Lorsqu'on est seul, mais à deux { Kévin

Lorsqu'on est seul, mais à deux { Kévin Ia110

Le Caméléon & Malicia

Encore une journée des plus banales. Depuis quelques temps, elles se déroulaient toutes exactement de la même façon. Cela en devenait vraiment lassant en faite. Comme tous les autres jours, Marie s’était levée assez tôt. Alors qu’elle aurait dut se préparer tranquillement pour suivre le premier cour de la matinée, elle n’en fit rien de tel. A quoi bon poursuivre les cours, puisqu’elle n’en avait plus l’utilité ? Elle s’attendait à être appelé n’importe quand, pour qu’on lui demande de prendre toutes ses affaires et rentrer chez elle. Une humaine n’avait pas sa place dans un institut pour les mutants. C’était tout simplement logique. Passant sa journée à ne rien faire, Marie trouva le temps vraiment long. Et lorsqu’on le passe seule comme elle venait de le faire, cela l’était encore plus. Dès qu’elle entendit la pause de midi sonner, elle fut presque heureuse de voir temps de monde dans les couloirs de l’école. Un peu de compagnie lui ferait beaucoup de bien. Alors qu’elle se dirigeait avec une autre classe pour manger, elle essaya tant bien que mal de se mélanger parmi eux. Mais elle faisait tâche, elle le savait. D’ailleurs, ses autres camarades ne tardèrent pas à le lui montrer. Ils ne comprenaient pas pourquoi elle avait mis les pieds ici il y avait quelques mois. Alors pourquoi comprendraient-ils qu’elle ne veuille plus partit maintenant qu’elle est redevenue " normale " ? Mais elle ne l’était pas en faite, et c’était là tout le problème … Quelque chose en elle lui manquait. Comme une partie de sa vie.

Partant dans une autre direction, elle fit un petit tour à travers tous les couloirs de l’école. Personne ne savait ce qu’elle recherchait vraiment. Elle non plus ne le savait pas. Quand elle en eut marre - ce qui ne tarda pas à arriver -, Marie se dirigea en direction de la cuisine du bâtiment. Là, elle ne trouva que deux gamins, âgés d’une dizaine d’années tout au plus. Leur souriant malgré tout, ils repartirent très vite dans leur discussion faisant mine de ne pas l’avoir aperçu. Haussant les épaules, elle partie à la recherche d’un petit trésor. Se faire snober par des gosses de dix ans ne lui posait plus de problèmes. Elle avait pris l’habitude. Fouillant par-ci et par-là, elle ressortit de la cuisine avec un bon petit butin en poche : un soda et des friandises chocolatées et/ou sucrées. Personne ne fit attention à elle quand elle se dirigea vers le garage. Tant mieux, pour une fois qu’on lui fouttait la paix. Même si elle avait l’intention de ne pas manger très équilibré elle s’en fichait un peu. C’était juste pour aujourd’hui alors … A l’aide de son coude, elle poussa la porte du garage et atteignit avec beaucoup de mal la lumière pour éclairer l’espace habité par les voitures. Il n’y en avait pas beaucoup, mais le garage était plus grand que jamais. C’était un coin tranquille pour manger en paix. Autrement dit, l’endroit parfait pour Miss D’Acanto. Recherchant du regard l’endroit le plus adéquate pour elle, elle le trouva à l’autre bout de la pièce, camouflée par une grosse voiture tout terrain.

Une sorte de petit abri avait été posée là. A l’ordinaire, on y posait sur cette longue planche de bois toutes les affaires utiles à mettre dans le coffre. Comme une sorte de repose paquet en faite. Déposant tout son butin, elle se dégourdie un peu les poignets avant de sauter pour s’assoir à son tour. Elle n’avait pas fait attention qu’un paquet de chips était resté là où elle venait de s’assoir. Après avoir entendu un léger " Crac ", elle se souleva légèrement avant d’en tirer le rescapé. Haussant une nouvelle fois les épaules, elle l’ouvrit sans état d’âme. Elle n’allait quand même pas gaspiller quand même ! Mâchant sans ménagement, elle pris sa mèche blanche avant de la remettre derrière ses oreilles. Ses deux mèches de cheveux blancs ne lui rappelait pas forcement de très bon souvenirs. Mais à force, elle s’y était habituée. En même temps, elle n’avait pas vraiment le choix ! La Confrérie et elle, alala, c’était une grande histoire d’amour ! Balançant ses pieds d’avant en arrière, Marie ressemblait plus à une enfant de cinq ans qu’à une de vingt ans. La solitude n’avait pas l’air de lui faire beaucoup de tord. Même si la compagnie de ses quelques amis lui aurait plut, elle n’allait pas non plus se plaindre de sa condition. De la bouffe, un endroit tranquille et au chaud, mais que rêvez de mieux !

