A l'opposé du bar... [terminé]

La journée de cours était enfin terminée. Jane alla jusqu’à sa chambre afin d’y poser ses affaires. A partir de se moments commencer un rituel quasi quotidien. Elle prépara soigneusement sa tenue pour la soirée. Aujourd’hui elle se décida sur un petite robe rouge et des bottes qui, certes, ne l’aiderait pas à marcher mais qu’elle affectionnait beaucoup. Le plus difficile pour elle était de ne pas pouvoir partir dans l’immédiat. Elle savait bien que quelqu’un viendrait voir si elle allait bien dans la soirée. Depuis qu’elle s’était fait prendre la première fois, elle y avait le droit tous les soirs. Et pourtant, elle recommençait plus des trois fois par semaine sans qu’aucun des professeurs ne s’en aperçoivent. L’invisibilité lui rendait la tache relativement facile. Elle alla diné comme tous les soirs avec les autres élèves, picora plus dans son assiette qu’autre chose. Qu’et-ce qu’il pouvait être long, se dit-elle à elle-même. La jeune femme alla ensuite prendre un longue douche brulante pour se détendre au maximum. Elle enfila sa tenue de soirée qu’elle dissimula sous son peignoir et se promena dans les couloirs cheveux dégoulinants et chaussons aux pieds bien visibles. Arrivée dans sa chambre, elle jeta un coup d’œil à la pendule. Dans moins d’un quart d’heure, Logan ou Cyclope frapperait à la porte. Elle paria sur Cyclope sachant que bien qu’il l’ai sermonné la première fois, Logan aurait mieux à faire. Elle s’installa sur le bureau et sortis quelques livres, histoire de faire semblant de travailler. Oui elle ne faisait que semblant, recopiant des phrases en se remémorant sa première escapade. Tous aurait pu se passé bien mieux si son invisibilité ne l’avait pas lâché juste au moment où elle passait prés de Logan. Ce dernier avait déjà senti que quelque chose était dans les jardins mais il ne l’avait pas vu. C’est en la sermonnant qu’il l’emmenant jusqu’à sa chambre. Depuis quand les jeunes filles de seize faisaient-elle le mur pour aller boire? S’il l’avait découvert après coup, il aurait surement était un peu plus sympa. Surtout s’il pouvait mettre Scott en cause. Mais voila, ça ne c’était pas passer comme ça. Jane fut tirer de ses pensées par des coups à la porte. Et voilà, se dit-elle en allant ouvrir. Gagné, c’était Scott ce soir. Elle lui répondit avec un grand sourire qu’elle travaillait sur ces cours. Il fut forcer de constater la pile de livres éparpillé sur le bureau et s’en alla en lui souhaitant une bonne nuit. Le marathon pouvait commençait. Elle alla droit à ses affaires et se maquilla. Des yeux très marqué par le noir de son crayon et des lèvres rouges sang lui auraient valu bien des questions. Elle retira son peignoir et enfila ses bottes et se rendit invisible en attrapant sa veste en cuir et son sac. Avec toute sa concentration, elle sortit dans les couloirs. Elle marcha sur la pointes de pied jusqu’à l’étage inferieur et entreprit de trouver une pièce vide. La chose fut facile, à cette heure nombreuse sont les salle de cours vide. Elle sortit par la fenêtre et se dirigea directement vers les jardins. Au fin fond de ceux-ci se trouvait un arbre au branches facile d’accès. Elle y grimpa et passa de l’autre coté. Ensuite elle longea la route, attendant d’être suffisamment loin de l’Institut pour se rendre à nouveau visible. La route était juste assez fréquenter pour trouver un chauffeur qui veuille bien la déposé à New York. Elle eut la chance de tomber sur un homme pas trop indiscret qui ne lui demanda pas ce qu’elle faisait là à cette heure. Le trajet se fit en silence et il la déposa dans l’avenue la plus actif de la ville. Elle le remercia et se dirigea vers le bar le plus proche. L’ambiance y était agréable et Jane pensa y passer la totalité de sa soirée. Malheureusement pour elle, un groupe d’homme d’affaire bruyant arrivant avant même qu’elle eut terminé son premier verre et l’ambiance changea totalement. Elle changea donc pour un autre à quelques pas de là. Si la façade du bar n’avait rien de prometteur, l’intérieur lui avait tous le charme d’un bar newyorkais. Jane alla s’installait au comptoir et commanda une bière. Elle se réservé la vodka ou tous cocktails assez fort pour lorsqu’elle aurait trouver un peu de compagnie. Prés d’un quart d’heure après son arrivée, un jeune homme fit son entrée dans le bar. Il était très séduisant mais semblait attendre quelqu’un. Jane ne pouvait s’empêcher de lui jeter des coups, constatant par la même occasion qu’il était toujours seul. Après avoir répondu à un appel téléphonique, il vient vers elle et lui demanda s’il pouvait s’asseoir et lui offrir un verre. Jane lui sourit, contente d’avoir enfin la compagnie qu’elle attendait.

