Victor Creed
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![Prendre l'air [Gambit] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) |  Sujet: Prendre l'air [Gambit] ![Prendre l'air [Gambit] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mer 7 Oct - 19:17 | |
| Il n'en pouvait plus. Rester avec cette bande de niaiseux... Sans compter Scott qui l'énervait au plus haut point. Toujours à faire des remarques... Toujours à dire qu'il n'était pas le bienvenue... Toujours à... Victor savait... Il n'était pas le bienvenue chez les X-Men et s'il pouvait, il claquerait la porte et s'en irait... mais pour aller où ? Dans ce monde actuel, il était complètement paumé en plus d'avoir perdu ses pouvoirs. Magnéto ne pouvait plus lui être de secours et même... Le vieil homme s'était trop joué de lui. Mystique... n'en parlons pas... Elle aimait s'amuser avec lui, comme un pantin qui ne lui servait qu'à assouvir ses pulsions sexuelles... Et elle savait à quel point Victor pouvait être faible face à ses charmes. Et revenir en étant humain, serait à signer son arrêt de mort avec elle. Les seules personnes qui pouvaient encore lui rester, se trouvait entre ses murs. Et il n'avait plus la petite intention de laisser filer James une nouvelle fois.
Un pantin... Oui... On s'amusait toujours de lui... Etait il tellement stupide pour ne voir que trop tard tout ce qu'on pouvait lui infliger. Il était stupide, c'était tout. Et Scott n'arrêtait pas de lui hurler tout ca dans les oreilles. Comme si ce n'était pas assez difficile comme ca. Ce gars semblait avoir une énorme rancoeur envers lui... Même si Victor ne savait pas pourquoi. Il est vrai qu'il l'énervait comme Logan pouvait l'énerver mais avec lui, c'était différent. Il pouvait sentir de la haine.
Et il ne comprenait pas. Même derrière ses lunettes aux teintes rougeâtre, il pouvait sentir le regard méprisant de l'homme... Il en avait eut marre... Il avait claqué la porte et s'en était parti. Il avait marché de l'institut jusque là... Celà lui avait mit deux petites heures, mais il avait besoin de souffler, de se retrouver un instant.
Centre commercial... Ca aurait put être ailleurs... mais l'heure du midi approchait et il commençait à avoir une petite faim. Il se laissa conduire au premier étage par l'escalator avant de se diriger vers une enseigne qui proposait toute sorte de nourriture. Il se posa une table en terrasse, avant de se prendre la tête dans les mains. Une serveuse lui demanda sa commande. Victor lui demanda rapidement le plat du jour et une bière si possible. L'homme le sentait déjà: Sa journée de m*rde n'était pas terminé... Et le pire c'est qu'il y a des jours... tous les jours... | |
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Remy E. Lebeau
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| | Sujet: Re: Prendre l'air [Gambit] Ven 9 Oct - 23:08 | |
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Ce qui est bien avec les centres commerciaux, c'est l'effet de masse. L'effet moutons. Ou fourmis. Au choix. C'était vraiment très comique d'observer les gens errer des sacs plein de marques en main d'un bout à l'autre d'une immense structure aux escalators entrecroisés, montant, descendant, comme une petite troupe bien organisée, inconscients alors une fois lancés dans leurs emplettes de ce qui se passe en-dehors des murs de ce complexe pour consommateurs. Plus de guerre au Moyen-Orient, plus de catastrophe naturelle survenue en Asie, non, on ne pense plus qu'à l'itinéraire à choisir. Savoir si l'on va commencer par passer par la boutique de mobilier kitsch ou par celle des vêtements chics. Les gens sont alors tellement absorbés par leurs petits projets d'achat qu'ils croisent les autres consommateurs, reflet de leur propre activité, sans les voir.