La voiture de Kévin faisait un bruit bisard et surtout elle n'as plus de vitesse de pointe, remplit de tache noir sur une chemise blanche et sur le visage ainsi que les mains il trafique seul son petit bolide dans le garage. Il ne se rend pas compte que quelqu'un est entrez et qu'il n'as pas été vue. Il continue ses petites modification et bricolage pour enfin finir par sortir de dessous de sa voiture. Il se met debout et se frotte le fond pour y mettre une tâche noire dessus.

Il avance vers le petit abris de l'autres coter pour manger son petit paquet de chips et repartir dans ses travaux. A son arriver il vois une femme et pas n'importe laqu'elle. Kévin la connais, c'est Marie Acanto, mais plus connus sous Malicia. Elle avait un pouvoir pas facile à supporter et Kévin s'en souviens un jour il en avait fait les frais. Les deux s'entendais bien et Kévin est un vieux de la vieille dans l'institut pour toujours avoir été la pour aider les élèves. Il s'approche de Malicia et lui sourit mais se rend compte qu'elle avant manger ses chips.

"Ha j'offre de la nourriture maintenant?"

Kévin lache un sourire et se pose sur le coin de la table.

"Non ce n'est rien t'en fait pas mange les..."

Malicia était beaucoup en retrait ses dernier moi, elle était une des rares mutante à avoir fait le vaccin, car ses pouvoirs étaient dangereux. Kévin la comprend et aurait fait pareil. Il ne désire pas entamer cette discution mais des petit chuchotement se laisse entendre par la vitre du garage par deux gosse de l'institut.

-Tu as vu, y'a l'humaine... Elle n'accepte pas sa mutation et nous à trahis et elle reste quand même ici...

Kévin ferme les points et la porte viens s'ouvrir grâce à une racine, Kévin regarde les deux curieux.

"Hey les mioches...deguerpisser et meler vous de vos affaires... Marie n'est pas une traite si elle as fait cela c'est pour son propre interet, vous deux allez plutot apprendre vos pouvoirs que de critiquer ceux des autres..."

Kévin referma la fenêtres et les deux enfants partirent plus loin, il regarda Malicia et lui fit un sourire.

"Ne fait pas attention à ce qu'il disent... Tu mérites ta place parmis nous. Bon quoi de beau depuis notre dernière discution?"

Kévin avait passer une apres midi avec Marie y'a quelque jours, un peu de blabla et de chamaillement, il s'entendais bien et surtout faut dire que rare sont les gens qui n'aprécie pas Kévin.

La jeune femme sursauta sans état d’âme. Elle n’avait pas remarqué qu’elle ne se trouvait pas seule dans le garage. Et encore moins qu’elle connaissait la personne qui se trouvait tout près d’elle. Marie faillit même s’étouffer avec les chips qu’elle grignotait. Déposant le paquet sur ses genoux, elle s’empara très vite de son soda avant d’en boire une gorgée. Kévin avait beau être un de ses rares amis, il n’avait quand même pas le droit de la tuer ! Enfin tuer, plutôt étouffer … Quoi qu’il en soit, Marie reposa son soda avant de lancer un regard en direction du jeune homme. Il était couvert de graisse, probablement de sa voiture. Kévin était un des rares étudiants à posséder sa propre voiture, il devait donc l’entretenir lui-même. Le regardant s’installer près d’elle, elle reporta immédiatement son regard sur le paquet de chips posé sur ses genoux. D’après lui, c’était le sien. Gênée, elle lui tendit un autre paquet en guise d’excuse, avec un grand sourire aux coins des lèvres. Ils n’allaient surement pas mourir de froid, avec tout ce qu’elle avait emporté …

" Tu m’as fichu la trouille ! Tes chips sont bien meilleures que les miennes en faite … Mais généreuse comme je suis, je te laisse mon paquet. "