- Salut, je m’appelle Jane, lui dit-elle en se mordillant la lèvre inférieur. Je prendrais bien un Cosmopolitan.

Et oui maintenant que la compagnie était là, elle pouvait bien se prendre un petit cocktail. Elle commençait rarement par se faire offrir un verre de Vodka mais elle avait déjà remarquer qu’il avait bu de l’alcool. Pas besoin de jouer les anges en commandant un autre bière.

Matthew…Jane sentait que sa soirée se passerait bien mieux que prévu. Elle qui pensait ne pas trouver de compagnie, en avait trouver et qui plus est, c’était un jeune homme des plus charmantes. Il lui sourit. Un sourire simple mais très communicatif. Jane se demanda, pour la première depuis longtemps, s’il réagirait bien à son invisibilité. Elle chassait cette idée dans un coin de sa tête, leva son verre et but une gorgée. Le fait qu’il est voulu de lui-même la tutoyer l’arranger vraiment. Elle n’aimait pas particulièrement s’attendre dire « vous » ou même « Madame ». Encore heureux, le deuxième n’arrivait que très rarement. C’est fou ce qu’un petit mot peut vous vieillir d’un seul coup. Il lui demanda si elle attendais quelqu’un. Elle nota intérieurement qu’elle pouvait l’intéressé et fut contente de cette constatation. Elle glissa sa jambe droite au dessus de la gauche et pivota un peu de façon à se retrouver à quelques centimètres de lui. Il n’y avait aucun contact physique. Jane ne voulait pas non plus faire les choses trop rapidement. Cela formait une meilleure réponse que des mots qui plus est.

- Alors qu’est-ce qui t’as poussé à venir ce soir ??

Jane hésita un instant. Elle n’allait pas dire qu’elle avait faire le mur pour passer un soirée normal loin de cette école de fou. Cela reviendrai à lui dire «  Salut je suis une mutante et toi? » La réaction des gens sur ce sujet était, comment dire, difficile à accepté. C’était douloureux de voir quelqu’un s’enfuir au mot mutant. La dernière fois qu'elle l'avait annoncé à un humain, il avait tous simplement fait un record de sprint pour sortir, lui laissant la note sur les bras. Très galant n'est ce pas? Elle aurait pu lui annoncer qu'elle avait tuer quelqu'un se serait mieux passer. Hallucinant. Il valait mieux être criminel que mutant pour certain. D'accord certain se montrait particulièrement odieux mais des humains aussi non? Pourquoi mutant rimait-t-il forcement avec monstre ? Jane se posait souvent la question. Mais bon, Jane pensait qu’un jour peut être elle s’y ferait. Pour le moment, elle décida d’omettre certains détails dans sa réponse. Elle ne voulait pas le voir fuir. Cela aurait était encore pire que l'autre fois.

- Je sors de temps en temps comme ça. Je fais le mur et je vais boire un verre. Et je dois dire que j’ai bien fais ce soir… Et toi alors tu viens souvent ?

Jane lui apprenait de manière subtile qu’il lui plaisait bien. Elle se renseignait également sur la fréquence de venu de Matt. Ce bar pourrait gagner en attrait. Elle joua avec le petit pic qui trônait dans son verre.

L’attirance qu’elle ressentais pour Matthew semblait être réciproque. Il ne regrettais pas la soirée prévu avec son ami, c’était bon signe. Elle avait bien choisis son bar aujourd’hui. Malheureusement elle avait un peu trop parler en évoquant faire le mur. Il s’interrogeait sur son âge maintenant. Lui devait avoir au moins vingt trois ans. Bien sur qu’il faut avoir vingt et un ans pour boire et bien sur qu’elle avait l’air d’une femme de cette âge. Pourtant, elle avouait ne pas avoir l’âge requit et parler vaguement de l’  « école » où elle étudiait. Pas question de lui dire qu’elle n’avait que seize ans. Elle se mordilla le petit doigt avant de lui répondre.