Et ils voyaient alors encore moins ceux qui restaient. Ceux qui faisaient aussi leurs achats, sans pourtant passer par la caisse. Parmi cette petit fourmilière humaine, il y avait en effet un consommateur un peu particulier. Un consommateur habitué à se servir en payant par d'envoûtants sourires charmeurs qui distrayaient les vendeuses, qui les obligeaient à ne pas regarder les articles qui passaient sous son manteau avec une habileté proche de la perfection. Le Prince des Voleurs, le Gentleman du Vol dans toute sa splendeur. Remy Lebeau venait tout juste de revenir de Nouvelle-Orléans, et il n'avait pas perdu de temps. Il en était en effet déjà à son troisième magasin, volant par-ci par-là des articles lui plaisant, tout en s'amusant à séduire les vendeuses pour détourner leur attention. Et pour s'amuser. La drague, aussi l'un de ses domaines de prédilection.
Ce qui était pratique, c'était qu'il lui suffisait d'user très faiblement et imperceptiblement de son pouvoir biokinétique en passant entre les bornes anti-vol pour les détraquer légèrement et les empêcher de sonner même avec les poches remplies des fruits de ses petites manies de pickpocket. Des lunettes noires pour cacher l'anormalité rougeâtre de ses yeux de Dom Juan, un jean, un tee-shirt et une veste en cuir noir, Remy était fringué de manière à se fondre parfaitement dans cette masse inconsciente. Dans une de ses poches, plus de mille dollars en liquide volé dans les porte-feuilles de gens qu'il croisait, dans les autres poches, des barres de céréales, des bijoux et des objets en tout genre. Mais le fait était que voler et draguer, ça creusait l'appétit ! Voilà pourquoi Gambit était désormais en train de grimper l'escalator en marchant sur la rampe et non sur les marches pour doubler tout le monde en adressant un charmant sourire aux demoiselles qui l'observaient avec admiration face à sa désinvolture, passant sa main dans ses longs cheveux pour les tirer légèrement en arrière. Il sauta à terre une fois en haut et se rendit à la cafétéria au premier étage, aussi vif qu'une pile électrique.
Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer une silhouette qui attira de suite son attention sur la terrasse. Bien bâti, cheveux courts et noirs, mâchoire carrée et regard sombre, au début le jeune mutant n'en crut pas ses yeux rougeâtres. Etirant un sourire en coin déterminé, le jeune voleur zigzagua entre les tables pour le rejoindre et sauta agilement par-dessus le dossier de la chaise située en face de l'homme pour y retomber assis.
« Wow wow wow... Alors c'est donc vrai ? Le terrifiant Victor Creed privé de ses pouvoirs, rendu à manger dans une cafétéria comme l'un de ces simples humains qu'il avait l'habitude de mépriser... Tu ne te souviens peut-être pas de moi, mais moi je me souviens de toi ! Et il faut croire que le monde change bel et bien, et que les loups peuvent devenir agneaux ! » déclara aussitôt Remy sur un ton moqueur et amusé en s'accoudant sur la table, mâchant grossièrement son chewing-gum avec un sourire provocateur, « Ca fait un bail quand même, depuis Stryker ! Laisse-moi régler la note pour fêter nos retrouvailles ! » ajouta-t-il avant de se tourner vers la serveuse qui venait vers lui pour lui demander sa commande.
Toujours souriant, le regard rivé sur son décolleté derrière ses lunettes noires, Remy commanda son plat et paya directement en glissant plusieurs billets dans la poche du tablier de la jeune femme qui rougit en souriant avant de repartir en cuisine. Si Gambit se permettait d'être aussi impétueux et décontracté face au tueur qu'était Victor, c'était surtout parce qu'il savait que sans ses pouvoirs, et dans un lieu public comme ici, l'ancien sbire de Magnéto n'était pas à son avantage. Et puis Remy avait gardé par précaution une main dans la poche de sa veste en cuir sous la table, tenant entre ses doigts plusieurs cartes de poker qu'il n'hésiterait pas à charger kinétiquement et à balancer sur Victor si celui-ci faisait le moindre geste un tant soit peu menaçant à son égard.