C’était étrange comme situation. Marie arrivait à plaisanter avec lui, alors qu’au fond d’elle, ce n’était pas la grande joie. Mais avec le jeune homme, elle ne pensait plus à rien. Elle ne se cachait pas, elle disait ce qu’elle pensait … Elle était elle-même quoi ! Et puis lors de son arrivée, Kévin avait l’un des premiers à l’accueillir. Jamais il ne l’avait traité de monstre ou autre, à cause de son pouvoir mortel. Il l’avait toujours accepté, et même aidé lorsqu’elle en avait eu besoin. Et franchement, elle lui devait beaucoup. Sans ménagement, la jeune femme continua de savourer ses chips. Même s’il n’y avait aucune différence avec les siennes ou celles de Kévin, elle aimait bien l’embêter un peu. La chamaillerie faisait partie de leur quotidiens, alors pourquoi faire exception aujourd’hui ? Alors qu’elle continuait de manger comme une goinfre, des gamins passèrent près du garage. Même s’ils ne pensaient pas être entendus, Marie et son camarade les entendirent bien. Même plus que ça. Alors qu’elle arrêtait de mâcher pour se recevoir un couteau en plein cœur, Kévin réagissa avant elle avant de les envoyer balader. Mais le mal était toujours là …

" Ils peuvent penser ce qu’ils veulent, je m’en moque en faite. Mais au fond, je suis certaine qu’ils ont raison, c’est ça qui fait le plus mal. "

Si Marie avait eu l’intention de s’isoler, ce n’était surement pas pour parler d’elle et de ses problèmes. Surtout qu’elle en parlait sans arrêt à Kévin, ce qui devait vraiment le lasser à la longue. Haussant les épaules, la jeune femme s’occupa à présent d’entamer une barre chocolatée. Ce n’était pas du tout équilibré comme repas, mais à quoi bon ! Descendant alors de son pied d’estal, elle fit quelques pas dans le garage. Kévin lui avait posé une question, elle en était bien consciente. Mais comment faire pour lui répondre sans lui parler d’elle ? S’adossant contre la voiture tout terrain garée devant les deux jeunes gens, elle fit face à Mister Colls. Finissant sa bouchée, elle laissa tomber ses mains le long de son corps avant de lui répondre enfin. Elle avait pris son temps certes, mais la réponse n’en était que plus … Anodine ?

" Hum ben rien de spécial … J’essaie de me faire à ma nouvelle identité, mais c’est pas toujours facile. Et toi alors ? Ta voiture t’en fait voir de toutes les couleurs ? "

Kévin ne supportais pas voir Marie dans un tel état et surtout pensez qu'elle est différente. Il sourit lorsqu'elle lui proposait ses chips pour dire vrai il n'avait pas vraiment faim et lui laissa pour qu'elle profite de ce délice. Il se posa tous de même sur un baril vide pour regarder Marie en train de manger. Il l'écoute parler et ne l'as comprend pas et ne sais pas vraiment comment l'aider.

"Tu sais, je ne peu dire que je te comprend. Mais tu as fait un choix qui n'est pas facile, même si tu n'es pas comme nous, tu l'as été et reste la même à mes yeux. Même si maintenant je ne crain plus de te toucher."

Kévin sourit à sa petite réflexion, il ne sait pas comment faire pour lui faire comprendre que l'école n'est pas un lieux que pour des mutants mais un lieux pour une famille. Il essaie tous de même de lui faire comprendre apres qu'elle lui demande si sa voiture lui en fait voire de toutes les couleurs.

"Oui, disons que je perd de la vitesse donc j'essaie d'améliorer tous cela..."

Kévin sourit et reprit la parole.

"Tu sais Marie, j'ai personne qui m'attend hors de l'institut et je sais que toi aussi à l'exterieur c'est compliquer. Ici tu peux rester autant que tu veux car même si tu n'est plus une mutante tu es de la famille de l'institut. Je peu te le garantir..."

Kévin sourit et prend une chips laissez tomber sur la table et la met dans sa bouche pour la macher et laisser la saveur salé sangloutire sous les glandes du gout de son palet. Kévin regarde Marie.

Le sujet est-il abandonné ou terminé ?

Si dans une semaine, il n'y a pas des réponses, je l'envoies à la corbeille, si vous voulez le récupérer, envoyez moi un MP.

Merci d'avance.