- Je n’ai pas l’âge de boire, esquiva-t-elle en riant. Je suis étudiante dans une école privée pas très loin. C’était la meilleure option qui se présentait à moi….même si je dois faire le mur.

Elle termina son verre d’une traite et fit signe au serveur de les resservir. Le sujet des études et de l’âge la gêner un peu. L’un comme l’autre était source d’ennui. Soit les gens reculer devant sa mutation, soit elle devenait inintéressant à cause de son âge. Avoir seize n’est pas une tare et devenir invisible non plus. Il fallait changer de sujet ou du moins essayer. Elle se pencha vers lui et doucement, alla lui glissait à l’oreille :

- Et comme ça, j’ai pas de couvre feu…

En se redressant, elle frôla la joue du jeune homme. Une sensation étrange lui traversa la joue. Cela n’était pas désagréable du tout. D’instinct, Jane porta la main à sa joue. Elle ressentait de légers picotements à l’endroit où sa joue était entré en contact avec celle de Matthew. Elle reposa sa main sur le comptoir et regarda Matthew avec un petit sourire. Elle se demandait si elle avait rêver mais savait ce qui pouvait provoquer cette sensation. Plus d’une fois, elle y avait eu affaire. En beaucoup plus douloureux certes, mais similaire. Un jour qu’elle ne faisait pas attention, elle avait trébuché sur des fils et lorsqu’elle était tomber sa main était atterrit droit sur des câbles sous tension. Autant dire que ça n’avait pas était une partie de rigolade mais c’était différent pour le coup. Le courant était moins fort. Elle regarda Matthew droit dans les yeux et lui sourit. Un sourire qui pouvait en dire pas mal mais qui montrait surtout qu’elle n’allait pas prendre la fuite.

- Je crois que…On a peut être plus en commun que je ne le pensais…

Jane était soulager. Matthew était un mutante et ne s’enfuirait pas devant elle. Il semblait aussi stupéfait qu’elle. Quelle était la chance que deux mutants s’accostent dans un petit bar de New York? Très faible, c’est certain. Elle le suivit à une table isolée. Si le don du jeune homme pouvait être montrer sans se faire voir, le sien ne passerait pas inaperçu. Disparaitre et reparaitre ce n'est pas discret. Et il ne fallait absolument pas se faire repérer. Les gens seraient paniqué, les traiteraient de monstre et les obligeraient à partir. Ce serait douloureux et la soirée était trop belle pour qu'elle se termine ainsi. Elle s’installa en face de lui et n’eut pas à attendre longtemps avant qu’il ne lui pose la question. Était-elle aussi une mutante?

- J’en suis une, oui. J’en reviens pas. Moi qui avait peur de te faire fuir. Oh tu dois te demander ce que je peux faire.

Elle posa une main sur celle ganté du jeune homme et ferma les yeux. Elle commençait à maitriser son pouvoir suffisamment pour faire disparaitre une partie de son corps ou un objet qu'elle touchait mais elle devait se concentrer pour cela. Faisant abstraction de se qui l’entourer un instant, elle fit disparaitre sa main. Elle rouvrit les yeux et regarda à nouveau Matthew dans les yeux. Sa main redevient visible aussitôt. Elle devait vraiment travail sa concentration et ne plus laissait son esprit divaguait. Encore une chose à voir en rentrant. Mais l'Institut était loin et l'important était en face d'elle.

- Je suis élève à l’Institut Xavier. C’est pour cela que je fais le mur. Mon don est plutôt utile, je dois bien l’avouer. Mais toi, ton pouvoir consiste en quoi exactement ? J’ai compris que cela concerné l’électricité mais….tu la contrôles ?

Jane était vraiment intéressé. Rencontré des mutants en dehors de l’Institut n’est pas chose courante. Encore moins quand ce mutant vous intéresse. La notion de coup de foudre la fit sourire. Elle était tellement fasciné qu’elle ne pensé plus à boire.