Quoi qu'il en soit, il était clair que cela remontait à plusieurs années depuis que Remy avait aidé Wolverine à revenir sur l'île de Stryker près de la Centrale Nucléaire. Et voir Dent de Sabre impuissant et devenu si "insignifiant" ne pouvait que l'enchanter. Après tout, Creed avait été le chien de garde de Stryker un temps, et Remy ne portait pas Stryker et encore moins Sinistre dans son coeur. Mais il avait surtout vécu en Louisiane ensuite, et n'était plus vraiment au courant de ce qui s'était passé ici à New York et ses alentours. Juste que l'antidote avait privé de leurs pouvoirs un bon nombre de mutants, dont les piliers de la Confrérie. Le jeune voleur ignorait cependant que Victor était au sein des X-men à présent entre autres choses importantes. Pour lui, quand il le regardait, il voyait Dent de Sabre l'impitoyable, le sadique. Est-ce que cette vision pouvait changer ? Peu probable... Mais pas impossible. Seul l'avenir le dirait comme on dit.
[HJ : Désolé pour le temps que j'ai mis à répondre, mais j'avais la rentrée cette semaine donc voilà >.< J'espère que mon post convient parce que je ne sais pas trop quelle position adopter vis-à-vis de leur passé et tout, donc si jamais ça va pas, tu me Mp et j'éditerai y a aucun soucis ;)]
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Victor Creed
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| | Sujet: Re: Prendre l'air [Gambit] Lun 12 Oct - 18:36 | |
| Il pouvait se sentir tranquille. Il aurait voulut être tranquille mais il ne fallait pas trop espérer. Il ne vit pas du tout arriver cet énergumène qui avait la ferme intention de l'accoster et devenir squatter à sa table. Alors que l'autre passa au dessus de la chaise en face de lui pour prendre ses aises, Victor releva doucement son visage en le fixant d'un air des mauvais jours, et qui se voulait assez méchant. Disons que ce n'était pas vraiment le moment... En plus ce jeune sot avait l'air très en forme, et ses attitudes, même avant que celui-ci ne parle, l'exaspérait déjà.
Il parla alors. Victor comprit alors que s'il avait fait celà, c'est parce qu'il le connaissait. Il n'était déjà pas assez dépité, il fallait que l'autre en rajoute une couche. Et même si Victor essayait de faire certains efforts, il détestait qu'on l'attaque sur son problème actuel. Il savait très bien qu'il venait de tomber de très haut... L'homme se contenta alors de le fixer avec des petits yeux. Il fronça légèrement un sourcil quand celui-ci prononça le nom de Stryker. Une époque encore bien trouble pour Victor... Victor eut un léger rictus et finit par lui répondre:
" Je ne suis pas aussi pitoyable au point de me faire payer mon repas. Alors tu peux garder ton fric. Et je dois t'informer que je ne suis pas d'humeur à écouter les remarques mécréantes d'un petit rigolo comme toi. "
Il eut un léger sourire et ajouta d'un air mielleux:
" Et même si te tuer dans un lieu public me semble une mauvaise et idée et vu ma situation... Je peux toujours te casser la gueule. Et saches que si tu cherches de emmerdes tu risques de les trouver facilement avec moi... Fais gaffe à tes miches le Play Boy... "
La jeune femme apporta leur commande. Victor observa un instant encore l'homme en face de lui, essayant de se rappeler mais n'y arrivant pas... Il se décida de continuer:
" Mais... disons que tu peux aussi m'apporter une aide précieuse... Déjà, je peux savoir ton nom, le blanc bec ? D'où tu connais Stryker ? Qu'est ce qu'il a fait de moi ? Qu'est ce qu'il a fait de James ? Qu'est-ce qu'il a fait de Kayla ?... et des autres ? " | |
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