neiges approchait à gard pas, et les cygnes sont magnifiques à voir la nuit.

Elle marcha, la tête dans les nuages, tournait au coin de la statue fauve pour se rendre près du fleuve... personne, juste deux ou trois enfants sautant dans la boue gelée et rigolant... dans un grognement méprisant, elle continua sa route afin d'arriver devant le lac.


Le lac des cygnes, magnifique! faisant presque tout le parc, jonché de ponts multiples et emplis de poissons de toutes formes, couleurs et de toutes tailles, il faisait la fièreté de New York. après avoir passé quelque minutes à trouver un point de repère haut sur un pont, Bella se pencha pour voir son reflet, s'améliorer, ce fut alors qu'elle vit un autre reflet à coté du sien, un magnifique cygne Blanc
nageait à la surface de l'eau, sa majestueuse courbe fluide lui servant de poitrine et ses sublimes plumes célestes effleuraient à peine l'eau qu'elles troublaient.
Elle sortit de son sac un morceau de pain qu'elle jeta à l'encontre de la bête qui dans une bataille épique se fit noyer par un canard, aussi affamé que lui.
Une fois le maigre morceau gobé par l'intrus, le canard regarda méchamment Bella et fonça dessus.
À la vitesse de la lumière (trop Saint Seiya le canard quoi! ouff!)
celle-ci perturbé par la cygne s'agenouilla et balança des touffes d'herbes sur son assaillant, qui dans un qui dans un dernier cancannement de vie, coula à pic comme le Titanic...HOURRA!! VICTOIRE!! ( la rencontre avec zachary... songe ou réalité? 180763 )
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Zachary Blake

¤¤ Mutant Neutre ¤¤

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Zachary Blake


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MessageSujet: Re: la rencontre avec zachary... songe ou réalité?   la rencontre avec zachary... songe ou réalité? Icon_minitimeMer 18 Nov - 1:39

Quelle journée sombre, parsemée d'une obscure clarté ne séduisant les nuages que par un doux rayon lumineux si peu imposant. Et ce vent froid caressant sa peau, la tailladant même lorsque les autants s'attardaient sur son passage... Pourtant, il se trouvait dehors, et alignait chacun de ses pas fiévreusement, persuadé qu'un chemin un jour le mènerait vers le chemin de l'apaisement. Un chemin qu'il recherchait sans cesse, mais ne faisait que le menait dans un désespoir absolu lorsque l'euphorie que les substances lui apportait se détachaient de son âme, et lui dérobaient le bonheur qu'elles lui offraient. Ainsi passait il ses journées à se rapprocher de ce bonheur manquant, par des plaisirs éphémères et nocifs. Ses lèvres s'étiraient alors en un sourire des plus enfantins, et faisaient émergeaient des entrailles de son enfance perdue des mots oubliés, qui l'emportait dans des rêves toujours plus enivrants, l'aidant à supporter chaque tranchante seconde épuisant son coeur. Parfois même était il fatigué de respirer et fantasmait il à l'idée d'être emporté mortellement par une utopie fantasmagorique.

Cette journée encore avait été vouée à la prise de drogue, et pouvait il sentir ce pauvre aliment errer dans un sang déjà pauvre de nutriments. Une ballade qu'elle avait entamé depuis plusieurs heures , tentant de parvenir jusqu'à sa cervelle détruite au cours du temps passé dans la rue, en quête perpétuelle de rassurants passe-temps. Car la drogue le rassurait. Elle était la seule personne encore à pouvoir le consoler le soir , lorsque les angoisses du passé l'embrassaient pour le mener dans un univers assombri par des souvenirs toujours aussi agités, chamarrés de sombres pensées aussi douloureuses que poignantes. Sans elle, il ne doutait pas qu'il se serait laissé aller à une haine des plus dévastatrice, le poussant à se venger sur l'humanité tout entière.