Jane n'avait en aucun cas peur de la souffrance physique. Mais elle s'imaginait les difficultés que Matthew pouvait endurer. Bien sur, elle ne pouvait savoir exactement ce qu'il ressentait. Elle n'avait pas affaire à ça tout les jours. Sachant pertinemment ce que provoquer une décharge puissante, elle voulait l’aider. Elle ne le connaissait que depuis peu mais elle voulait faire quelque chose pour lui. Et même si d’ordinaire elle ne se montrait pas spécialement patiente, elle se sentait prête à attendre. La prudence et la patience étaient indispensable.

- Je voudrais t’aider à t’entraîner. Je sais ce que sait de s’électrocuter, j’en ai fais l‘expérience plus d’une fois…et ça peut paraître étrange, étant donner qu’on se connaît que depuis peu, mais je te fais confiance. Tu peux y arriver.

Elle pensait vraiment ce qu’elle disait. A l’Institut, nombreux sont les élèves qui arrivent sans le contrôle de leur pouvoir. Avec du temps et de l’entraînement, il finissait par le contrôle d’abord un peu puis parfaitement. Elle prit une des mains de Matthew et commença à lui enlevait son gant. Le jeune homme essaya de l’en empêchait mais elle lui demanda de lui faire confiance. Elle ne voulait pas lui faire peur juste lui montrer quelque chose. Sans le toucher vraiment, elle plaça sa main à quelques millimètres de la sienne. La proximité lui permettait de ressentir l’électricité, sans souffrir. C’est ce dont il avait besoin. Savoir qu’il ne lui ferait pas de mal. Elle ne le quittait pas des yeux, lui montrant mieux qu’avec des mots qu’aucune douleur ne la traversait. Elle appuya doucement et furtivement sa main sur la sienne. La même sensation que précédemment la parcourut.

- Tu n’es pas forcer d’avoir un contact pour être bien avec quelqu’un….Et tu ne me fera pas souffrir…

Elle avait dit ces mots sans y réfléchir. Ils avaient été spontané. Elle était vraiment prêt à attendre patiemment qu’il exerce un contrôle sur son pouvoir. Elle avait du mal à e croire elle même. Ce n’était pas une chose qu’elle était prête à faire tout le temps. Elle retira sa main et lui rendit son gant attendant une réaction de sa part. Il semblait croire qu’elle allait montrer un signe de souffrance qui n’exista pourtant pas.

« Je t’aime »

Une toute petite phrase. Trois mots seulement. Mais bien plus au fond. Si quelqu’un lui avait dit qu’elle trouerait quelqu’un en faisant les bars, elle lui aurait rit au nez. Et pourtant, c’était ce qu’il s’était passé ce soir. En quelque heure, elle avait changer de vision des choses. Les autres n’y croirait certainement pas mais Jane la croqueuse de pomme était révolu. A ces mots, elle se retint de lui sautait au cou pour l’embrasser. Elle se contint bien sur. Et au lieu de cela, elle se leva et alla se plaçait à coté de lui sans le toucher. Il avait suffisamment de la faire souffrir aujourd’hui. Elle avait fait tout ça en silence. Elle ne pouvait rien ajouté. Pas dans l’immédiat. Prenant soin de ne pas toucher la peau du jeune homme, elle le serra rapidement dans ses bras. L’étreinte avait été courte mais significative. Elle remplaçait bien le baiser qu’elle avait eu envie de lui donner. Une sorte de compromis entre l’absence totale de contact et l’imprudence totale. Elle vida son verre d’une traite, cherchant à dire quelque chose. C’était la première fois qu’elle se trouvait dans cette situation. Penser ressentir quelque chose mais être dans l’incapacité momentané de l’exprimer. Elle plongea son regard dans celui de Matthew. Elle n’avait vraiment pas envie de rentrer à l’Institut. Elle allait profiter du temps qu’il lui rester avant le lever du soleil.

- J’aimerais te le dire aussi mais, même si je le pense, je peux pas.

Elle aurait voulu l’expliquer mais elle ne pouvait pas. Pourquoi ? Pourquoi des mots aussi simple ne pouvait-il pas traversait la zone de ses lèvres ? C’était d’autant plus frustrant qu’elle aurait bien aimer réussir.

- Je sais qu’il est tard, enfin tôt puisqu’il est deux heures, mais on pourrait aller faire un tour. Je connais pas vraiment la ville…et je veux pas rentrer…

C'était vrai. Jane ne voulait pas terminé cette belle soirée pour rentrer à l'Institut et allait en cours. Ce serait comme être obliger de se réveiller. Pas question de perdre une minute. Les cours avaient l'air d'une futilité banale. Elle aurait presque pu sécher tout une journée.

Il avait perdu sa famille et ne voulait pas en parler. C’était tout à fait compréhensible et Jane n’insista pas. Perdre une personne et déjà difficile mais trois, cela était encore pire. Un mutant avait tué sa sœur… Pourquoi avait-il fait ça ? La question traversa l’esprit de Jane mais elle ne demanda rien. Ce serait bien trop douloureux pour lui d’en parler. Il lui posa des questions sur sa vie à l’Institut et la réaction de ses parents. Elle se remémora le jour où elle avait appris l’existence de l’Institut et lui raconta.

Flash back

Jane se leva ce jour là à la même heure que tout les autres pour aller en cours. Elle vérifia dans le miroir qu’elle n’était pas invisible et descendit prendre un petit déjeuner. Ses parents la saluèrent brièvement et partirent travailler. C’était comme ça depuis le départ d’Eli et Mickeal. Peut être s’attendaient-ils à la voir partir. Ou peut être était-ce une punition pour son comportement. Toujours est-il que ses parents ne s'occupaient plus vraiment d'elle. Leur solution au problème avait été de l'envoyer dans un école privée assez stricte. Elle s'y rendait tout les jours dans son uniforme. Ce jour là comme les autres, elle s'était rendu en cours. Mais à peine le premier cours terminé, elle avait été convoquer dans le bureau de la principale. Elle n'avait pas le souvenir d'un contournement du règlement cette semaine.... Elle pénétra dans le bureau et avait découvert un homme qu'elle ne connaissait pas. Il lui avait parler de l'Institut et de ses capacités. Elle s'était montrer récalcitrante au début mais avait fini par confirmer les dire. Elle était une mutante. Elle avait été renvoyer chez elle avec le numéro de cet homme. Dés qu'elle serait prête elle devrait l'appeler pour qu'on vienne l cherche. Elle était aller chercher ses affaire dans la salle de cours et avait expliquer pourquoi elle devait partir. Au mot mutant tout les élèves changèrent de comportement. Même ses amies l'avaient ignorer. Un coup dur pour Jane.
Deux mois. C'est le temps qu'il lui fallu pour en parler à ses parents. Elle avait eu peur de leur réaction. Elle ne fut pas surprise de leur réaction. Ils avaient réagit de façon similaire avec sa sœur et lui demandèrent quand elle pouvait partir. Elle ne les voyait alors que rarement.

Fin du Flash Back.

- Je suis bien à l'Institut. Je suis acceptée. Et même si j'y suis que depuis peu, je commence à apprendre. Bon il y a toujours le petit trajet entre New York et l'Institut mais ce n'est pas très loin en voiture. A pied c'est un peu plus long...J'ai pu avoir des nouvelles de ma sœur. Elle est partie à cause de son pouvoir, nos parents ont mal réagit avec elle aussi, ajouta-t-elle en voyant son air interrogateur.

Sa main sur sa hanche lui donnait des frissons. Et cela sans rapport avec les picotements du à l'électricité. Pour quelqu'un qui n'avait pas eu des relations depuis longtemps, il s'en sortait pas mal du tout. Il était dans le parc maintenant et l'obscurité ambiante aurait pu avoir quelque chose d'inquiétante. Mais les sentiments de Jane était bien loin de l'inquiétude.

- Tu as l'air de ne pas avoir une intensité trop forte...fit-elle remarquer en lui montrant sa main qui n'avait pas bouger.

Voir à quel point il était surpris et content d’avoir pu la toucher sans l’électrocuter, la fit sourire. Il semblait ne pas y croire. Elle lui expliqua qu’elle avait ressentit quelque picotements au début mais que la sensation n’avait pas persister ou qu'elle n‘y avait plus prêter attention. Ce n’avait pas été désagréable, elle n’avait donc pas porter vraiment attention à cela. Lorsqu’il fit remarquer que les gens ne lui inspirait pas grand-chose elle fut un peu soulager. Car même si sa présence la rassurer, elle m’aimait pas vraiment la tête qu’avait tous les gens qu’ils croisaient. Ce n’était pas le genre à vous vendre des sucreries ou des bijoux. Loin de là. Maintenant qu’elle y prêtait plus d’attention, cela foutait vraiment les jetons. Elle devait sortir de sa bulle pour s’en rendre compte. Elle se rapprocha instinctivement de Matthew.