Mais était il un humain? Sans cesse cette question le tourmentait et le menait à une réflexion des plus tortueuses. Il se cachait sans cesse l'existence de son pouvoir, afin d'oublier qui il était. Toutefois, c'était un plaisir que s'oublier, d'oublier qui il incarnait, quel corps il incarnait et quel devait être son rôle dans ce monde, divisé par les mutants et les humains. Son pouvoir lui faisait peur, et le faisait culpabilisé d'avoir provoqué tant de souffrances irréversibles dans sa vie. D'ailleurs, il ne pouvait ensuite empêcher l'émergence de souvenirs doux et heureux des après midis passées avec son frère dans le grand jardin de Broken Hill où ils vécurent une enfance des plus tendre. L'herbe verte, le soleil resplendissant et ces hautes montagnes, apaisantes et extrait d'un paradis perdu... décorant la sublime présence d'un frère perdu. Chaque jour qu'il endurait ne défilait pas sans une pensée pour son frère dont il se persuadait chaque jour la survie. Mais, ce n'était plus qu'une douleur que de prononcer son nom, car il avait peur de voir un jour son nom inscrit sur une tombe froide et solitaire à l'écart des autres morts. Mort, un mot des plus froids qu'il évitait soigneusement pour ne pas affronter la réalité. Oui, il lui manquait. Il désirait réellement reprendre ces magnifiques vécus en sa compagnie parsemés de rires et de défis qui les menaient en permanence à subir les punitions affectueuses de parents autrefois aimants. A cette pensée, il serra ses poings. Un jour, il trouverait son père, et , sans aucune hésitation, il extérioriserait sa haine, la rendrait véritable, lui donnerait le souffle qui ramène à la vie, pour le pousser vers un Pandémonium des plus terrifiants. Il voulait l'entendre crier, l'entendre vomir toute sa culpabilité, lui faire avaler toute la répugnance qu'il éprouvait à son égard. C'était son rêve, son objectif... Un objectif qui le mènerait à la mort une fois l'ambition perdu. Sans doute même était ce ce qui le poussait encore à élargir ses bronches pour respirer.

Aussi s'était il rendu à Central Park afin d'apprécier un paysage des plus apaisant. C'était comme se rapprocher d'un monde qui ne l'avait jamais accepté et qui était sans cesse en quête de le mener vers un sentir chamarré de charbons ardents. Mais il tenait bon, et même si parfois le découragement s'emparait de son âme, il savait se reprendre, et aidé de l'euphorie bannie, il perpétuait sa route d'âme perdue, pour trouver sa place. Une place, qu'il attendait patiemment, assis sur un banc depuis l'éternité. Et il attendait encore et toujours que quelqu'un la lui lègue, que quelqu'un l'invite à se lever pour les rejoindre et sourire sincèrement aux autres. Ainsi pourrait il se sentir vivant. Se sentir humain, se sentir utile. Ainsi ne ressentirait il plus la peine de respirer et son corps battrait il seul, seulement impulsé par un bonheur subliminal.

La neige recouvrait tout le paysage autrefois empoisonnée par un soleil des plus brûlants et agressifs. C'était un temps propice à la mélancolie, qui n'avait pas jugé bon de l'épargner en ce jour d'hiver. Parfois pouvait il apercevoir un brin d'herbe aussi verte que lors d'un jour de resplendissant que lors d'un jour de floraison, se dégager de cette masse blanche informe. Il ne pouvait alors que sourire face à la combattivité d'un si petit être déjà victime de tant de bourreaux. Cette rencontre avec la nature, une rencontre des plus silencieuse et spirituelle, réveillait son courage enfoui si profondément dans ses viscères. Qu'il aimait se voir confronter à une force naturelle, une force plus puissante, plus intense, et plus douce ! Il n'était pas question de violence pour sa survie, non, tout ne dépendait que d'une douceur infime, celle d'un ruban simplement écorché par des griffes acérées mais au grand jamais pénétrantes... L'on pouvait voir les cicatrices rongeant ses feuilles, mais seule ne resplendissait l'aura harmonieuse d'un combat entre le désir d'être là, et la disparition éternelle, loin d'un monde dévorée par l'éphémère.

Il ne tarda pas à parvenir jusqu'au grand lac. Un lac immense, où résidait une vie infime, appartenant au domaine du non visible . L'apaisement l'envahissait alors, et il savait qu'il pourrait s'y reposer sans que l'angoisse ne le tenaille encore. Mais alors qu'il s'y rendait , il ne put que constater la présence d'une jeune femme, près du lac, offrant au plus magnifique des cygnes, un risible bout de pain. Une image des plus séduisantes dont il rêvait parfois, lors de ses plus miséricordieux rêve, décorée d'une musique maternelle. Il se rapprocha alors, allié d'un silence indicible, de cette inconnue, que sa propre mélancolie rendait sublimement divine. Mais alors qu'il dessinait à l'aide de ses mots, un portrait des plus charmants et poétique sur la jeune fille, la noyade du cygne, vaincu par le vilain petit canard ne put que le faire éclater de rire , lui qui, gisant derrière la jeune femme, s'était invité à son monde.

« Féroce.... » ne put il s'empêcher de déclarer alors... tandis que ses rires s'estompaient.
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