- C’est vrai que ça n’a pas l’air très fréquentable la nuit….Mais si on part….ça signifiera que la soirée est bientôt terminé. Que je vais devoir rentrée, certainement à pied vu l’heure, à l’Institut. J’en ai pas envie. A moins que tu es un autre endroit à me montrer.

Elle s’était arrêter de marcher. A cet endroit personne n’était en vue. Elle se mis sur la pointe des pieds, se retrouvant à sa hauteur. Elle aurait pu l’embrasser, tout simplement mais elle ne le fit pas. Non pas qu’elle n’en avait pas envie mais seulement pour lui laisser le soin d’aller vers elle. Il sentirait mieux qu’elle si c’était raisonnable. Elle plongea son regard dans celui de Matthew, ne disant rien.

Il fallait bien rentrer. Et même si Jane n’en avait pas envie au fond elle avait besoin de sommeil. Elle allait être épuisé en cours mais sur un petit nuage. Le week-end qui suivait…Ne serait-elle au camping? Cette sortie semblait devenir un obstacle bien qu’avant ce soir, le voyage l’enthousiasmer. Depuis quelques jours tout le monde trépignait d’impatience à l’idée de se sauver à Riding Moutain. Ce n’était pas la porte à coté. Jane se creusait la tête. Une idée lui plaisait bien. Elle lui demanderais un peu d’organisation mais c’était faisable. Elle ne serait certainement pas la seule à avoir cette idée…c’était certain.

- L’Institut a organisé un petit voyage….On va camper à Riding Mountain. Tu as certainement du boulot mais si t’as le temps tu pourrais venir. Les joies du camping avec un hors de mutants…on est pas censé se servir de ses pouvoirs mais ça ne change rien au fait qu’on va les utiliser.

Elle sortit un morceau de papier de sa poche et y griffonna son numéro de téléphone. S’il pouvait venir, il pourrait la prévenir. Et ce n’était pas seulement pour ce week-end…Bien qu’elle partageait sa tente avec Theresa, elle savait qu’il serait possible de s’arranger. Ils étaient revenu au bar. Matthew lui proposa de la raccompagner à l’Institut. Elle accepta heureuse de prolonger un peu la soirée mais aussi de ne pas avoir à rentrer à pied. Elle serait au chaud bien plus vite et n’aurait pas à souffrir à cause de son choix concernant ses chaussures.

- Où se trouve ta voiture? Lui demanda-t-elle en souriant.

Il la laissa un peu pour aller chercher la voiture. Il ne fut pas long trop long. Elle ne se rendit compte qu’il venait d’arriver que lorsqu’il lui dit de monter. Un Audi R8. Et bien, il ne se promenait pas dans n’importe quoi. Jane s’installa sur le siège passager et l’observer conduire. De temps en temps elle laissait courir ses doigts le long de son bras. Ce geste lui donnait des frissons. C’était plaisant ce petit brin d’électricité….La voiture s’engageait en dehors de la ville. Les luminaires ce faisait de plus en plus rare, ils sortaient de la grande ville. Au bout d’un petit moment, seul les lumières du tableau de bords les éclairaient. L’ambiance ne donnait pas vraiment envie à Jane de partir. Mais le temps du chemin passa vite, bien trop vite. Matthew s’arrêta devant la grille de l’Institut mais Jane ne descendit pas tout de suite. Elle se pencha vers lui et caressa sa joue. De cette manière, elle vérifiait sans rien montrait qu’elle pouvait l’embrassait. Ce qu’elle fit d’abord brièvement, puis de façon plus appuyé.

- On se revoit bientôt.

Elle sortit de la voiture. A contre cœur, c’était certain mais il fallait bien. Elle contourna la voiture et se plaça prés de sa fenêtre. Elle déposa un dernier baiser sur ses lèvres avant de s’éloigner. Elle lui fit un dernier signe de la main avant de devenir invisible. Elle n’avait malheureusement pas le choix. S’en suivit le périple habituel. Elle traversa les jardins et retrouva la fenêtre qu’elle avait laissé ouverte. Retourner à sa chambre fut plus facile que le reste.